Les chevaux fantômes et autres contes
Blixen, Karen
Bog
Dans le château d'une petite principauté allemande, au début du siècle dernier, le peintre Cazotte, conseiller de la grande-duchesse, rêve en observant une jeune fille. Ce séducteur patenté déploie une patience infinie pour percer le mystère d'Ehrengarde, la farouche descendante d'une famille de militaires frustes et disciplinés. Mais il se sentira floué en voyant Ehrengarde, fidèle à son nom qui signifie «gardienne de l'honneur», compromettre sa réputation pour sauver celle de la famille patricienne qu'elle sert.
Dans cette nouvelle, comme dans celles qui suivent, les personnages agissent sous l'empire de sentiments aussi désuets que l'amour, l'honneur et la fidélité, dans un monde où le rêve sert de contrepoint à la réalité.
Les voies de la vengeance
Blixen, Karen
Bog
Lucan Bellenden et Zozine Tabbernor, deux jeunes Anglaises, se retrouvent toutes deux dans la misère et sont adoptées par le pasteur Pennhallow et sa femme, qui les emmènent dans leur propriété de Sainte-Barbe, dans le Languedoc, et s'emploient - à merveille - à parfaire leur éducation. Sur la maison, plane un certain mystère. Sur le vieux couple, courent d'inquiétantes rumeurs. Ni Lucan ni Zozine ne songent à approfondir ces questions : elles sont occupées à aimer, l'une le marin anglais Noël Hartranft, la seconde, Thésée de Valfonds. Jusqu'au jour où Pennhallow est interrogé par un juge sur la disparition de jeunes filles qu'il aurait recueillies, et qu'il aurait vendues en Amérique latine. Le pasteur demande à ses dernières filles adoptives de témoigner en sa faveur...
L'éternelle histoire
Blixen, Karen
Bog
Mr Clay, vieux bonhomme aigri et très riche, n'aime que les livres de comptes, les faits, il déteste les rêves et les prophéties. Malade et insomniaque, il se souvient d'une histoire qu'on lui a racontée, l'histoire d'un marin qui reçoit cinq guinées en échange d'une nuit d'amour avec une jeune et belle dame. Le vieil homme décide de la transformer en réalité avec la complicité de son jeune secrétaire. Mais parfois la réalité peut dépasser la fiction...
Nouveaux contes d'hiver
Blixen, Karen
Bog
Angelo est le disciple préféré d'Allori, et l'amant de sa femme. Allori, condamné à mort, va être exécuté. Angelo accepte de passer la dernière nuit en prison à sa place, pour lui permettre de rejoindre une dernière fois son épouse. Si le prisonnier ne revient pas, il sera exécuté. Angelo d'ailleurs éprouve un tel sentiment de culpabilité qu'il souhaite la mort...
Tel est un des sept récits de cet admirable recueil, composé par l'auteur de La ferme africaine.
Ombres sur la prairie
Blixen, Karen
Bog
Près de trente ans après avoir quitté le Kenya, Karen Blixen se souvient de sa ferme africaine et des gens qu'elle a aimés. Dans ces quatre nouvelles empreintes de nostalgie, où l'on retrouve son style à la fois simple et évocateur, la romancière raconte Farah, son domestique somali qui fut aussi son plus cher ami. Il gérait son quotidien, connaissait ses pensées et ses projets et lui resta fidèle toute sa vie. Elle se souvient aussi comment une lettre de remerciement qu'elle avait reçue du roi du Danemark devint le talisman de la région ; il suffisait de poser le papier sur le corps blessé pour calmer le malade. Avec ses modestes moyens, elle réussissait à guérir les habitants de la ferme qui venaient souvent la consulter et lui témoignaient une reconnaissance sans faille. Enfin, dans son dernier texte, elle évoque son retour au Danemark, où elle commença à écrire des livres, avec succès, tout en continuant à garder des contacts épistolaires avec ses amis africains.
Les lecteurs qui ont aimé La ferme africaine retrouveront dans ce recueil de nouvelles ce ton envoûtant, ce charme si particulier à Karen Blixen, et surtout cet amour inconditionnel et sans condescendance qu'elle portait à l'Afrique.
Saison à Copenhague
Blixen, Karen
Bog
À Copenhague, la saison mondaine commence au Nouvel An pour s'achever en avril. Pendant ces quelques mois, ce ne sont que réceptions et bals où les jeunes gens dansent et rient. Mais pour Ib Angel, éperdument amoureux de sa cousine, la ravissante Adélaïde, ce n'est que souffrance et désespoir...
Une magnifique et bouleversante histoire d'amour.
L'homme-joie
Bobin, Christian
Bog
«Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir.»
Une saison
Bocqui, Sylvie
Bog
TILBUD 50 DKK inkl. moms
Elle est gouvernante d’étage dans un hôtel de luxe de la Riviera. Elle veille à ce que les chambres soient impeccables, passant de l’une à l’autre sans jamais croiser personne, ou rarement, se tenant constamment sur la ligne ténue qui sépare le public du privé. Elle est dans la solitude la plus complète, tout en faisant partie du grand corps vivant de l’hôtel auquel elle semble appartenir.
Tout ce qu’elle voit, ce qu’elle sent, touche, entend s’imprime en elle sans que l’on sache vraiment ce qu’elle en pense. Comme tous ces parfums qui l’obsèdent et qu’elle emporte avec elle, sur sa peau, odeurs volées qu’elle classe, répertorie, note dans un carnet.
Cette jeune femme à fleur de peau, si discrète et transparente, s‘alourdit en secret de ces preuves de vie comme pour résister à cette envie de disparition qui la hante.
Les nouveaux contes de la cité perdue
Bohringer, Richard
Bog
TILBUD 20 DKK inkl. moms
John, marié deux fois et deux fois abandonné, rencontre au comptoir du Bout du monde, un bar de la 300e Rue, Solange qui vit sans petit-ami. Sauf quand elle se transforme en Betty, une femme qui aime l'amour et les hommes. Avec Paulo, ils ont en commun un immense dégoût du monde d'aujourd'hui voué au culte de l'argent, ivre d'orgueil et de préjugés.
Les louves
Boileau-Narcejac
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
« La porte se referma. J'étais seul avec ces trois femmes qui tenaient ma destinée entre leurs mains et pouvaient, à chaque minute, me détruire. Maintenant, il n'y avait plus rien à tenter. J'étais leur chose. »
L'aube sera grandiose
Bondoux, Anne-Laure
Bog
«– Tu t’en sortiras toujours, maman.
Rose-Aimée a pris ma main dans la sienne. Elle l’a serrée très fort et j’ai senti passer, entre elle et moi, comme un courant électrique puissant, une onde chargée d’un incroyable désir de vivre que rien ne pourrait empêcher. Pas même le chômage. Pas même la pauvreté. Pas même la solitude.»
Les secrets remontent toujours à la surface. Alors que Nine, seize ans, devait se rendre à la fête de son lycée, sa mère l’embarque vers une destination inconnue, une cabane isolée au bord d’un lac. Cette nuit-là, la jeune fille découvre un incroyable roman familial. Quand l’aube se lèvera, plus rien ne sera comme avant.
Et je danse aussi
Bondoux, Anne-Laure & Jean-Claude Mourlevat
Bog
Un mail comme une bouteille à la mer. D’ordinaire, l’écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d’admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n’est pas une « lectrice comme les autres ». Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu’elle lui a fait parvenir – et qu’il n’ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s’établit qui en dévoile autant qu’elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun…
Anne-Laure Bondoux a écrit un peu de théâtre, des chansons, puis elle a été journaliste avant de démissionner pour revenir à la fiction. Depuis 2000, elle a publié dix romans pour la jeunesse, et son travail a été récompensé par de nombreux prix, en France et à l’étranger.
Jean-Claude Mourlevat (nous le connaissons déjà !) écrit depuis plus de quinze ans. Après s’être consacré longtemps au théâtre, il a publié une quinzaine de romans et reçu de nombreux prix, tels le prix Sorcières et le prix des Incorruptibles, qu’il a obtenus plusieurs fois. Il est traduit dans une vingtaine de langues.
Commentaire GM :
Les romans « de vacances », les romans « feel good », d'habitude ça n'est pas vraiment moi.
Mais ce roman épistolaire, très recommandable pour les vacances et qui ne pourra que vous faire vous sentir bien est un livre que j'ai beaucoup apprécié !
Un livre qui n'est pas un roman policier mais qui pourtant pourrait presque l'être... et le problème avec ce type de livre, c'est qu'il est tellement difficile d’en parler sans risquer de gâcher le plaisir des futurs lecteurs !
Je n'ose donc pas vous en dire plus sur cette touchante histoire d'amour, d'humour et de vie.
Korzen
Boryczka, Baptiste
Bog
TILBUD
Korzen, qui signifie « racine » dans différentes langues slaves, est la capitale d’un pays européen imaginaire. Elle pourrait très bien ressembler à Copenhague, où l’auteur d’origine française vit depuis une dizaine d’années. Ce roman, conçu comme une fable nordique, traite du déracinement à travers des personnages aux destins très différents.
Paul, un peu déprimé, a quitté Paris sur le conseil d’un ami pour tenter sa chance à Korzen. Contrairement à ce que subit la communauté européenne, la ville est épargnée par la crise : il y fait bon vivre et tout y est tolérance, selon les préceptes de l’État-providence. En apparence.
Les autres déracinés que croise Paul dans Korzen rencontrent quelques embûches pour s’intégrer. L’air de la capitale, peu à peu, se fait moins clément… Quelles sont donc cette odeur envahissante et ce liquide rouge qui petit à petit suintent des murs du studio de Paul ? Y a t-il quelque chose de pourri au royaume de Korzen ?
Hyacinthe
Bosco, Henri
Bog
Hyacinthe a été enlevée et élevée par un mystérieux vieillard, dans l'isolement d'un Paradis qu'il essaie de recréer. Un jour, elle s'enfuit pour trouver l'homme qu'elle aime...
Ce livre est plus qu'un récit, plus qu'un roman, c'est une incantation qui reflète toutes les nuances du rêve. Le lecteur y retrouvera avec joie les personnages de L'âne Culotte.
À la vie à la mort
Bouchet, Paule du
Bog
Ikke på lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Avril 1918. Le soldat est beau comme une photo. Il a dit qu'il était américain et qu'il repartait pour le front.
Mai 1944. Il neige des fleurs de cerisier. Un petit garçon voit sa mère disparaître à jamais au bout d'un champ.
Juin 1994. Rose reçoit une lettre qui la ramène cinquante ans en arrière. Au cœur de cette nuit effroyable où elle a sauvé un bébé juif.
À travers sept nouvelles de guerre, un fil : celui de l'amour plus fort que tout, de la mémoire qui ne s'éteint jamais.
Dans un Paris occupé - Journal d'Hélène Pitou 1940-1945
Bouchet, Paule du
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Jeudi 31 octobre 1940. C'est une honte : Pétain a appelé les Français à "collaborer avec les Allemands". Et papa est prisonnier de ces gens avec qui il faudrait collaborer!
Maman sort souvent sans me dire où elle va, ça m'énerve. Je sais qu'elle fait la queue pendant des heures pour essayer d'acheter de quoi manger parce qu'il n' y a plus grand-chose dans les magasins, mais parfois, j'imagine qu'elle va je ne sais où, faire des choses dangereuses et ça me fait peur.
Je vous écrirai
Bouchet, Paule du
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Couvée par l'amour excessif de sa mère, Malia étouffe. Alors, quand son amie Gisèle lui propose de s'installer avec elle à Paris, ce jour de septembre 1955, la jeune fille accepte aussitôt. Mais elle promet d'écrire à sa mère, tous les jours. Malia se construit, entre la Sorbonne, le théâtre, sa rencontre avec un metteur en scène... tandis que ses parents peu à peu s'effondrent, laissant échapper de lourds secrets...
Le journal d'Adèle (1914-1918)
Bouchet, Paule du
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Jeudi 30 juillet 1914... Adèle commence le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami, auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les années passent dans le petit village de Crécy, en Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front... La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de « l'arrière », endeuille les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur... L'histoire d'Adèle, prise dans la tourmente de la Première Guerre mondiale.
Timimoun
Boudjedra, Rachid
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
TILBUD 20 DKK inkl. moms
« ... Je regrettai, pour la première fois, d'être passé à côté des femmes, de leur tendresse, de leur corps... À quarante ans, j'avais l'impression d'être passé à côté de l'essentiel. L'essentiel c'était Sarah, maintenant. »
Pourquoi cet ancien pilote de chasse, alcoolique invétéré et chassé de l'armée, sillonne-t-il désormais le Sahara algérien au volant d'un vieux bus déglingué ? Comment le désert, où l'oasis de Timimoun est un îlot de paix dans une Algérie secouée par le terrorisme intégriste, peut-il éveiller la passion amoureuse chez un être qui s'y était jusqu'alors refusé ?
Un été à la diable
Boulanger, Daniel
Bog
Il arrive que l'on cherche ses lunettes, et on les a sur le nez. Le jeune avocat, héros de cette histoire, est en quête d'amour, et il l'a sous la main ! Sa dernière distraction sera ce voyage vers le bonheur sous le couvert d'un festival dans une ville que le soleil brûle jusqu'au rêve. Les femmes lui en feront voir de toutes les couleurs. Cette crhonique pourrait s'intituler : Variations sur le désir, ou : Plaidoyer pour un cœur en travail.
Mort d'un silence
Boulouque, Clémence
Bog
TILBUD 20 DKK inkl. moms
« Je suis la fille du juge Boulouque, du terrorisme, du milieu des années quatre-vingt, des attentats parisiens. Et je suis orpheline de tout cela.
Personne ne se souvient de mon père et la vague d'attentats des années quatre-vingt à Paris se confond avec celles qui ont suivi - c'est après tout le destin des vagues de se retirer.
C'était aussi le sien.
Je suis la petite fille qui a connu les menaces de mort et les gardes du corps autour de sa dixième année - les campagnes de presse, les phrases assassines.
J'avais treize ans lorsque mon père a tiré, le 13 décembre 1990. Tiré sur lui, cette nuit-là. Et sur nos vies. »
La voyeuse interdite
Bouraoui, Nina
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
TILBUD 30 DKK inkl. moms
Dans les rues d'Alger, les hommes s'étreignent. Derrière leurs portes closes, les femmes s'ennuient. Séparée de la ville par un rectangle de verre, une jeune fille observe. Un mur sale, un trolley bondé, une enfant imprudente lui donnent les mots d'une nouvelle histoire. Elle invente. Elle s'invente. Elle est pubère, son père ne lui parle pas depuis deux ans. La mère prépare l'intrigue, les sœurs se taisent. L'ennui ronge la capitale. Personne n'y échappe. Pas même le soleil !
Les hommes attendent. Ils l'attendent. L'amour et l'espoir n'existent pas. Les pensées se cognent contre un espace amputé de son temps.
Cachée derrière sa fenêtre, avide de savoir, la voyeuse force sur la réalité. Un voile s'éloigne, une petite fille meurt sous les pneus d'un camion. Les trous de serrure s'élargissent, la voyeuse dérobe la vie des autres. Le rêve s'impose. La mort guette. Toutes deux se convoitent, s'invitent, se rejettent. Le sang se faufile entre les mots et les maux.
En attendant Bojangles
Bourdeaut, Olivier
Bog
Devant leur petit garçon, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Commentaire GM : voici un roman, présenté sur Wikipedia comme "léger et loufoque"... vu de ce côté là, le livre me paraît sans grand intérêt, mais attention, il s'agit là seulement d'une facette !
Les carnets du papa prenant de plus en plus d'importance, on réalise qu'humour et légèreté recouvrent une tragique réalité
La Grange de Rochebrune
Bourdon, Françoise
Bog
TILBUD 40 DKK inkl. moms
A la Grange de Rochebrune, aux confins des Baronnies, dans le sud de la Drôme, la vie n’est pas toujours facile, et la nature parfois inhospitalière. Quand, en 1918, Pierre Ferri revient chez lui, il est physiquement et moralement détruit. C’est l’amour de sa femme Antonia et la naissance de leur fille Valentine qui vont lui redonner le goût de vivre et le décider à se lancer dans la culture de la lavande. Le second conflit mondial met une nouvelle fois la famille Ferri à rude épreuve. Déchirures de l’Occupation, engagement dans la Résistance… Valentine voit mourir l’homme qu’elle aime, un maquisard. Des années plus tard, elle finira par se marier et par donner naissance à un fils qui, à son tour, reprendra le flambeau de l’exploitation. Mais, à l’aube du XXIe siècle, Alexis peut-il trouver le bonheur et continuer à cultiver « l’or bleu », quand, autour de lui, l’exode rural a vidé les villages et les maisons ?
Brèves enfances
Bourgeois, Sylvie
Bog
En 34 brèves nouvelles écrites à la première personne du point de vue d'un enfant, Sylvie Bourgeois tisse avec une douceur et une habileté remarquable le portrait en creux d’enfances écourtées par une maturité acquise trop vite au spectacle intime du monde des adultes, de ses pieux mensonges et de ses arrangements secrets ordinaires.
Enfants clandestins de curé ou de couple homo, enfant témoins toujours avertis des trahisons ordinaires du couple, enfants de familles décomposées/recomposées, enfants des démissions ordinaires... Dans tous les cas, Sylvie Bourgeois a su saisir cette simplicité et cette sagacité, ce qui fait que l’on ne peut rien leur cacher, même du plus sordide, et leur immense capacité d’indulgence et d’amour.
« Mon papa est curé. Tout le monde le sait, mais personne ne le dit. Je suis dans une école privée que le diocèse a payé. Je le sais. C’est comme ça que sont élevés les enfants des curés. Il paraît qu’on est nombreux à attendre que notre père change de métier. Moi je voudrais qu’il soit pompier. C’est peut-être dangereux comme métier, mais au moins j’aurais un papa. Quand mes copains me demandent comment s’appelle mon père, je dois répondre que je n’en ai pas. C’est dur de dire que je n’ai pas de papa alors que quand même tous les soirs, j’embrasse le curé de la paroisse.
Quand je vais à confesse, j’ai peur de faire une gaffe du genre de demander à mes amis si mon père, il a été gentil avec eux. Je n’ai pas de frère, ni de sœur, mais mon curé de père, il dit qu’on est tous frères sur la terre. Alors moi ça me fout la confusion surtout quand mes potes l’appellent mon père. Dans ces cas-là, je préfère encore me taire. Notre père qui êtes aux cieux, notre père qui êtes dans le pieu de ma mère, faites en sorte que Marie m’aime. Marie, c’est ma copine d’école. »
Michel et l'autre
Boutégège, Régine - Susanna Longo
Andet
På lager
FLE
romans
Fransk
Lectures faciles A2
Un jeu vidéo qu’il ne contrôle plus va emporter Michel dans une spirale infernale. Plongé au cœur d’un labyrinthe terrifiant, il va devoir faire preuve de courage et d’ingéniosité pour tenter de regagner sa liberté. Victime de son propre jeu, Michel réussira-t-il à vaincre l’imposteur angélique et à sortir de ce cauchemar?
Né d'aucune femme
Nyhed
Bouysse, Franck
Bog
« Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d'une femme à l'asile.
- Et alors, qu'y a-t-il d'extraordinaire à cela ? demandai-je.
- Sous sa robe, c'est là que je les ai cachés.
- De quoi parlez-vous ?
- Les cahiers... Ceux de Rose. »
Ainsi sortent de l'ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.
Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, confirme dans ce roman sensible et poignant son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l'âme humaine.
Jeux interdits
Boyer, François
Bog
TILBUD 30 DKK inkl. moms
« En sanglotant, Paulette s'agenouilla près de Michel. Michel n'avait pas une parole, pas un geste, pas un cri, la bouche entrouverte, les yeux clos, inerte. Paulette, le visage ruisselant de larmes, regarda autour d'elle. La croix était là tout près, tachée de sang. Et soudain, au pied du buisson, elle vit une boule hirsute, un hérisson. Paulette n'avait jamais vu un hérisson de sa vie. Ses sanglots redoublèrent, elle se pencha éperdue sur le visage de Michel, le caressant, l'embrassant, l'inondant de ses larmes qui se mêlaient au sang rouge, et de longues minutes le tint serré contre sa joue. »
Ma mor est morte
Brancion, Paul de
Bog
« Maman massive est partie maintenant. Cela ne me console pas. Ma tâche est devant moi. Je suis extrêmement surpris par mon émotion. Je pleure presque. Comment puis-je pleurer ainsi cette femme qui a si furieusement détruit tout autour d’elle ? »
Le mot de l’éditeur :
Dans le titre, un mot déroutant : Mor. Puis une clef pour entrer dans la chambre noire où ce livre fut écrit : « En danois, Mor = Maman, mord = meurtre ». Ainsi l’auteur nous parle de sa mère, femme puissante qui dévore ses propres enfants. Le livre s’ouvre sur une perte – « Ma Mor est morte » – et se poursuit par la volonté d’achever, aux deux sens du terme, des « souvenirs déchus ». Paul de Brancion a eu besoin de plusieurs langues pour y parvenir. Comme si sa langue maternelle ne suffisait pas, comme si Mor était la tour de Babel d’une humanité rendue étrangère à elle-même. Restent les questions qui me poussent à publier ce livre d’amour et de haine : Comment peut-on détruire ce que l’on aime ? Pourquoi pleure-t-on la disparition de ceux qui nous ont fait souffrir ?
L'heure des femmes
Nyhed
Bréau, Adèle
Bog
Paris, 1967. Menie est recrutée par la radio RTL. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c’est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à la « dame de cœur ». Bientôt, elles seront des millions à la suivre. Parmi elles, Mireille et Suzanne, qui découvrent qu’elles aussi pourraient maîtriser leur destin. La vie de Menie, partagée entre le tourbillon de Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, en est totalement bouleversée. Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, replonge dans ces années pas si lointaines. Avec ce roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau explore les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine en unissant les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main.
ce livre, on (re)découvre celle qui fut la première à « libérer la parole » à l’antenne. Qu’elle en soit remerciée ! Marion Ruggieri, Elle.
Vibrant de fougue et de sensibilité. Paris Match.
Prix Maison de la presse.