La maison de rendez-vous
Robbe-Grillet, Alain
Le 18 août 1922, Edouard Manneret meurt à Hong-Kong dans des circonstances énigmatiques. Le fait qu'il ait été assassiné ne laisse pratiquement de doute à personne. Mais quel sont les mobiles du crime ? Selon quel scénario s'est-il accompli ? Quelle est l'identité réelle du meurtrier ? Un narrateur obstiné essaie de reconstituer ce qui s'est passé ce soir-là à la Villa Blue, maison de jeu, de spectacle et de prostitution.
La personnalité de ce narrateur, malheureusement, semble poser aussi quelques problèmes.
Le Cousin de Fragonard
Roegiers, Patrick
Bog
TILBUD 10 DKK inkl. moms
Son père le voulait gantier, à sa suite, mais le jeune Honoré Fragonard se découvre une toute autre vocation : la dissection. À Paris, il exerce avec brio ses dons d’anatomiste à l’école vétérinaire. Bien vite, la science chirurgicale occupe toutes ses pensées. Dépassé par son propre génie, loin des vivants, Honoré conçoit un étrange musée d’écorchés…
Elle s'appelait Sarah
Rosnay, Tatiana de
Bog
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.
L'envers du décor (et autres nouvelles)
Rosnay, Tatiana de
Bog
Le vrai, le faux. Le décor, son envers. La vie comme un théâtre. Il y a celles qui cachent, sous leurs grands airs d’actrices, d’horribles et noirs secrets. D’autres dont la mémoire en friche court après un regret, un remords, une minute adorée – abhorrée.
Alors on joue. La même scène, encore et encore. Jusqu’à la rupture. Un grain de sel et tout chancelle. Un nom à la radio, le roman d’une inconnue, un mot d’amour, une rue d’avant, un basculement, et la comédie s’arrête.
Avec son sens aigu de la chute, son écriture romanesque et son talent pour créer des atmosphères uniques, Tatiana de Rosnay, à travers ces nouvelles, nous plonge dans son univers, alliant fiction et souvenirs personnels, anecdotes enfantines et pulsions adultes. Un régal.
Leurs petites vies et autres nouvelles
Nyhed
Rosnay, Tatiana de
Bog
En seize nouvelles inédites, Tatiana de Rosnay déploie son remarquable talent de conteuse pour brosser le portrait de personnages à la fois éclectiques et inoubliables. Une jeune femme qui vit par procuration l’histoire d’amour de ses voisins, un écrivain condamné à l’exil, une mère de famille qui s’abandonne à ses fantasmes… D’une chambre de bonne parisienne à un laboratoire scientifique futuriste, Tatiana de Rosnay opère un subtil mélange des genres pour célébrer la beauté des rencontres humaines et rendre un magnifique hommage aux figures qui l’ont inspirée.
Les champs d'honneur
Rouaud, Jean
Bog
Ils sont morts à quelques semaines d'intervalle : d'abord le père, puis la vieille tante de celui-ci, enfin le grand-père maternel. Mais cette série funèbre semble n'avoir fait qu'un seul disparu : le narrateur, dont le vide occupe le centre du récit. C'est à la périphérie et à partir d'infimes indices (un dentier, quelques photos, une image pieuse) que se constitue peu à peu une histoire, qui finira par atteindre, par strates successives, l'horizon de l'Histoire majuscule avec sa Grande Guerre, berceau de tous les mystères.
Les Champs d'honneur constitue le premier volet d'une suite romanesque qui se poursuit par Des hommes illustres (sur la figure du père), Le Monde à peu près (sur le deuil du père) et Pour vos cadeaux (portrait de la mère), et qui se clôt avec Sur la scène comme au ciel (la cérémonie des adieux), l'ensemble composant une sorte de livre des origines.
Souvenirs de mon oncle
Rouaud, Jean
Bog
Jean Rouaud revisite le célèbre film de Jacques Tati, se glissant dans la mémoire du petit garçon qui, devenu grand, évoque les moments heureux passés en compagnie de son oncle fantaisiste, poète et homme merveilleux.
Ce titre est le premier d'une collection de courts textes illustrés, histoires brèves, petite parenthèse littéraire qui peuvent se lire en moins d'une heure. Une pause de lecture à offrir ou à s'offrir. La nouvelle collection, "Livre d'heures", dirigée par Jean Rouaud, sera aussi l'occasion de retrouver ou de découvrir des auteurs contemporains de renom.
Les Confessions II
Rousseau
Bog
Livres septième à douzième de cette célèbre autobiographie dans laquelle Rousseau aspire moins à se confesser qu'à se peindre, afin de se justifier
Dire au revoir
Roussel, Gaëtan
Bog
Nouvelles
«Tu avais ton âge. Mais tu ne t’en rappelais plus. Tu te rappelais pourtant de tout. Mais à la fin, de plus rien du tout. Plus un bonjour. Plus un regard. Parfois pas un mot. Toi si bavard, mon mari, mon héros, voilà que la mémoire, la parole te faisaient défaut.
Je suis une personne "normale". Je ne présente aucun trouble de la mémoire. Je suis sain. C’est tout du moins mon apparence extérieure. Je connais le nom de chaque fleur du jardin.»
Dans ce livre aussi riche d’histoires que de manières de les raconter, Gaëtan Roussel nous ouvre les portes d’un imaginaire tour à tour grave, drôle et émouvant.
Gaëtan Roussel est connu du grand public pour avoir fait partie du célèbre groupe Louis Attaque ! "Dire au revoir" est son premier livre
Commentaire GM : Mais il y a un truc qu'il n'a pas compris, c'est comment on dit au revoir en islandais....
Ferraille
Roze, Pascale
Bog
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Les hauts fourneaux sont éteints. L'usine rouille. La vallée se meurt, la Cité, le Château. Jean Pavelski et Paulina Barheim s'aiment d'un amour étrange sous le signe de la disparition du feu et de l'acier. A moins qu'il ne s'agisse d'un rêve. A moins qu'il suffise d'un Chinois pour souffler sur la rouille.
Un récit dense qui gomme les frontières entre réel et imaginaire et où l'on retrouve l'écriture aiguë, le rythme impératif, l'émotion et la violence contenues qui ont valu le prix Goncourt au Chasseur Zéro.
Le collier rouge
Rufin, Jean-Christophe
Bog
Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat?
Les trois femmes du Consul - Les énigmes d'Aurel le Consul
Rufin, Jean-Christophe
Bog
À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n’ose s’aventurer à l’hôtel dos Camaroes. Le patron est un vieux Français odieux, connu pour son goût du whisky. Quand il est retrouvé mort dans sa piscine, la police soupçonne arbitrairement une des trois femmes qui gravitaient autour de lui. Aurel Timescu, consul à l’ambassade de France, décide de s’en mêler. Calamiteux diplomate, il se révèle un redoutable enquêteur lorsqu’il pressent une injustice. Il va plonger dans le climat trouble de ces passions africaines. Et nous faire découvrir un des grands drames écologiques de la planète...
Drôle et bien écrit ! Peut-on demander plus ?
Le suspendu de Conakry - Les énigmes d'Aurel le Consul
Rufin, Jean-Christophe
Bog
Comment Aurel Timescu peut-il être Consul de France? Avec sa dégaine des années trente et son accent roumain, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. D’ailleurs, lui qui déteste la chaleur, on l’a envoyé végéter en Guinée où il prend son mal en patience.
Tout à coup survient la seule chose qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Un plaisancier est retrouvé mort, suspendu au mât de son voilier. Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat contre l’injustice.
La vie clandestine
Nyhed
Sabolo, Monica
Bog
« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là.
Je le croyais vraiment.
Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »
La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.
Grand prix de l'héroïne MADAME FIGARO
Bonjour tristesse
Sagan, Françoise
Bog
La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux.
La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
Reda, Ismaël et Ben sont trois musulmans occidentaux qui s'engagent pour aller se battre en Syrie. Une fois sur place, c'est la douche froide. Entre dogmatisme, victimisation et racisme ordinaire, le texte rit de tout et remet en cause la version du Djihad présentée sur les réseaux sociaux.
Pièce phénomène, sortie en Belgique d'abord en Belgique et arrivée en France avec ses 40 000 spectateurs, elle a été au centre des discussions concernant les jeunes djihadistes qui rejoignent les rangs de l'EI ou d'Al Qaeda, en Syrie.
"Ils se rendent compte que ce qu'on leur a vendu à travers les réseaux sociaux, à travers les propagandes de haine, ce n'est pas du tout ça. Finalement, c'est un bourbier, c'est un charnier, où on envoie cette pauvre chair à canon qui, au départ, n'a rien demandé d'autre qu'essayer d'exister", explique Ismaël Saidi.
La pièce rit de tout, du dogmatisme, de la victimisation, du racisme ordinaire des banlieues, des tabous de la société arabo-musulmane et de nos préjugés à tous, que nous soyons chrétiens ou musulmans.
Un vrai théâtre populaire qui allie humour et phrases-choc ; Djihad donne lieu au débat. Cette pièce est devenue le point de départ d'un réel dialogue entre enseignants et élèves, parents et enfants, politiques et citoyens.
La pièce est ici accompagnée d'un dossier pédagogique.
Moi Ismaël, un musulman d'ici
Saidi, Ismaël
Bog
Ismaël Saïdi est un musulman de la seconde génération. Aujourd'hui auteur et metteur en scène, il a décidé de raconter, sans tabou, et avec énormément d'humour, sa vie de petit garçon marocain.
Dans cette véritable ouverture vers la communauté musulmane, ode à la joie et à l'humour, Ismaël raconte avec une verve incroyable ce qu'a été sa vie, les découvertes de sa différence et les découvertes de tout ce qu'il partage avec les autres.
Ce livre est un mode d'emploi qui, au-delà de l'humour, lutte contre l'islamophobie, le rejet et met les points sur les i au nom d'une communauté qui a tendance à ne pas communiquer et à considérer qu'en dehors du cercle familial, on ne parle pas !
Le Petit Prince
Saint-Exupéry, Antoine de
Bog
«La preuve que le petit prince a existé c'est qu'il était ravissant, qu'il riait, et qu'il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c'est la preuve qu'on existe.»
Ici, il y a les «grandes personnes», qui ne comprennent rien à pas grand-chose, et les enfants, qui voient le monde avec des yeux de sage ou de poète. Alors, oui, le jour où l'aviateur, seul dans le désert «à mille milles de toute terre habitée», a croisé le petit prince, il s'est dit qu'il fallait redevenir enfant pour pouvoir s'en faire un ami. Il est arrivé des millions de choses
étonnantes au garçonnet blond. Pas des événements comme on en lit dans les journaux, mais des moments sensibles, vrais et merveilleux, là où l'«essentiel est invisible pour les yeux». Une rencontre comme celle-là, c'est pour la vie, vous allez en faire l'expérience.
+ un dossier en quatre parties :
Je découvre
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Nous avons la parole
Prolongements
Le Petit Prince
Saint-Exupéry, Antoine de
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« J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : ... »
Gloser til "Le Petit Prince" ved Thomas Klemann : 30,- DKK i.m.
Le Petit Prince
Saint-Exupéry, Antoine de
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Stor format.
«J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : ...»
Lettre à un otage
Saint-Exupéry, Antoine de
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Décembre 1940, Saint-Exupéry embarque pour les États-Unis.
Il commence à rédiger une préface pour accompagner le projet d’un de ses amis juifs, Léon Werth. Elle est finalement publiée seule sous le titre de Lettre à un otage. Au cœur de la guerre, elle s’adresse à toutes les victimes de l’Histoire et leur transmet un message d’espoir : la lumière reviendra et, avec elle, le sourire de la fraternité retrouvée.
Étude sur Saint-Exupéry : Terre des hommes
Saint-Exupéry (Brin)
Bog
TILBUD 20 DKK inkl. moms
Si tout le monde connaît le nom de Saint-Exupéry, associé le plus souvent au Petit Prince, Terre des Hommes (1939) qui fut un gros succès d'après-guerre, semble quelque peu oublié. Cette étude propose donc de faire redécouvrir une œuvre née de l'action (comme celle de Malraux ou Hemingway) et se développant autour de trois grands thèmes : l'épopée de l'Aéropostale, l'expérience du désert et la réflexion sur le devenir de l'homme. Saint-Exupéry y a rassemblé et organisé des articles écrits entre 1932 et 1938 avec pour fil directeur le passage du ciel à la terre, de la solitude du pilote à la communauté des hommes. Dans un monde en effet où la guerre menace, il tente de mettre au monde « l'homme » à partir des valeurs qui furent celles de l'Aéropostale : le courage, la responsabilité, l'esprit d'équipe. Quant à l'écriture, elle est d'une extrême variété, allant du récit de vie à la méditations morale, en passant par le reportage et la description poétique ; elle se prête donc, dans le cadre du lycée, à toutes sortes d'exercices.
Si peu d'endroits confortables
Salmeron, Fanny
Bog
« Je devrais débuter ma Période Grise monochrome et l'intituler "Paris ce n'est pas ce qu'on croit". » Hannah a le coeur brisé et ne croit plus en l'avenir. Joss est un garçon étrange, venu à Paris pour oublier son passé. Il a les cheveux bleus, elle a les yeux verts. Lorsqu'ils se rencontrent, il fait tout gris. Mais sous la pluie de l'hiver, ces deux êtres perdus vont se blottir l'un contre l'autre pour se réchauffer et tenter malgré tout de faire de leur vie un endroit confortable.
Osez (re)lire Sand - 25 extraits pour voir l'idéal à travers le réel
Nyhed
sand, George
Bog
La Petite Fadette, La Mare au diable, François le Champi : les célèbres romans champêtres de George Sand masquent une œuvre aussi riche que variée. Romans historiques, pièces de théâtre, autobiographie… Autant d’ouvrages portés par un rêve d’égalité et de fraternité qu’il est urgent de (re)découvrir !
Marianne
Sand, George
Bog
Pierre André aime en silence la belle Marianne Chevreuse. Mais, ironie du destin, c’est lui que l’on sollicite pour favoriser le mariage qui lui enlèverait la jeune femme à tout jamais ! La conquête s’annonce d’autant plus rude, pour ce trentenaire, que le « fiancé » est un jeune parisien très entreprenant… Mais Marianne n’est pas une demoiselle ordinaire : malgré les préjugés de son époque, elle compte bien rester maîtresse de son destin !
Ce court roman montre que George Sand, au soir de sa vie, n’avait en rien renoncé à ses idéaux et à son combat pour la justice sociale et l’égalité entre hommes et femmes. L’approche des notions importantes du texte et l’étude thématique du récit (le mariage, l’argent, la vie selon la nature) permettra notamment d’analyser le genre narratif au XIXe siècle. _
« Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation. »
Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIXe siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée.
La vie m'attendait
Sandrel, Julien
Bog
Romane, trente-neuf ans, est médecin ET hypocondriaque. Sa vie monotone bascule le jour où l’une de ses patientes lui dit l’avoir vue sortir en larmes du bureau d’un pneumologue à Marseille. Pourtant Romane est en pleine forme, et n’a jamais mis les pieds dans cette ville.
Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre qui lui ressemble tant.
Son enquête la guide vers Juliette, libraire à Avignon. Lorsque les deux femmes se rencontrent, l’évidence s’impose : elles sont jumelles.
Comment est-il possible que chacune ignore l’existence de l’autre ? Quels secrets cachent leurs familles respectives ?
En cheminant vers la vérité, les deux sœurs se lancent dans un étonnant voyage entre rires et douleurs…
Après La Chambre des merveilles, phénomène mondial traduit dans 26 langues et en cours d’adaptation au cinéma, Julien Sandrel livre un second roman bouleversant et lumineux, sur la quête du bonheur et le courage de réinventer sa vie. Une belle histoire troublante et tendre, que l’on dévore d’une traite. Elle.
Une intrigue réjouissante, riche en émotions, sur la force des liens familiaux . Le Parisien Week-End.
2084 - La fin du monde
Sansal, Boualem
Bog
L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Mais un homme, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur un peuple de renégats qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion.
Au fil d’un récit plein d’inventions cocasses ou inquiétantes, Boualem Sansal s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux.
Abraham ou La cinquième Alliance
Sansal, Boualem
Bog
«La parole de Dieu est une, elle tourne inlassablement dans l’univers, d’un infini à l’autre, créant vie et mouvement, mais l’homme, cette glaise imparfaite, entend mal, il faut tout lui répéter, encore et encore. C’est la mission des prophètes et leur liste ne sera jamais close. C’est ce que je comprenais de mes précepteurs.»
En 1916, alors que le premier conflit mondial s’étend au Moyen-Orient, Terah, un vieux patriarche chaldéen, ayant compris que son fils Abram est la réincarnation d’Abraham, le charge de conduire la tribu vers la Terre promise, comme jadis son ancêtre de la Genèse. Au terme de ce long périple, Abram parviendra-t-il à fonder la cinquième Alliance, susceptible de guider les hommes et d’apaiser leurs maux?
En ces temps de retour angoissé aux questionnements religieux, Boualem Sansal est de ces écrivains qui accompagnent les élans spirituels et illustrent leurs dérives. En actualisant l’histoire ancienne de la Genèse dans le but d’éclairer nos temps obscurs, il nous offre ici une parabole sur la puissance et les faiblesses de la pensée religieuse.
Le village de l'Allemand ou le journal des frères Schiller
Sansal, Boualem
Bog
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid...
Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. "À ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles. " Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante.