Infidèles
Taïa, Abdellah
Bog
Slima est prostituée. Son fils, Jallal, lui ramène des clients, des soldats de la base militaire de Salé au Maroc. Dans cette nuit sans fin qu'est leur existence règne une déesse venue d'Amérique. Blonde, du « feu sur sa tête », elle s'appelle Marilyn Monroe… S'inspirant de son mystère, Jallal et Slima, séparés par l'hypocrisie des hommes, vont s'inventer un destin dans une foi inédite en l'Islam.
« Un style incantatoire mêlé de poésie et de souffle. »
Le Figaro littéraire
L'armée du salut
Taïa, Abdellah
Bog
Dans une petite maison près de Rabat, Abdellah vit avec ses parents et ses huit frères et sœurs. Adolescent, il découvre la sensualité avec son frère aîné. Quand celui-ci tombe amoureux d’une femme, il se sent abandonné. Parti pour la Suisse, ce n’est pas la liberté tant espérée qu’il découvre, mais l’exclusion et les déceptions amoureuses…
« Le roman d’Abdellah Taïa, joue sur la sobriété, sur une manière de parler de sujets délicats, voire scandaleux, tabous. »
Le Monde
La vie lente
Taïa, Abdellah
Bog
Dans la France d'après les attentats de 2015, Mounir, Parisien homosexuel d'origine marocaine, vit dans une situation précaire. Il vient d'emménager rue de Turenne. Madame Marty, une vieille dame de 80 ans, survit difficilement au-dessus de chez lui dans un minuscule studio.
L'amitié entre ces deux exclus s'intensifie jusqu'au jour où elle vire au cauchemar. Excédée, madame Marty appelle la police pour arrêter Mounir.
Le jour du Roi
Taïa, Abdellah
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
À la vie, à la mort. Khalid et Omar, deux enfants de Salé, sont les deux moitiés d’un même fruit. Pourtant, tout les oppose. Khalid le riche, Omar le pauvre. Lorsqu’on a l’âge de courir dans les dunes jusqu’à en perdre la tête, l’argent et les différences sociales n’existent pas. Cette fragile insouciance ne résistera pas à la visite du roi Hassan II.
« Le lyrisme dépouillé d’Abdellah Taïa épouse parfaitement le tragique de la situation. »
Le Nouvel Observateur
Le rouge du tarbouche
Taïa, Abdellah
Bog
Abdellah le pressent : aucune chance, aucun avenir à Salé. Étudiant en lettres, il choisit de s’exiler à Paris. Loin de sa famille, loin de croyances d’un autre temps, il se sent enfin libre et prêt à assumer son homosexualité. Mais que vaut la liberté en regard de la solitude, des problèmes d’argent et des peines de cœur ? Depuis son studio à Barbès, Abdellah se prend à rêver de son Maroc.
« Abdellah Taïa, ancien enfant aux pieds nus des faubourgs miséreux de Salé, est devenu l’un des grands espoirs de la littérature francophone d’aujourd’hui. »
Le Nouvel Observateur
Mon Maroc
Taïa, Abdellah
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Publié en 2000 par les Éditions Séguier, « Mon Maroc » est le premier livre d’Abdellah Taïa. Des textes, des fragments et des souvenirs autour de son pays d’origine, de sa famille très nombreuse, pauvre, qu’il rédige dès son arrivée à Paris, en 1998, pour poursuivre ses études littéraires à la Sorbonne. Écrire ce passé avant que les années d’immigration en France ne le déforme. Écrire le premier monde, ses joies et ses désillusions. Mieux se connaître. Mieux résister.
Une mélancolie arabe
Taïa, Abdellah
Bog
Depuis le viol collectif auquel il a échappé en ce jour d’août, Abdellah, le garçon efféminé de Salé, court vers sa vie rêvée. Il court et tombe parfois, il meurt même. Puis renaît, se relève et repart vers d’autres lieux, d’autres amours. Salé, Marrakech, Paris, Le Caire : autant de cieux sous lesquels le corps de ce Marocain goûte, éprouve et chante sa mélancolie.
Abdellah Taïa est né au Maroc et vit à Paris
Un pays pour mourir
Taïa, Abdellah
Bog
Paris, été 2010. Zahira, une prostituée marocaine en fin de carrière, est une femme généreuse malgré les humiliations et la misère. Son ami Aziz, sur le point de changer de sexe, est dans le doute. Motjaba, un révolutionnaire iranien homosexuel qui a fui son pays, loge chez elle durant le mois du ramadan. Jusqu’au jour où Allal, son premier amour venu à Paris pour la retrouver, frappe à sa porte.
Né au Maroc, Adbellah Taïa vit à Paris
Vivre à ta lumière
Nyhed
Taïa, Abdellah
Bog
Trois moments dans la vie de Malika, une femme marocaine de la campagne. De 1954 à 1999. De la colonisation française à la mort du roi Hassan II.
Son premier mari est envoyé par les Français combattre en Indochine.
Dans les années 60, à Rabat, elle fait tout pour empêcher sa fille Khadija de devenir bonne dans la villa de Monique.
La veille du décès de Hassan II, un jeune voleur homosexuel, Jaâfar, entre chez elle et veut la tuer.
C’est Malika qui parle ici. Tout le temps. Elle raconte avec rage ses stratégies pour échapper aux injustices de l’Histoire. Survivre. Avoir une petite place.
Malika, c’est ma mère : M’Barka Allali Taïa (1930-2010). Ce livre lui est dédié.
Avec les fées
Nyhed
Tesson, Sylvain
Bog
L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. »
Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle de l’immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées.
Elles apparaissent parce qu’on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d’une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement.
Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j’allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux.
Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d’y voir. Je partais. Avec les fées.
La panthère des neiges
Tesson, Sylvain
Bog
« — Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène.
— Qui est-ce ?
— La panthère des neiges. Une ombre magique !
— Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.
— C'est ce qu'elle fait croire. »
Sylvain Tesson, invité par le photographe animalier Vincent Munier, parcourt le Tibet oriental. Il apprend l’art de l’affût dans l’hiver et le silence. L’espoir et la tension affleurent. Et si la bête ne se montrait pas ?
Le téléphérique et autres nouvelles
Tesson, Sylvain
Bog
Nouvelles
«Au fil des ans, les deux frères durcis par l’altitude avaient commencé à redouter l’approche du 24 décembre. Fêter la naissance du stoïcien crucifié par une bombance heurtait leur protestantisme. Et ces airs ravis des convives qui vous plantaient des couteaux dans le dos sitôt la porte fermée…
Ce soir, ils aspiraient à l’air sec, au vin clair, à la nuit pure. Ils allaient vivre un réveillon digne de Zarathoustra, sur la corde raide, pendus au câble d’acier.
La cabine du téléphérique serait le lumignon de leur rêve, accroché au plafond de la nuit.»
Des quatre coins du globe, les héros agités de ces nouvelles invitent à des voyages lointains ou intérieurs.
L'éternel retour
Tesson, Sylvain
Bog
En Sibérie, dans le Dorset anglais ou au cœur des montagnes de Géorgie, les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances : les héros de ces nouvelles ne devraient jamais l’oublier.
Cinq nouvelles, cinq gifles étourdissantes et toniques, cinq invitations à méditer sur l’homme et la nature.
Sur les chemins noirs
Tesson, Sylvain
Bog
På lager
romans
Biographies - Essais
Fransk
«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.»
Sylvain Tesson.
Commentaire GM :
Pour moi qui aime marcher et qui aime la nature : un trésor ce livre !
Et aussi, un livre qui pourrait donner des idées de vacances actives, belles et tranquilles 😊
Et voici la présentation qui en a été faite à "La grande librairie" : https://www.youtube.com/watch?v=oJ-SJ2JUx6Q
Une vie à coucher dehors
Tesson, Sylvain
Bog
Lucides et féroces, ces quinze nouvelles éclairent les maux de nos sociétés contemporaines : l’urgence climatique, l’obsession pour la consommation ou la tyrannie de la technique qui sévissent sur tous les continents. Nous avions cru dominer la nature ? Sylvain Tesson nous rappelle, avec humour, sa toute-puissance et nous invite à repenser notre rapport au vivant.
À RETENIR
• Repères chronologiques ; Vie de Sylvain Tesson ; 3 questions à Sylvain Tesson ; La structure de l’œuvre ; Les thèmes clés du recueil ; Répertoire de citations
DOSSIER
1- Histoire littéraire : Des nouvelles en prise avec leur époque
2- Présentation d’Une vie à coucher dehors
3- Les mots importants d’Une vie à coucher dehors (progrès ; nature ; fortune)
4- Groupement de textes
- Le tragique avec humour
- L’art de la chute
5- Prolongements artistiques
Vers le Brevet :
Compréhension et compétences d’interprétation, la grammaire ;
exercices d’appropriation
Vers le Bac :
À l’écrit : le commentaire, la contraction de texte et la dissertation ;
à l’oral : les explications linéaires et la grammaire.
PRIX DE LA NOUVELLE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE 2009
PRIX GONCOURT DE LA NOUVELLE 2009
Gamines
Testud, Syvie
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
CORINNE : Qu’est-ce que tu faisais dans la chambre de
maman ?
SIBILLE : J’ai volé une photo. Une toute petite photo.
GEORGETTE : Voleuse ! Voleuse de maman !
CORINNE : Tu lui ressembles tellement.
SIBILLE : Celui qui porte le même nom que nous, c’est pas
une photo ! C’est un homme !
CORINNE : Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?
Sylvie Testud est comédienne. Elle a adapté au théâtre
son roman, Gamines. Elle signe la mise en scène de sa création.
Le Gang des Vieux Schnocks
Nyhed
Thinard, Florence
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Un jeune à capuche a arraché le sac de cette brave Rose-Aimée! Papi Ferraille le sait, il a tout vu. Alors avec Gisèle, une ex-coiffeuse au look improbable, et Victor, le vieux rebelle qui détourne les affiches publicitaires, ils décident de montrer à ce gamin de quel bois ils se chauffent! Jules, 14 ans, n'est pas près d'oublier la leçon que lui prépare le Gang des Vieux Schnocks...
Le mot de l'autrice;«Mon roman s'inspire de véritables personnes âgées que j'ai rencontrées dans le quartier de Toulouse où j'ai longtemps habité. Je suis fascinée par ce que chacun porte d'Histoire et d'histoires, comme un sac à dos invisible rempli d'expériences.»
PRIX DU LIVRE DE LA FOIRE DE BRIVE 2019
Sélection "Prix des collégiens" Gallimard jeunesse
Nouvelles du grand possible
Thiry, Marcel
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
TILBUD 10 DKK inkl. moms
À la différence de beaucoup d'autres auteurs fantastiques, Marcel Thiry ne cherche jamais l'effet et ne tente même pas de créer le frisson. Le lecteur est inquiété, dans ces contes aux titres sages comme LA CHAMBRE ou l'admirable CONCERTO POUR ANNE QUEUR, par des moyens subtils, presque insensiblement. Le moindre détail modifié dans un événement quotidien nous fait basculer dans l'univers étrange, impossible ou presque, de la poésie fantastique.
Le mot de « nouvelles » est à prendre ici dans sa double signification de « messages d’information » et de « récits brefs ». Les textes au sommaire de ce recueil témoignent tous d’une insatisfaction devant l’histoire, ses causalités, ses déterminismes. Ils s’ingénient chaque fois à dévoiler la duplicité du réel, à en montrer la face cachée. Apparentées par leur forme au fantastique, à la science-fiction mais aussi au thriller ou à l’enquête policière, les fictions de Thiry sont des machinations: des usines à rêver le Grand Possible de l’écriture.
Marcel Thiry est un des noms les plus importants de la littérature belge contemporaine.
Les maisons vides
Nyhed
Thizy, Laurine
Bog
« Par une nuit aux étoiles claires, Gabrielle court à travers champ. Elle court, je crois, sans penser ni faiblir, court vers la ferme, la chambre, le lit, s’élance minuscule dans un labyrinthe de maïs, poussée par une urgence aiguë, par le besoin soudain de voir, d’être sûre. Gabrielle sait qu’il est trop tard – ses paumes meurtries le lui rappellent – pourtant elle court, de toute la vigueur de ses treize ans. »
Des premières heures balbutiantes à l’adolescence, de la prématurité à l’éclosion d’un corps de gymnaste puis de femme qui attire soudain le regard des hommes, on suit Gabrielle dans le chemin aussi chaotique qu’enivrant de la féminité. Avec une énergie prodigieuse, Gabrielle grandit, s’affranchit, lutte. Contre les chemins tout tracés de son milieu rural, contre ce qu’elle appelle ses « araignées », une toux puissante entravant sa respiration. Au-delà de Gabrielle, à travers sa voix, ce sont les destinées de toutes les femmes du roman, ce chœur des générations sacrifiées ou mal-aimées – l’arrière-grand-mère, la grand-mère, la mère – qui sont au centre des Maisons vides. Avec ce premier roman à part, porté par une écriture où le panache s’allie à la délicatesse, Laurine Thizy s’impose comme une découverte prometteuse.
Née en 1991, Laurine Thizy enseigne les sciences sociales. Les Maisons vides est son premier roman.
Prix du roman Marie-Claire 2022
Prix Régine Deforges du premier roman 2022
Prix du Livre pyrénéen-Littérature 2022
Une femme voyage à travers le désordre des souvenirs: l’enfance dans sa cage d’or à Saigon, l’arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d’un bateau au large du golfe de Siam, l’internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, ru dit le vide et le trop-plein, l’égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragicomiques, des objets ordinaires émergent comme autant de repères d’un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d’argent, Kim Thúy restitue le Vietnam d’hier et d’aujourd’hui avec la maîtrise d’un grand écrivain.
Le médianoche amoureux
Tournier, Michel
Bog
C'étaient des statues sculptées, dans le sable, d'une étrange et poignante beauté. Les corps se lovaient dans une faible dépression, ceints d'un lambeau de tissu gris souillé de vase. On songeait à adam et Éve avant que Dieu vînt souffler la vie dans leurs narines de limon. Le rocher de Tombelaine émergeait de la brume. Suspendu comme un mirage saharien au-dessus des nuées, le Mont-Saint-Michel brillait de toutes ses tuiles vermeilles, de tous les vitraux de sa pyramide abbatiale.
Pierrot ou les secrets de la nuit
Tournier, Michel
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Pierrot aime Colombine, son amie d'enfance, sa jolie voisine. Colombine est blanchisseuse et travaille le jour. Pierrot est boulanger. Petit à petit, Colombine se lasse de son amoureux qui travaille la nuit quand tous les autres dorment. Passe alors Arlequin, le peintre aux couleurs de l'arc-en-ciel...
Sept contes
Tournier, Michel
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
«Quand tout le monde peut me lire, même les enfants, c'est la preuve que j'ai donné le meilleur de moi-même». En effet, Michel Tournier n'écrit pas pour les enfants. Il écrit simplement de son mieux, avec comme idéal la brièveté de La Fontaine, la force de Perrault, la limpidité de Kipling, la naïveté de Saint-Exupéry.
Vendredi ou les limbes du Pacifique
Tournier, Michel
Bog
TILBUD 30 DKK inkl. moms
« Tous ceux qui m'ont connu, tous sans exception me croient mort. Ma propre conviction que j'existe a contre elle l'unanimité. Quoi que je fasse, je n'empêcherai pas que dans l'esprit de la totalité des hommes, il y a l'image du cadavre de Robinson. Cela suffit - non certes à me tuer - mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes, en somme...
Plus près de la mort qu'aucun autre homme, je suis du même coup plus près des sources mêmes de la sexualité. »
La barque
Trung, Tran Quoc
Bog
TILBUD 30 DKK inkl. moms
Il s'est fait des copains. Il travaille bien en classe. Il est poli et gentil. Il fait l'admiration de tous, parents et professeurs. On le donne en exemple. On dit qu'il est un modèle d'intégration. Il a treize ans et il mesure 1,38 m. Alors, pour rigoler, les autres l'appellent le nain jaune. Il est l'un des deux millions de Sud-Vietnamiens qui ont fui leur pays envahi par les troupes communistes du Nord en 1975. A l'époque, on les avait baptisés les boat people. Peu à peu, avec des moyens de fortune, sa famille a reconstruit sa vie en France, terre d'asile. Grâce aux rites, aux fêtes, aux bougies, aux photos, à l'encens, aux fruits de toutes les couleurs, elle enseigne au petit dernier à maintenir la tradition du bouddhisme. Lui, écartelé entre le passé et l'avenir, ne se sent ni intégré ni gardien des traditions. Il se sent perdu. Par éclairs, il revoit des images d'avant, des souvenirs de là-bas. Une barque sur l'eau calme, un pays entier à réapprivoiser, à rejoindre.
Les choses humaines
Tuil, Karine
Bog
« Tu sais ce qui arrive à ceux qui pensent qu’on peut survivre en respectant des lois morales ? Tôt ou tard, ils finissent piétinés. »
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Leur fils, Alexandre, étudie dans une prestigieuse université américaine. Mais alors que tout semble leur réussir, une accusation de viol fait voler en éclats ce qu’ils avaient si chèrement acquis.
Ce roman puissant interroge la violence du monde contemporain et nous confronte à nos peurs : qui est à l’abri de se retrouver un jour piégé dans un redoutable engrenage ?
Le joli mois de mai
Turckheim, Émilie de
Bog
En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue sa maison de campagne – qu’il avait transformée en hôtel pour chasseurs – et l’ensemble de ses biens à cinq de ses anciens clients. Venus de la ville, les héritiers sont réunis autour d’Aimé, l’homme à tout faire de la maison, simplet mais pas si naïf qu’il en a l’air. On attend alors le notaire… qui n’arrivera jamais. Un couple véreux, un inspecteur de police, un militaire et un tenancier de bordel homosexuel : ces convives n’ont-ils que le seul appât du gain pour point commun ?
La fête macabre commence, tel un huis clos à la Chabrol. Une fable cruelle à l’humour et à l’amour grinçants. Le Point
Le Joli Mois de mai d’Émilie de Turckheim ressemble à une partie de Cluedo, avec des indices superbement dispersés. Cosmopolitan
Le prince à la petite tasse
Turckheim, Émilie de
Bog
« Reza est arrivé chez nous. Que voulait dire, pour lui, "arriver chez nous" ? Avait-il imaginé nos visages, comme j’ai essayé, pendant des semaines, d’imaginer le sien ? La nuit, je faisais sans cesse le même rêve absurde. J’ouvrais la porte et il entrait, avec son béret traditionnel en laine, son sourire irrésistible et ses yeux en amande, tristes et heureux : c’était le commandant Massoud. »
Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l'âge de douze ans. Ce journal lumineux retrace la formidable aventure de ces mois passés à se découvrir et à retrouver ce qu'on avait égaré en chemin : l'espoir et la fraternité.
Un bonheur de livre qui balaie les clichés, émeut, épate, saisit, bouscule et rejette à la mer les bons sentiments. Le Parisien.
Une rencontre iconoclaste placée sous le signe de la curiosité et de l’étonnement mutuels . Le Point.
Commentaire GM : Un très, très, très beau livre... J'ai adoré ! (Et si j'étais dictateur, vous seriez tous déjà en train de le lire 😊)
Voici la présentation de ce titre, telle que l'auteure l'a faite :
https://www.hachette.fr/videos/emilie-de-turckheim-presente-le-prince-la-petite-tasse
Tous tes enfants dispersés
Umubyeyi Mairesse, Beata
Bog
Peut-on rassembler ceux que l’histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et leur fils Stokely. Mais après des années d’exil, quand elle rend visite à sa mère, Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se pardonner ? Stokely, lui, pris entre deux pays, veut comprendre d’où il vient. Ode aux femmes persévérantes et à la transmission, ce roman mêle les voix de trois générations qui tentent de renouer des liens brisés et de trouver leur place dans le monde d’aujourd’hui.
Prix Éthiophile 2020
Prix Des racines et des mots 2020
Prix du Marque-Page 2020.
Nos souvenirs flottent dans une mare poisseuse
Uras, Michaël
Bog
« On imagine souvent son enfance dans un bonheur duveteux, une ataraxie ancienne, une sorte de perfection inaccessible. En ce qui me concernait, mon enfance me faisait penser à un tableau de Hopper, Soir bleu, dans lequel on voit un clown, cigarette à la bouche, en train de compter ses billets après le spectacle. »
Chroniques d'une enfance rythmée entre la Sardaigne, lumineuse, et le quotidien gris du nord de la France, Nos souvenirs flottent dans une mare poisseuse est un roman sur le souvenir. On y suit le parcours de Jacques, enfant qui découvre le monde, puis dans son enveloppe d'homme qui tente d'y trouver une place. Avec en tête, toujours, l’idée d’approcher le bonheur.
On retrouve avec plaisir la plume délicate et l’humour de l’auteur de Chercher Proust et d’Aux petits mots les grands remèdes.
Le lecteur s’amuse beaucoup. Un excellent livre. Sophie Dougnac, L’Est républicain