Le Labyrinthe des égarés
Nyhed
Maalouf, Amin
Bog
Une guerre dévastatrice vient d’éclater au cœur de l’Europe, qui ravive les pires traumatismes du passé ; des menaces de cataclysme nucléaire sont constamment agitées, alors qu’on les croyait définitivement écartées ; un bras de fer planétaire se déroule, opposant l’Occident à la Chine et à la Russie… Il est clair qu’un bouleversement majeur est en train de se produire, qui affecte déjà notre mode de vie, et qui remet en cause les fondements mêmes de notre civilisation. Chacun en a conscience, mais personne encore n’a contemplé cette crise avec la profondeur de champ qu’elle mérite.
Comment en est-on arrivé là ? Amin Maalouf remonte, dans ce livre, aux origines de ce nouvel affrontement entre l’Occident et ses adversaires, en retraçant l’itinéraire de quatre grandes nations : d’abord le Japon de l’ère Meiji, qui fut le premier pays d’Asie à défier la suprématie des nations « blanches », et dont la modernisation accélérée fascina l’humanité entière, notamment les autres pays d’Orient, qui tous rêvèrent de l’imiter ; puis la Russie soviétique, qui constitua, pendant trois-quarts de siècle, une formidable menace pour l’Occident, son système et ses valeurs, avant de s’effondrer ; ensuite la Chine, qui représente en ce vingt-et-unième siècle, par son développement économique, par son poids démographique et par l’idéologie de ses dirigeants, le principal défi à la suprématie de l’Occident ; et enfin les Etats-Unis, qui ont tenu tête à chacun des trois « challengers », et qui sont devenus, au fil des guerres, le chef suprême de l’Occident et la première superpuissance planétaire.
L’ensemble de ces récits constitue une grande fresque historique qui éclaire, comme on ne l’avait jamais vu jusqu’ici, les enjeux des conflits en cours, les motivations des protagonistes, et les étranges paradoxes de notre époque.
En exergue du livre, l’auteur cite cette parole si pertinente de Faulkner : « Le passé ne meurt jamais. Il ne faut même pas le croire passé. »
Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=cpt7y3DwzKY
Le naufrage des civilisations
Maalouf, Amin
Bog
På lager
Divers
Biographies - Essais
Fransk
Depuis plus d’un demi-siècle, Amin Maalouf observe le monde, et le parcourt. Ses intuitions se révèlent des prédictions, tant il semble avoir la prescience des grands bouleversements de l’Histoire. Il s’inquiétait il y a vingt ans de la montée des « identités meurtrières » ; il y a dix ans du « dérèglement du monde ». Dans ce livre puissant et ample, il fait œuvre de spectateur engagé et de penseur, mêlant récits et réflexions, racontant parfois des événements majeurs dont il s’est trouvé être l’un des rares témoins oculaires, puis s’élevant en historien au-dessus de sa propre expérience afin de nous expliquer par quelles dérives successives l’humanité est passée pour se retrouver ainsi au seuil du désastre. Un sursaut s’impose, espère-t-il. Le paquebot des hommes ne peut continuer à naviguer ainsi vers sa perte. Un conteur hors pair. RFI. Un essai passionnant. Le Figaro. Prix Aujourd’hui 2019. Prix spécial du jury du prix du livre géopolitique 2019.
Léon l'Africain
Maalouf, Amin
Bog
Cette autobiographie imaginaire part d’une histoire vraie.
En 1518, un ambassadeur maghrébin, de retour d’un pèlerinage à La Mecque, est capturé par des pirates siciliens, et offert en cadeau à Léon X. Ce voyageur s’appelait Hassan al-Wazzan. Il devint le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l’Africain. Sa vie, que ponctuent les grands événements de son temps, est fascinante: il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d’où il a dû fuir l’Inquisition, en Égypte lors de la conquête du pays par les Ottomans, en Afrique noire à l’apogée de l’empire de l’Askia Mohamed Touré, enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu’au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint.
Homme d’Orient et d’Occident, homme d’Afrique et d’Europe, on pouvait difficilement trouver personnage dont la vie corresponde davantage à l’époque étonnante que fut le xvie siècle.
Le premier siècle après Béatrice
Maalouf, Amin
Bog
Que peut-il arriver lorsque des sortilèges millénaires se conjuguent à une science moderne aussi performante que dépourvue d’éthique ? Au départ, il y a de mystérieuses fèves, réputées favoriser les naissances de garçons, trouvées par le narrateur sur un marché égyptien.
Puis c’est la raréfaction, un peu partout, des naissances féminines. Commence alors l’épopée d’un homme passionnément attaché à la « féminité du monde »…
Le romancier de Samarcande (prix des Maisons de la Presse 1988) et des Jardins de lumière, prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios, nous conte ici avec tendresse et humour une fable sur la folie des hommes.
Le rocher de Tanios
Maalouf, Amin
Bog
« Le destin passe et repasse à travers nous, comme l'aiguille du cordonnier à travers le cuir qu'il façonne. » Pour Tanios, enfant des montagnes libanaises, le destin se marque d'abord dans le mystère qui entoure sa naissance : fils de la trop belle Lamia, des murmures courent le pays sur l'identité de son vrai père. Le destin passera de nouveau, dans ces années 1830 où l'Empire ottoman, l'Egypte, l'Angleterre se disputent ce pays promis aux déchirements, le jour où l'assassinat d'un chef religieux contraindra Tanios à l'exil...
Mêlant l'histoire et la légende, la sagesse et la folie des hommes, le romancier (aujourd'hui membre de l'Académie Française) de Léon l'Africain et du Premier Siècle après Béatrice nous entraîne dans un prodigieux voyage romanesque qui lui a valu le prix Goncourt 1993.
Les croisades vues par les Arabes
Maalouf, Amin
Bog
Juillet 1096 : il fait chaud sous les murailles de Nicée.
À l’ombre des figuiers, dans les jardins fleuris, circulent d’inquiétantes nouvelles : une troupe formée de chevaliers, de fantassins mais aussi de femmes et d’enfants marche sur Constantinople. On raconte qu’ils portent, cousues sur le dos, des bandes de tissu en forme de croix. Ils clament qu’ils viennent exterminer les musulmans jusqu’à Jérusalem et déferlent par milliers. Ce sont les « Franj ».
Ils resteront deux siècles en Terre sainte, pillant et massacrant au nom de Dieu. Cette incursion barbare de l’Occident au cœur du monde musulman marque le début d’une longue période de décadence et d’obscurantisme. Elle est ressentie aujourd’hui encore, en terre d'islam, comme un viol.
Les désorientés
Maalouf, Amin
Bog
Dans Les Désorientés, je m'inspire très librement de ma propre jeunesse. Je l'ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur. Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n'est entièrement imaginaire. J'ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs. Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue. Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un d'eux. Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les États-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses. A.M.
Entre le Zweig du Monde d’hier et le Barrès des Déracinés, notre académicien levantin nous entraîne dans les méandres de l’exil, du repentir et du retour impossible. Christian Makarian, L’Express.
Les identités meurtrières
Maalouf, Amin
Bog
På lager
Biographies - Essais
Fransk
Que signifie le besoin d’appartenance collective, qu’elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l’autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n’ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ?
Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l’histoire, l’actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d’identité. Il montre comment, loin d’être donnée une fois pour toutes, l’identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l’uniformisation planétaire et le repli sur la «tribu».
Nos frères inattendus
Nyhed
Maalouf, Amin
Bog
Alec, dessinateur d'âge mûr, et Ève, qui avait connu une éphémère célébrité pour avoir écrit un livre culte, sont les seuls occupants d'un îlot de la côte atlantique. Ils ne se fréquentent pas, jusqu'au jour où une panne inexplicable de tous les moyens de communication les contraint à sortir de leur jalouse solitude. D'où vient ce black-out ? La planète a-t-elle été victime d'un cataclysme, d'un conflit nucléaire ? Grâce à son vieil ami Moro, devenu l'un des proches conseillers du président des États-Unis, Alec parvient à dénouer peu à peu le fil du mystère.
La rencontre tumultueuse de nos contemporains déboussolés avec des « frères inattendus » est si étrange que l'Histoire ne pourra plus jamais reprendre son cours antérieur...
Amin Maalouf suscite la réflexion sans jamais altérer notre plaisir à lire un roman à suspense. Le Point.
L’académicien humaniste aborde des thèmes fort sérieux sans jamais pontifier. L’Express.
Samarcande
Maalouf, Amin
Bog
Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire.
Samarcande, c'est l'Orient du xixe siècle et du début du xxe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes.
Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au xie siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard.
Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie, Amin Maalouf, l'auteur de Léon l'Africain, nous ravit par son extraordinaire talent de conteur.
African psycho
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
« J'ai décidé de tuer Germaine le 29 décembre. J'y songe depuis des semaines parce que, quoi qu'on dise, tuer une personne nécessite une préparation à la fois psychologique et matérielle. »
Grégoire Nakobomayo est un « enfant ramassé », un orphelin. Tout comme son « idole et Grand Maître », le terrible Angoualima, serial killer qui défie le pays et fait la une des journaux. Grégoire cherche à commettre son premier grand crime pour devenir aussi célèbre qu'Angoualima. Mais voilà... n'est pas serial killer qui veut...
Un roman très remarqué à sa sortie, par l'auteur de Verre cassé (prix Ouest France Étonnants Voyageurs, prix des Cinq Continents, prix RFO du livre en 2005). D'origine congolaise, Alain Mabanckou est une des nouvelles voix incontournables de la littérature française.
Black Bazar
Mabanckou, Alain
Bog
Le héros de Black Bazar est un dandy africain de notre temps, amoureux des cols italiens et des chaussures Weston, qui découvre sa vocation d'écrivain au détour d'un chagrin d'amour.
Naviguant entre complainte et dérision, il brosse avec truculence un tableau sans concession du monde qui l'entoure. Tour à tour burlesque et pathétique, son récit va prêter sa voix à toute une galerie de prersonnages étonnants, illustrant chacun à leur manière la misère et la grandeur de la condition humaine.
Un roman à la verve endiablée, tournant le dos aux convenances et aux idées reçues, par l'une des voix majeures de la littérature francophone actuelle.
Congo Brazzaville
Demain j'aurai vingt ans
Mabanckou, Alain
Bog
Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de « l'immortel Marien Ngouabi », chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste ; l'ami Lounès, dont la sœur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges...
Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d'images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.
Préface de J. M. G. Le Clézio
Le monde est mon langage
Mabanckou, Alain
Bog
Courts récits, interviews et rencontres : Alain Mabanckou donne un nouvel horizon à notre langue. De Pointe-Noire à Cuba, de Madagascar à Montréal, il interroge inconnus et célébrités sur leur rapport à la francophonie. Poète exilé, clochard céleste, écrivain de la brousse, tous ont ce point commun : ils trouvent dans le français un langage universel, la littérature.
« En ces temps de repli identitaire, il est bon de le constater : la littérature d'expression française est un monde, et sa richesse tient à l'échange entre les cultures. »
Télérama
Le sanglot de l'homme noir
Mabanckou, Alain
Bog
Suffit-il d’être Noirs pour être frères ? Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais et un Noir né à Paris, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être réduits ? Et la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation (esclavage, colonisation, immigration)… Dans cet essai, Alain Mabanckou refuse de définir l’identité noire par les larmes et le ressentiment.
Alain Mabanckou est essayiste, poète et romancier. En 2015, il a été professeur de création artistique au Collège de France. Il est notamment l’auteur de Petit Piment, Mémoires de Pointe-Noire et Le monde est mon langage.
« Un texte qui fait fi de tout politiquement correct. »
L’Humanité
Les petits-fils nègres de Vercingétorix
Mabanckou, Alain
Bog
Ancienne colonie d'Afrique centrale, la république du Viétongo est en proie à une terrible guerre civile. Le président Kabouya a perdu le pouvoir après un coup d'État, et Vercingétorix, le chef rebelle, se lance dans une entreprise de reconquête. Fuyant les violences avec sa fille, Hortense Iloki relate dans son journal les événements de cette guerre et reconstitue son passé en miettes.
«Au Nord comme au Sud du Viétongo, la mort est la plus noble des délivrances.»
Mémoires de porc-épic
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Pour tuer ceux qui se dressent sur son chemin, Kibandi fait appel à son double animal : un porc-épic. La petite bête, philosophe, malicieuse, armée de ses redoutables piquants, exécute les souhaits macabres de son maître. Le couple meurtrier sillonne l’Afrique jusqu’au jour où Kibandi rencontre bien plus redoutable que lui…
Né au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou vit aux États-Unis où il enseigne la littérature francophone. Après le succès critique et populaire de Verre Cassé, disponible en Points, Mémoires de porc-épic a été couronné par le prix Renaudot en 2006.
Tais-toi et meurs
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Fraîchement débarqué de son Congo natal sous un faux nom, Julien Makambo est accueilli à Paris par Pedro, figure de proue du milieu congolais et roi de la « sape », qui prend le jeune Candide sous son aile. Entre petites magouilles et combines souterraines, les affaires tournent à Château-Rouge et Julien mène la belle vie... jusqu'à ce maudit vendredi 13, ou il se retrouve mêlé malgré lui à la défenestration d'une jeune femme.
En lingala, Makambo signifie « les ennuis ». Et face aux ennuis, une seule règle ici : Tais-toi et meurs.
« Goncourisé pour l'ensemble de son oeuvre, voilà [Alain Mabanckou] au polar, invariablement excellent. Une galerie de portraits incroyables. Un régal ! »Le Point
« L'auteur [a] l'art et la manière de nous tenir en haleine tout en nous apprenant beaucoup sur la vie de la "communauté" africaine à Paris.» L'Humanité
Verre cassé
Mabanckou, Alain
Bog
Ikke på lager
Francophonie
romans
Fransk
Verre Cassé est un client assidu du Crédit a voyagé, un bar congolais crasseux. Un jour, le patron lui propose d'écrire les histoires héroï-comiques des habitués, une troupe d'éclopés aux destins pittoresques... Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous offre le portrait truculent d'une Afrique drôle et inattendue.
Lettres
Madame de Sévigné
Bog
Les lettres de la marquise de Sévigné sont considérées aujourd’hui comme l’un des plus beaux témoignages sur le siècle de Louis XIV. D’une plume alerte et enjouée, l’épistolière raconte à ses nombreux correspondants les grands événements de son temps, du procès du surintendant Fouquet à l’exécution des grandes empoisonneuses. Mais cette correspondance est surtout le plus vibrant témoignage d’amour d’une mère à sa fille, à qui la marquise enverra des centaines de lettres pour lui faire part aussi bien des derniers potins de la ville que de sa tendresse sans limite.
Lettres choisies (présentées et annotées pour les collèges)
Marx et la poupée
Madjidi, Maryam
Bog
Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint son père en exil à Paris. À travers ses souvenirs d’enfance, elle décrit l’abandon du pays, l’éloignement familial, la perte de ses jouets – donnés aux enfants
pauvres de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes – et l’effacement progressif du persan.
Fable et journal, Marx et la poupée raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, comme rempart, comme moyen de socialisation et comme arme de séduction massive.
Commentaire GM :
Même quand on a 6 ans, l'exil, ça n'est pas simple !
Bien écrit mais facile à lire, réel mais poétique, ce roman autobiographique se lit d'une traite !
Pour que je m'aime encore
Nyhed
Madjidi, Maryam
Bog
Maryam a 13 ans. L’adolescence, elle la traverse dans la rage. Rage contre l’ennui. L’ennui suffocant de Drancy où ses parents, originaires d’Iran, se sont établis. Assauts contre son corps récalcitrant, contre lequel elle mène une guerre sans merci. Combats et luttes intestines au collège pour faire sa place au milieu des gars de la cité. Une seule idée fixe la porte. Fuir. Franchir le périphérique. Rejoindre une grande école qui permette un avenir. L’herbe y sera-t-elle plus verte ?
Maryam Madjidi est née en 1980 à Téhéran, elle quitte l’Iran à l’âge de 6 ans pour vivre à Paris, puis à Drancy. Elle enseigne le français à des élèves non francophones. Son premier roman, Marx et la poupée a reçu le prix Goncourt du premier roman et le prix Ouest-France Étonnants voyageurs 2017.
Au creux des apparences - Pour une éthique de l'esthétique
Maffesoli, Michel
Bog
På lager
Biographies - Essais
Fransk
TILBUD
Il y a un hédonisme du quotidien, irrépressible et puissant, qui sous-entend et soutient toute vie en société. À certaines époques, cet hédonisme a été marginalisé et confiné dans une rôle subalterne. À d'autres, au contraire, il est devenu le pivot à partir duquel s'organisait toute la vie sociale : ce qui. très précisément, est en train de se produire dans les sociétés de la postmodernité.
D'où ce livre. Pour comprendre le présent et apprendre à déchiffrer ses manifestaions les plus insaisissables, pour approcher des phénomènes jugés, trop souvent, secondaires ou négligeables : le frivole, l'émotion, l'apparence... toutes choses qui ont profondément modifié la politique, la vie de l'entreprise, la communication, la publicité, la consommation, et qui, finalement, pourraient se résumer dans le mot d'"esthétique".
Au creux des apparences : parce que le lien social est désormais tissé dans les fires de l'émotionnel et que, sous nos yeux, s'ébauche le modèle d'une nouvelle manière d'être.
Bonjour paresse - De l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise
Maier, Corinne
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
Essai bonnet de nuit ou manuel de management ? Non. Bonjour paresse est là pour dire enfin la vérité. Et voici : la grande entreprise, personne n'y croit plus. La foi nous a quittés, nous autres naguère chevaliers combattants de l'Ordre de la Firme. À présent les cadres moyens, petits boulons dans une machine jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde à la fin du mois. Mais alors, que faire ? Rien surtout ! affirme ce livre. Soyons individualistes et inefficaces en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle société advienne où chacun cultivera essentiellement son jardin et conservera un à-côté accessoire dans une structure, en vue d'obtenir une petite feuille de paie indispensable à la survie.
Analyser les textes de communication
Maingueneau, Dominique
Bog
Vivre dans le monde contemporain, c’est être confronté à une multitude de textes éphémères : tracts, journaux, affiches… Énoncés survolés, rarement lus au sens plein du mot. C’est ce type de textes, extraits pour la plupart de la presse et de la publicité, que cet ouvrage apprend à étudier.
L’auteur s’attache à relier les propriétés des textes à leur situation de communication en utilisant les outils élaborés récemment par l’analyse du discours. Il donne en particulier toute leur importance aux genres de discours et à leur mise en scène. Des publicités de magazines aux articles de L’Équipe, des comptes rendus de films au Guide du routard, il nous invite à lire différemment les messages du monde dans lequel nous vivons.
Paru en 1998 et considérablement enrichi au fil des années, ce manuel est devenu un instrument de travail précieux pour les étudiants qui, dans des filières très diverses, sont amenés à analyser des textes sans avoir reçu de formation spécifique en sciences du langage.
L'ancien calendrier d'un amour
Nyhed
Makine, Andreï
Bog
« Qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance. » Baudelaire Tel serait l’esprit de cette saga lapidaire – un siècle de fureur et de sang que va traverser Valdas Bataeff en affrontant, tout jeune, les événements tragiques de son époque. Au plus fort de la tempête, il parvient à s’arracher à la cruauté du monde grâce à une passion clandestine, entre l’ancien calendrier de la Russie impériale et la nouvelle chronologie imposée par les « constructeurs de l’avenir radieux ». Chef-d’œuvre de concision, ce roman sur la trahison, le sacrifice et la rédemption nous fait revivre, à hauteur d’homme, les drames de la grande Histoire. Mais, au-delà des atroces comédies humaines, une trame secrète nous libère de leur emprise et rend infinie la fragile brièveté d’un amour blessé.
Une parenthèse enchantée. Denis Cosnard, Le Monde des livres.
L’auteur du Testament français, prix Goncourt 1995, réussit la prouesse de reconstituer en moins de deux cents pages une existence aussi riche que trépidante, épique et spectaculaire. Christian Authier, Le Figaro littéraire.
Le testament français
Makine, Andreï
Bog
« Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois de misère et d'errances, mon rêve fou ressemblerait de près à cette bravade. J'imaginerais une femme vêtue de noir qui, aux toutes premières heures d'une matinée d'hiver sombre, entrerait dans une petite ville frontalière [...]. Elle pousserait la porte d'un café au coin d'une étroite place endormie, s'installerait près de la fenêtre, à côté d'un calorifère. La patronne lui apporterait une tasse de thé. Et en regardant, derrière la vitre, la face tranquille des maisons à colombages, la femme murmurerait tout bas : "C'est la France... Je suis retournée en France. Après... après toute une vie." »
Le testament français
Makine, Andreï
Bog
Le testament français, c’est l’héritage d’amour et de culture que Charlotte a transmis à son petit-fils russe. Il permet à celui-ci de connaître la France, notamment sa littérature, de la rêver, et bientôt d’y aspirer. Avec ce grand roman, Andreï Makine donnait vie à un magnifique personnage de grand-mère, en même temps qu’il esquissait sa propre histoire.
Fait unique, le prix Médicis, le prix Goncourt et le prix Goncourt des lycéens couronnèrent le livre. Son auteur faisait une entrée remarquée dans le paysage littéraire français.
En Amazonie - Infiltré dans "le meilleur des mondes"
Malet, Jean-Baptiste
Bog
Édition augmentée
Pour son pic d’activité, à l’approche des fêtes de Noël, Amazon recrute des milliers d’intérimaires. Pour la première fois en France, un journaliste décide d’infiltrer un entrepôt logistique du géant du commerce en ligne. Il intègre l’équipe de nuit. Après avoir souscrit au credo managérial et appris la novlangue de l’entreprise, c’est la plongée dans la mine : il sera pickeur, chargé d’extraire de leurs bins (cellules) des milliers de « produits culturels », amassés sur des kilomètres de rayonnages, marchandises qu’il enverra se faire emballer à la chaîne par un packeur assigné à cette tâche. Chaque nuit, il courra son semi-marathon, conscient de la nécessité de faire une belle performance, voire de battre son record, sous le contrôle vigilant et constant des leads (contremaîtres), planqués derrière des écrans...
Jean-Baptiste Malet nous entraîne de l’autre côté de l’écran, une fois la commande validée. La librairie en ligne n’a plus rien de virtuel, l’acheteur ne pourra plus dire qu’il ignorait tout de la condition faite aux « amazoniens ».
« Un univers incroyable aux accents totalitaires », Frédéric Roussel, Libération.
« Amazon transforme ses recrues en ‟robots” », Dominique Nora, Le Nouvel Observateur.
« Une enquête choc. On réfléchira désormais avant de cliquer », Vladimir de Gmeline, Marianne.
Jean-Baptiste Malet est journaliste.
Commentaire GM : j'espère moi aussi que ce livre fera réfléchir... et que les clients d' Amazon, ne pouvant plus s'endormir sur des illusions, se regarderont en face et se verront tels qu'ils sont : favorisant le chômage et privilégiant l'esclavage et l'évasion fiscale !
En famille
Malot, Hector
Andet
På lager
FLE
Fransk
Lectures faciles A1
A1
Dans une roulotte, une jeune femme meurt abndonnant sa petite fille, Perrine. La fillette doit désormais aller seule le long des chemins peuplés d'êtres étranges... jusqu'au jour où elle rencontre M. Vulfran.
M. Vulfran dirige les usines de Maurecourt. Il a un fils unique, Edmond, parti pour les Indes, dont il n'a plus de nouvelles. Le vieil homme s'attache à Perrine...
Audio en ligne et téléchargeable inclus.