Les Heures souterraines
Vigan, Delphine de
Bog
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit.
Les jolis garçons (Mark Stevenson)
Vigan, Delphine de
Bog
Une femme parle d'elle et de son amour perdu. Qui est-elle ? Nous ne le savons pas. À qui parle-t-elle ? Nous le découvrons peu à peu. Pourquoi est-elle tenue de parler ainsi ? Nous ne l'apprendrons qu'à la fin du livre. C'est en effet au lecteur de reconstituer le fil de cette histoire,qui nous fait réfléchir sur les limites floues entre réalité et fiction et nous montre ce que nous pouvons devenir si nous nous laissons entraîner par nos passions.
Les loyautés
Vigan, Delphine de
Bog
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l’enfance violentée, s’inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages. Sobre, subtil, d’une force magistrale.
On ne lâche pas ce roman qu’on lira d’une traite. L’Express.
Delphine de Vigan décrit avec une rare acuité les relations qui se tissent et se nouent entre les êtres. Le Figaro.
Son propos est aussi rêche que sa voix est douce. À travers ces lignes, on sent qu’elle revient de loin, de ces années où « rien ne s’oppose à la nuit ». C'est peut-être pour ça qu'elle est montée si haut et si magnifiquement dans sa façon d'écrire le monde. Elle.
Delphine de Vigan ne juge rien ni personne. Elle s'interdit toute forme de compassion, et ne tire aucune morale. Elle témoigne, et c'est l'essentiel. BibliObs.
Commentaire GM : Souffrances de parents en crise, souffrances qu'ils infligent, volontairement ou non, à leurs enfants... Droit ou devoir des adultes qui entourent ces enfants de s'immiscer...
No et moi (Édition pédagogique)
Vigan, Delphine de
Bog
L'OEUVRE INTÉGRALE ANNOTÉE
:Enfant précoce, Lou Bertignac a treize ans et deux classes d’avance.
En décalage avec les lycéens qui l’entourent, elle s’évade par des lectures, des expériences fantaisistes, et rêve d’une grande amitié. C’est alors que sa route croise celle de Nolwenn, une jeune fi lle à peine plus âgée qu’elle mais sans abri. Cette rencontre va changer sa vie.
DOSSIER THÉMATIQUE :
LA RENCONTRE
PAR RENAUD PEZON
• Biographie de l’auteur, histoire de l’oeuvre
• La rencontre et la découverte de l’amitié
• La rencontre des milieux sociaux
• La rencontre, un nouvel espoir qui se dessine ?
PROLONGEMENTS INTERDISCIPLINAIRES :
• Histoire des arts
• Enseignement moral et civique
• Cinéma
LE + POUR L’ORAL :
en partenariat avec Audiolib des extraits de l’oeuvre lus par des comédiens et accessibles grâce à des flashcodes.
Vocabulaire, exercices écrits et oraux, groupements de textes et lecture d’images autour de l’oeuvre
de_vigan_no_et_moi_extrait.pdf
No et moi (extraits)
Vigan, Delphine de
Bog
En lien avec l’objet d’étude « Dénoncer les travers de la société » du programme de français en 3e, le récit, par Delphine de Vigan, de la naissance d'une amitié avec une jeune SDF. Dans une version abrégée, annotée et commentée pour les 3e.
Le récit
• Lou Bertignac, élève de seconde à Paris, rencontre No, une jeune SDF, pour un exposé sur le thème des sans-logis. Au fil des rencontres, les deux adolescentes deviennent amies et Lou décide de venir en aide à No.
• Récit d'une rencontre et de la naissance d'une amitité, ce roman est aussi celui d'un engagement face à la question de la grande pauvreté.
L'auteur
Écrivain contemporain, Delphine de Vigan a inventé un style et des personnages qui lui permettent d'aborder, de manière concrète et sensible, des sujets de société pourtant complexes : tels la pauvreté, l'anorexie ou le harcèlement au travail. Plus récemment, elle a entrepris de raconter l'histoire de sa famille. Récompensée par de nombreux prix, traduite dans le monde entier, elle poursuit actuellement son travail de création à Paris.
Les compléments pédagogiques
• Soigneusement annoté, le récit de Delphine de Vigan est associé à un dossier illustré, qui comprend :
- un guide de lecture, intitulé « Un récit d'adolescence sur une question de société ", avec des repères, un parcours de l'œuvre et un groupement de documents sur le thème des révoltes de l'adolescence,
- une enquête d'histoire des arts sur la représentation des exclus, de la Renaissance jusqu'à l'hyperréalisme.
• Et, sur www.classiquesetcie.com, un guide pédagogique et des fiches photocopiables pour l'enseignant.
Un soir de décembre
Vigan, Delphine de
Bog
Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l’envie d’écrire, le premier roman, le succès, les lettres d’admirateurs… Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d’une passion ancienne qu’il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l’écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive ? et trompeuse.
Contes au fer rouge
Villiers de l'Isle-Adam
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
Cette anthologie présente des joyaux de concision tirés des Contes cruels et des Nouveaux contes cruels, ainsi que deux textes extraits du recueil Tribulat Bonhomet. Comment résister à la stressante «Torture par l'espérance», ne pas rire jaune à la lecture des troublantes satires que sont «Deux augures» ou «L'affichage céleste» ? Comment ne pas succomber aux charmes mortifères de cette fantasmatique «Véra», de cet étrange récit qu'est «L'intersigne» ? Comment ne pas avoir l'irrépressible envie de tordre, une bonne fois pour toutes, le cou de cet ignoble Tribulat Bonhomet, incarnation de la bêtise et de la bassesse ?... Qu'elle soit fantastique ou réaliste, idéaliste ou sarcastique, l'écriture de Villiers de l'Isle-Adam, magnifiée dans chacun de ses textes, affirme plus que jamais son étonnante modernité.
Frères humains qui après nous vivez... (Ballades et testaments)
Villon, François
Bog
Poète de contrastes et de transgressions, François Villon allie une mélancolie poignante au rire le plus insolent, comme pour mieux tenir à distance le spectre de la mort.
Cette anthologie reproduit l’intégralité du Lais, le Testament abrégé et une sélection de ballades : autant de poèmes aux jeux et aux significations inépuisables.
TOUT POUR COMPRENDRE
• Notes lexicales
• Biographie de l’auteur
• Contexte historique et littéraire
• Genre de l’œuvre
• Pour mieux interpréter
• Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
• Explications linéaires guidées
• Sujet de dissertation
• Histoire des arts
GROUPEMENT DE TEXTES
• Être poète derrière les barreaux
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Les larmes secrètes
Nyhed
Volot, Frédérique
Bog
C'est au coeur des Vosges, à Monthureux-sur-Saône, qu'Émile et Léontine tiennent le chaleureux Hôtel de la Gare. Un paradis de forêts et d'inépuisables découvertes pour leur petit-fils Jeannot qui goûte à la liberté dès l'été venu.
À Paris où vit le petit garçon avec ses parents, l'occupation allemande est de plus en plus oppressante. Après un exode raté en juin 1940, la famille, déjà bousculée, va être marquée par sa rencontre avec des réfugiés russes qui ont fui la révolution bolchevique. Ceux-ci ont adopté leur pays d'accueil, trouvé du travail dans des usines, tout en gardant leur âme slave. Parmi eux, le jeune Niki, épris de liberté, Iakov et sa fille Ioulia au passé très éprouvé...
Sous l'oeil de Jeannot, à la maturité naissante, des destins croisés, entre Histoire et chronique humaine, tragédie et espoir, se déploient au fil d'un roman grave et généreux.
På lager
romans
Philosophie
Fransk
Pour avoir embrassé la jolie Cunégonde, Candide est chassé du royaume de Thunder-ten-tronckh. Commence alors pour lui un long voyage qui lui fait sillonner les mers et les continents, accompagné de son valet Cacambo et de son précepteur Pangloss. Sur son chemin, il découvre la sombre réalité d’un monde où règnent la violence et l’intolérance.
D’une plume allègre et incisive, Voltaire compose un conte philosophique qui continue à aiguiser l’esprit critique des lecteurs d’aujourd’hui.
Groupements de textes :
1. Qu’est-ce que les Lumières ?
2. L’utopie : du rêve au cauchemar
Dossier pédagogique de Sharmila Marius-Beaumont
Le destin mouvementé de Candide et des autres personnages contredit la théorie philosophique de l'optimisme, selon laquelle tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, mais sans la détruire tout à fait
L'Affaire du chevalier de La Barre
Voltaire
Bog
Abbeville, 1765. Le chevalier de La Barre est accusé d'avoir profané une statue du Christ. Victime d'un règlement de comptes, condamné sans preuves et au mépris de la loi, le jeune homme est torturé, décapité et brûlé avec, entre les mains, un livre interdit, le Dictionnaire philosophique d'un certain Voltaire…
Directement mis en cause dans cette affaire, Voltaire s'insurge et utilise sa meilleure arme pour dénoncer l'injustice : sa plume.
På lager
romans
Philosophie
Fransk
« On m’a toujours appelé l’Ingénu [...] parce que je dis toujours naïvement ce que je pense, comme je fais tout ce que je veux. »
Venu du Canada, débarque sur nos côtes un jeune homme à l’humeur vagabonde. On s’émerveille de son bon sens et de son honnêteté, on le reconnaît bas-breton par miracle, on le convertit, on le baptise. Les malentendus ne font que commencer.
En France, tout surprend ce prétendu sauvage : nos usages, nos mœurs, nos idées.
Pour nous révéler nos ridicules et nos vices, dénoncer l’obscurantisme et l’oppression. Voltaire adopte le point de vue d’un témoin naïf et sagace. D’où ce perpétuel humour, ce style enchanteur et éclatant de gaieté.
Lire aujourd'hui Zadig, ce n'est pas seulement partager les aventures orientales d'un jeune Babylonien en quête de bonheur. C'est aussi accepter le rire salutaire de Voltaire, c'est découvrir ses interrogations et parfois ses inquiétudes sur la condition humaine. C'est enfin être invité à poursuivre, à l'aube du XXIe siècle, le combat toujours nécessaire contre toutes les formes de fanatisme et d'intolérance.
Texte intégral + dossier : avant d'aborder l'œuvre & approfondir.
Zaïre - Le fanatisme ou Mahomet le prophète - Nanie ou l'Homme sans préjugé - Le café ou l'Écossaise
Voltaire
Bog
Rien n'approche, dans l'histoire du théâtre, le naufrage du répertoire voltairien après un siècle de gloire, qui l'égala à Corneille et Racine, et le fit jouer dans tout le monde occidental, d'Amérique en Russie. Dans notre mémoire, l'ironie a terrassé le pathétique, la prose le vers, sans pour autant sauver les comédies, où le rire se mêle d'ailleurs aux larmes. À elle seule, la curiosité devant des métamorphoses aussi inouïes, un désastre aussi saisissant, devrait suffire à justifier ce choix de quatre pièces pratiquement indisponibles - deux célèbres tragédies, une comédie sentimentale en décasyllabes, une espèce de drame bourgeois en prose. Mais notre désir va plus loin que le légitime souci de comprendre la chute de la maison Voltaire après tant de splendeur. Nous espérons contribuer à un retour de Voltaire dramaturge dans les lycées et les universités, et pourquoi pas sur les planches. Car en ne voulant retenir du siècle des Lumières que Marivaux et Beaumarchais, c'est un pan tout entier de notre culture et de notre patrimoine théâtral qu'on jette à la voirie, comme autrefois les acteurs non repentis. On supplie Messieurs les directeurs de troupe, Messieurs les metteurs en scène, Messieurs les comédiens, de s'intéresser un peu à la mémoire de leur profession.
14 juillet
Vuillard, Éric
Bog
Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l’ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, menacés d’une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon.
Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d’émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres…
Parce que c’est depuis la foule sans nom que l’on comprend le soulèvement d’un peuple, Éric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu’est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistrale qui redonne vie à cette grande journée pétrifiée par le temps. Un livre flamboyant, où notre fête nationale retrouve sa beauté tumultueuse.
La prise de la Bastille est l’un des évènements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu’elle fut écrite par les notables, depuis l’Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n’y étaient pas. 14 Juillet raconte l’histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.
“ De la Bastille, il ne reste rien. La démolition du bâtiment commença dès la nuit du 14 juillet 1789. De l’événement, nous avons les récits du temps. Les députations de notables qui se rendirent à la citadelle et les délibérations de l’Hôtel de Ville y prennent une importance démesurée. On nous raconte la prise de la Bastille du point de vue de ceux qui n’y étaient pas ; et qui vont devenir nos représentants. Ils n’y étaient pas et ne souhaitaient d’ailleurs pas que la Bastille tombe. Ils firent même tout pour l’empêcher. Mais ils ont laissé des témoignages. Car ces gens-là savaient écrire.
Il fallait donc retrouver les relations des gens ordinaires, s’appuyer sur le récit personnel de leur participation à l’émeute du 14 Juillet. Il fallait éviter tout surplomb, afin de ne pas écrire un 14 Juillet vu du ciel. En m’en tenant aux récits méprisés, écartés, j’ai voulu me fondre dans la foule. Et puisque c’est bien le grand nombre anonyme qui fut victorieux ce jour-là, il fallait également fouiller les archives, celles de la police, où se trouve la mémoire des pauvres gens.
L’Histoire nous a laissé un compte et une liste : le compte est de 98 morts parmi les assaillants ; et la liste officielle des vainqueurs de la Bastille comporte 954 noms. Il m’a semblé que la littérature devait redonner vie à l’action, rendre l’événement à la foule et à ces hommes un visage.
À une époque où un peuple se cherche, où il apparaît sur certaines places de temps à autre, il n’est peut-être pas inutile de raconter comment le peuple a surgi brusquement, et pour la première fois, sur la scène du monde.”
E. V.
Commentaire GM : très très impressionnée par ce petit livre qui nous fait suivre, tout simplement, des gens de ce 14 juillet et des jours qui l'ont précédé. En nous donnant des noms et quelquefois aussi les origines de ces participants, il réussi à nous mêler à eux. De lecteur, nous devenons acteur pour un jour !
Éric Vuillard poursuit avec Congo son entreprise de relecture de l’Histoire, qu’il tutoie au plus près, à hauteur d’homme, mettant en scène les balbutiements de l’époque coloniale pour dénoncer les travers de notre modernité.
L'ordre du jour
Vuillard, Éric
Bog
PRIX GONCOURT 2017
20 février 1933 : une fin d’après-midi à Berlin, dans les confortables salons du Palais du président du Reichstag. Une réunion secrète entre les plus grands industriels allemands et les hauts dignitaires nazis doit sceller le financement de la prochaine campagne électorale. Il y a là “le nirvana de l’industrie et de la finance” : Krupp, Opel, Siemens, Telefunken… De cette scène inaugurale procède un consentement irréversible qui aboutira au pire.
Au fil d’un récit intense et sidérant, l’écriture d’Éric Vuillard rend à l’engrenage des faits leur dérisoire et pathétique charge émotionnelle, la fragilité de l’instant. Et derrière les images triomphales de la Wehrmacht se découvrent, aux origines, de vulgaires marchandages, de tristes combinaisons d’intérêt.
Cette démonstration magistrale et grinçante doit nous rappeler que, le plus souvent, ce qui semble irrésistible, ce ne sont pas les circonstances, mais nos accomodements et les compromis des puissants.
Balbala
Waberi, Abdourahman, A.
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
TILBUD 30 DKK inkl. moms
Après la décolonisation, Djibouti, «confetti de l'Empire français», ancien comptoir pris en étau entre Éthiopie, Somalie et Érythrée, à l'embouchure de la mer Rouge, tâtonne à la recherche de son identité.
À Balbala, banlieue de Djibouti, pendant la guerre civile de 1991-1993, quatre personnages vont devenir l'emblème d'une jeunesse qui incarne une nouvelle identité djiboutienne : Waïs, marathonien de renommée internationale, Yonis, le médecin, Dilleyta, fonctionnaire en rupture de ban et poète, et Anab, compagne de Yonis et sœur de Waïs. Ensemble, ils éprouveront dans leur chair les limites de la liberté.
Construit comme une polyphonie, ce roman fait surgir une nouvelle conscience africaine.
Comment Wang-Fô fut sauvé et autres nouvelles
Yourcenar, Marguerite
Bog
Dossier et notes réalisés par Pierre-Louis Fort. Lecture d'image par Agnès Verlet
Dans ce Folioplus classiques, le texte intégral est enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
– Vie littéraire : La fascination de l'Orient
– L'écrivain à sa table de travail : Marguerite Yourcenar et la nouvelle
– Groupement de textes thématique : Figures féminines «de mères et d'amoureuses»
– Approche stylistique : Une nouvelle fantastique
– Chronologie : Marguerite Yourcenar et son temps
– Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
Neiges artificielles
Zeller, Florian
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
«J'avais toujours senti que j'étais à la recherche de quelqu'un de très précis, jusqu'au jour où j'avais découvert que c'était de moi-même. J'avais découvert l'amour; c'était l'amour-propre.» Il a perdu sa Lou et la recherche désespérément. Cette quête, c'est l'aventure intime universelle, l'exploration de ce qui reste lorsque la neige a fondu. Jusqu'à découvrir le grand secret: l'amour est une impasse, une immense comédie, il est mort depuis des siècles et, comme pour le reste, nous trichons.
Jacob, Jacob
Zenatti, Valérie
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
« Le goût du citron glacé envahit le palais de Jacob, affole la mémoire nichée dans ses papilles, il s’interroge encore, comment les autres font-ils pour dormir. Lui n’y arrive pas, malgré l’entraînement qui fait exploser sa poitrine trop pleine d’un air brûlant qu’elle ne parvient pas à réguler, déchire ses muscles raides, rétifs à la perspective de se tendre encore et se tendant quand même. »
Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement.
L’écriture lumineuse de Valérie Zenatti, sa vitalité, son empathie pour ses personnages, donnent à ce roman une densité et une force particulières.
Jusque dans nos bras
Zeniter, Alice
Bog
En France, en 2009, Alice, jeune Française d'origine algérienne, et son meilleur ami, Mad, Malien, choisissent de contracter un mariage blanc avec son ami Mad, jeune malien confronté aux lois sur l’immigration.
Pour Alice, cette décision constitue un déclencheur : dans quelle mesure sa propre histoire du racisme l'a-t-elle menée à accepter cet engagement ?
Cette chronique générationnelle explore avec humour la question de l’engagement mais aussi celle de l’identité.
Le texte (intégral) est suivi d'un appareil pédagogique et d’une interview exclusive d’Alice Zeniter, auteure couronnée du Goncourt des lycéens.
Livre récompensé par le prix de la Porte Dorée en 2010.
L'art de perdre
Zeniter, Alice
Bog
L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Sombre dimanche
Zeniter, Alice
Bog
Une maison en bois près de la gare Nyugati, à Budapest. C’est là, au bord des rails, que les Mándy vivent de génération en génération. Le jeune Imre grandit dans un univers opaque, mélancolique, de non-dits et de secrets, où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l’effondrement de l’URSS, qui fait entrer dans la vie d’Imre les sex-shops, le consumérisme, et Kerstin, une Allemande, incarnation de l’Ouest libre et heureux. Car si le régime a changé, Imre sait bien que ce bonheur-là n’est pas pour lui. Un roman à la poétique singulière, tout en dégradés de lumière et nostalgie, qui peint et révèle les êtres dans leurs contradictions et leur fragilité..
Alice Zeniter impose son récit avec sensibilité et générosité. Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.
Aussi captivant que touchant. Judith Korber, Metro.
Prix Livre Inter, prix des lecteurs de L’Express, prix Closerie des lilas.
Au bonheur des dames
Zola, Émile
Bog
« Je veux dans Au Bonheur des Dames faire le poème de l’activité moderne. […] En un mot, aller avec le siècle, qui est un siècle d’action et de conquêtes, d’efforts dans tous les sens. »
Avec ce roman qui raconte l’improbable amour entre une employée et son directeur, Zola évoque l’essor du commerce moderne, ses succès, mais aussi toutes ses dérives : les vols, les conditions de travail, les licenciements, la toute-puissance de la hiérarchie.
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- Notions littéraires : le naturalisme, le symbolisme
- Histoire des arts : l’impressionnisme
- Contextualisation : les travaux d’Haussmann, le développement des grands magasins
Voici, dans la France moderne et industrielle, les " Misérables " de Zola. Ce roman des mineurs, c'est aussi l'Enfer, dans un monde dantesque, où l'on " voyage au bout de la nuit ". Mais à la fin du prodigieux itinéraire au centre de la terre, du fond du souterrain où il a vécu si longtemps écrasé, l'homme enfin se redresse et surgit dans une révolte pleine d'espoirs.
C'est la plus belle et la plus grande œuvre de Zola, le poème de la fraternité dans la misère, et le roman de la condition humaine.
La conquête de Plassans
Zola, Émile
«Il détachait son cheval, dont il avait noué les guides à une persienne, lorsque l'abbé Faujas, qui rentrait, passa au milieu du groupe, avec un léger salut. On eût dit une ombre noire filant sans bruit. Félicité se tourna lentement, le poursuivit du regard jusque dans l'escalier, n'ayant pas eu le temps de le dévisager. Macquart, muet de surprise, hochait la tête, murmurant :
- Comment, mon garçon, tu loges des curés chez toi, maintenant ? Et il a un oeil singulier, cet homme. Prends garde : les soutanes, ça porte malheur ! »
La conquête de Plassans qui donne son titre au quatrième roman des Rougon-Macquart est l'ambition que précisément s'est fixée Faujas, prêtre bonapartiste ambitieux et sans scrupules, de s'assujettir la ville légitimiste, première étape de l'ascension à laquelle il aspire. Par son pouvoir croissant sur les esprits et sur les âmes, il met en oeuvre une stratégie satanique couronnée de succès - avant la catastrophe.
La faute de l'Abbé Mouret
Zola, Émile
Bog
Serge Mouret est le prêtre d’un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden.
Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.
La Fortune des Rougon
Zola, Émile
Bog
Dossier et notes par Philippe Delpeuch. Lecture d'image par Valérie Lagier
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’image, écho pictural de l’œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
• MOUVEMENT LITTÉRAIRE : Le naturalisme
• GENRE ET REGISTRE : Le roman historique
• L’ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : Roman des origines, origine du roman
• GROUPEMENT DE TEXTES : Émeutes et répressions
• CHRONOLOGIE : Émile Zola et son temps
• FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture