Lettre à un otage
Saint-Exupéry, Antoine de
Bog
Décembre 1940, Saint-Exupéry embarque pour les États-Unis.
Il commence à rédiger une préface pour accompagner le projet d’un de ses amis juifs, Léon Werth. Elle est finalement publiée seule sous le titre de Lettre à un otage. Au cœur de la guerre, elle s’adresse à toutes les victimes de l’Histoire et leur transmet un message d’espoir : la lumière reviendra et, avec elle, le sourire de la fraternité retrouvée.
Étude sur Saint-Exupéry : Terre des hommes
Saint-Exupéry (Brin)
Bog
TILBUD 20 DKK inkl. moms
Si tout le monde connaît le nom de Saint-Exupéry, associé le plus souvent au Petit Prince, Terre des Hommes (1939) qui fut un gros succès d'après-guerre, semble quelque peu oublié. Cette étude propose donc de faire redécouvrir une œuvre née de l'action (comme celle de Malraux ou Hemingway) et se développant autour de trois grands thèmes : l'épopée de l'Aéropostale, l'expérience du désert et la réflexion sur le devenir de l'homme. Saint-Exupéry y a rassemblé et organisé des articles écrits entre 1932 et 1938 avec pour fil directeur le passage du ciel à la terre, de la solitude du pilote à la communauté des hommes. Dans un monde en effet où la guerre menace, il tente de mettre au monde « l'homme » à partir des valeurs qui furent celles de l'Aéropostale : le courage, la responsabilité, l'esprit d'équipe. Quant à l'écriture, elle est d'une extrême variété, allant du récit de vie à la méditations morale, en passant par le reportage et la description poétique ; elle se prête donc, dans le cadre du lycée, à toutes sortes d'exercices.
Si peu d'endroits confortables
Salmeron, Fanny
Bog
« Je devrais débuter ma Période Grise monochrome et l'intituler "Paris ce n'est pas ce qu'on croit". » Hannah a le coeur brisé et ne croit plus en l'avenir. Joss est un garçon étrange, venu à Paris pour oublier son passé. Il a les cheveux bleus, elle a les yeux verts. Lorsqu'ils se rencontrent, il fait tout gris. Mais sous la pluie de l'hiver, ces deux êtres perdus vont se blottir l'un contre l'autre pour se réchauffer et tenter malgré tout de faire de leur vie un endroit confortable.
Osez (re)lire Sand - 25 extraits pour voir l'idéal à travers le réel
Nyhed
sand, George
Bog
La Petite Fadette, La Mare au diable, François le Champi : les célèbres romans champêtres de George Sand masquent une œuvre aussi riche que variée. Romans historiques, pièces de théâtre, autobiographie… Autant d’ouvrages portés par un rêve d’égalité et de fraternité qu’il est urgent de (re)découvrir !
Marianne
Sand, George
Bog
Pierre André aime en silence la belle Marianne Chevreuse. Mais, ironie du destin, c’est lui que l’on sollicite pour favoriser le mariage qui lui enlèverait la jeune femme à tout jamais ! La conquête s’annonce d’autant plus rude, pour ce trentenaire, que le « fiancé » est un jeune parisien très entreprenant… Mais Marianne n’est pas une demoiselle ordinaire : malgré les préjugés de son époque, elle compte bien rester maîtresse de son destin !
Ce court roman montre que George Sand, au soir de sa vie, n’avait en rien renoncé à ses idéaux et à son combat pour la justice sociale et l’égalité entre hommes et femmes. L’approche des notions importantes du texte et l’étude thématique du récit (le mariage, l’argent, la vie selon la nature) permettra notamment d’analyser le genre narratif au XIXe siècle. _
« Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation. »
Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIXe siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée.
2084 - La fin du monde
Sansal, Boualem
Bog
L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Mais un homme, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur un peuple de renégats qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion.
Au fil d’un récit plein d’inventions cocasses ou inquiétantes, Boualem Sansal s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux.
Abraham ou La cinquième Alliance
Sansal, Boualem
Bog
«La parole de Dieu est une, elle tourne inlassablement dans l’univers, d’un infini à l’autre, créant vie et mouvement, mais l’homme, cette glaise imparfaite, entend mal, il faut tout lui répéter, encore et encore. C’est la mission des prophètes et leur liste ne sera jamais close. C’est ce que je comprenais de mes précepteurs.»
En 1916, alors que le premier conflit mondial s’étend au Moyen-Orient, Terah, un vieux patriarche chaldéen, ayant compris que son fils Abram est la réincarnation d’Abraham, le charge de conduire la tribu vers la Terre promise, comme jadis son ancêtre de la Genèse. Au terme de ce long périple, Abram parviendra-t-il à fonder la cinquième Alliance, susceptible de guider les hommes et d’apaiser leurs maux?
En ces temps de retour angoissé aux questionnements religieux, Boualem Sansal est de ces écrivains qui accompagnent les élans spirituels et illustrent leurs dérives. En actualisant l’histoire ancienne de la Genèse dans le but d’éclairer nos temps obscurs, il nous offre ici une parabole sur la puissance et les faiblesses de la pensée religieuse.
Le village de l'Allemand ou le journal des frères Schiller
Sansal, Boualem
Bog
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid...
Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s'y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. "À ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles. " Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d'une sincérité bouleversante.
Petit éloge de la mémoire
Sansal, Boualem
Bog
« C'est le plus lointain, celui que j'aime à explorer, qui me donne le plus de frissons. Écoutez-moi raconter mon pays, l'Égypte, la mère du monde. Remplissez bien votre clepsydre, le voyage compte quatre mille et une années et il n'y a pas de halte.
Jadis, en ces temps fort lointains, avant la Malédiction, j'ai vécu en Égypte au temps de Pharaon. J'y suis né et c'est là que je suis mort, bien avancé en âge... »
Les mains sales: Gloser og kommentarer til
Sartre (Behrend)
Bog
Huis clos suivi de Les mouches
Sartre, Jean-Paul
Bog
« Garcin : - Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je com prends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres. »
La nausée
Sartre, Jean-Paul
Bog
« Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination.
Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire "exister" ».
La p... respectueuse
Sartre, Jean-Paul
Bog
« Qu'est-ce que tu m'as fait ? Tu colles à moi comme mes dents à mes gencives. Je te vois partout, je vois ton ventre, ton sale ventre de chienne, je sens ta chaleur dans mes mains, j'ai ton odeur dans les narines. J'ai couru jusqu'ici, je ne savais pas si c'était pour te tuer ou pour te prendre de force. Maintenant, je sais. (Il la lâche brusquement.) Je ne peux pourtant pas me damner pour une putain. »
Théâtre
Le mur
Sartre, Jean-Paul
Bog
« - Comment s'appellent-ils, ces trois-là ?
- Steinbock, Ibbieta et Mirbal, dit le gardien.
Le commandant mit ses lorgnons et regarda sa liste :
- Steinbock... Steinbock... Voilà. Vous êtes condamné à mort.
Vous serez fusillé demain matin.
Il regarda encore :
- Les deux autres aussi, dit-il.
- C'est pas possible, dit Juan. Pas moi.
Le commandant le regarda d'un air étonné... »
Nouvelles
Les jeux sont faits
Sartre, Jean-Paul
Bog
- Il m'a empoisonnée ?
- Eh oui, madame.
- Mais pourquoi ? pourquoi ?
- Vous le gêniez, répond la vieille dame. Il a eu votre dot. Maintenant il lui faut celle de votre sœur.
Ève joint les mains dans un geste d'impuissance et murmure, accablée :
- Et Lucette est amoureuse de lui !
La vieille dame prend alors une mine de circonstance :
- Toutes mes condoléances... Mais voulez-vous me donner une signature ?
Machinalement, Ève se lève, se penche sur le registre et signe.
- Parfait, conclut la vieille dame. Vous voilà morte officiellement.
Ève hésite, puis s'informe :
- Mais où faut-il que j'aille ?
- Où vous voudrez. Les morts sont libres.
Les mains sales
Sartre, Jean-Paul
Bog
«Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! À quoi cela servirait-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? La pureté, c'est une idée de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang.»
Les mots
Sartre, Jean-Paul
Bog
" J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait... "
La joueuse de go
Sa, Shan
CD
TILBUD 100 DKK inkl. moms
Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l'armée japonaise. Alors que l'aristocratie tente d'oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d'un autre destin. « Le bonheur est un combat d'encerclement. » Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu'elle, dévoué à l'utopie impérialiste. Ils s'affrontent, ils s'aiment, sans un geste, jusqu'au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l'envahisseur qui tue, pille, torture.
D'une voix pleine de fraîcheur et d'innocence, Valérie Karsenti donne vie à la joueuse de go, jeune lycéenne chinoise amoureuse d'un officier japonais incarné avec sobriété et élégance par Christian Gonon de la Comédie-Française. Une magnifique histoire d'amour et d'apprentissage dans la Mandchourie des années 30.
La Femme au miroir
Schmitt, Eric-Emmanuel
Bog
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes. Et si c'était la même ?
Autour de ces femmes, une nuée de furies. Les belles âmes, les fourbes, les traîtres, les prudents… bref, le ballet de ceux qui vous tendent le miroir mais refusent de s’y regarder. Qu’y trouveraient-ils ? Quelqu’un d’autre. Anne, Hanna et Anny, chacune à sa manière tentent de se réconcilier avec la réalité. Elles en paieront le prix. Et trouveront, de façon surprenante, l’unité vers laquelle elles rêvent de tendre depuis qu’elles ont compris que la vie ne suffit pas.
François Busnel, L’Express
L'enfant de Noé
Schmitt, Eric-Emmanuel
Bog
« – Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d’être chrétien, et moi je ferai semblant d’être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
– Juré. »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies.
Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim… et d’Oscar et la dame rose qui ont fait d’Eric-Emmanuel Schmitt l’un des romanciers français les plus lus dans le monde.
Les deux messieurs de Bruxelles
Schmitt, Eric-Emmanuel
Bog
NOUVELLES
« En amour, on croit être deux alors qu'on est trois. » Cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu’elle ne connaît pas. Un vieil homme qui se tue à la mort de son chien. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l’époux précédent. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre. Dans la lignée de Concerto à la mémoire d'un ange, de La rêveuse d'Ostende et d’Odette Toulemonde, Eric-Emmanuel Schmitt parle de l'amour sous toutes ses formes : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi, amour de l'art ou amour de l'humanité. À travers un suspense subtil et ensorcelant, il dévoile les secrets de plusieurs âmes pour déjouer la complexité du cœur humain.
Odette Toulemonde
Schmitt, Eric-Emmanuel
Bog
«Cher monsieur Balsan, Je n’écris jamais car, si j’ai de l’orthographe, je n’ai pas de poésie. Or il me faudrait beaucoup de poésie pour vous raconter l’importance que vous avez pour moi. En fait, je vous dois la vie. Sans vous, je me serais tuée vingt fois.»
Odette Toulemonde.
La vie a tout offert à l’écrivain Balthazar Balsan et rien à Odette Toulemonde. Pourtant, c’est elle qui est heureuse. Lui pas. Leur rencontre fortuite va bouleverser leur existence.
Huit récits, huit femmes, huit histoires d’amour. De la petite vendeuse à la milliardaire implacable, de la trentenaire désabusée à une mystérieuse princesse aux pieds nus en passant par des maris ambigus, des amants lâches et des mères en mal de filles, c’est une galerie de personnages inoubliables qu’Eric-Emmanuel Schmitt poursuit avec tendresse dans leur quête du bonheur.
Concerto à la mémoire d'un ange
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin et un escroc international qui vend des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ? Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture.
Crime parfait / Les Mauvaises Lectures - Deux nouvelles à chute
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Gabrielle est la meurtrière d’un époux qu’elle ne supporte plus, Gabriel. Puis nous découvrons deux drôles de cousins : un enseignant qui méprise la littérature d’imagination et sa cousine qui n’apprécie que cela.
Dans ces deux nouvelles étonnantes, Schmitt s’amuse à brouiller les pistes. Il associe les traits du texte policier et le genre de la nouvelle à chute. Toutes ces notions peuvent être étudiées dans ce recueil, qui comprend une interview exclusive de l’auteur et s’ajoutent au réel plaisir de lecture.
Félix et la source invisible
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Félix, douze ans, est désespéré. Sa mère, la merveilleuse Fatou, qui tient à Belleville un petit bistrot chaleureux et coloré, est tombée dans une dépression sans remède. Elle qui incarnait le bonheur n'est plus qu'une ombre. Où est passée son âme vagabonde ? Se cache-t-elle en Afrique, près de son village natal ? Pour tenter de la sauver, Félix entreprend un voyage qui le conduira aux sources invisibles du monde.
Dans l'esprit de Oscar et la dame rose et de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Eric-Emmanuel Schmitt interroge les mystères de l'animisme, la puissance des croyances et des rites issus d'une pensée spirituelle profondément poétique. Il nous offre aussi un véritable chant d'amour d'un fils pour sa mère.
Un roman enlevé, féerique. Franz-Olivier Giesbert, Le Point.
Formidablement réconfortant. Yves Viollier, La Vie.
Une grande fable animiste. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Hôtel des deux mondes
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Existe-t-il un palier entre la conscience et la mort ? C’est la question que pose cet « hôtel des deux mondes », qui accueille des pensionnaires se trouvant entre la vie et la mort… Comme avec Oscar et la dame rose, Schmitt aborde ici la question de la vie après la mort avec légèreté et finesse. Modernité théâtrale et humour font de ce texte un ouvrage que les élèves liront avec autant de plaisir que de profit.
Journal d'un amour perdu
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
På lager
romans
Biographies - Essais
Fransk
« Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. »
Pendant deux ans, Éric-Emmanuel Schmitt a tenté d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de celle qui l’avais mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur », sa lutte acharnée et difficile contre le chagrin. Car demeurer inconsolable aurait été trahir sa mère, cette femme lumineuse qui lui a donné le goût de l’existence, la passion des arts, le culte de la joie.
Ce texte explore la détresse présente mais aussi un passé heureux. Et tandis que s’élabore la recomposition d’un homme mûr qui n’est plus « l’enfant de personne », l’écrivain atteint à l’universel, parvenant à transformer une expérience de la mort en une vibrante leçon de vie.
Un livre formidablement indiscret qui rejoint chacun dans l’intimité de sa relation à ses parents.
La Croix.
Avec intelligence et finesse, Éric-Emmanuel Schmitt analyse, lucide et touchant, la force d’Œdipe.
Psychologies magazine.
La nuit de Valognes
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Par une nuit orageuse, quatre femmes se retrouvent dans le château de la duchesse de Vaubricourt. Don Juan, qui les a bafouées autrefois, sera jugé et devra réparer ses torts en épousant Angélique, filleule de la duchesse. À la surprise générale, le séducteur mythique accepte !
Éric-Emmanuel Schmitt revisite le célèbre mythe de Don Juan. Reprenant d’anciens traits empruntés à d’autres auteurs, en particulier à Molière, il donne à voir un processus de réécriture et projette son héros dans une situation nouvelle qui renvoie à une quête de spiritualité moderne. Il sera intéressant d’étudier, dans cette pièce, l’argumentation à travers les scènes de procès ainsi que les moyens dramaturgiques que l’auteur utilise pour faire surgir de nouvelles significations.
Texte intégral + présentation, notes, questions, après-texte et interview
Le chien
Schmitt, Éric-Emmanuel
Bog
Un court récit humaniste et sensible par l'auteur d'Oscar et la dame rose
Inséparable de son chien, Samuel Heymann mène une vie solitaire de vieux médecin à la retraite.
À travers le destin equissé d'un homme confronté à la barbarie nazie, Eric-Emmanuel Schmitt propose une réflexion sur le poids du silence et de la culpabilité.
Dans ce court récit, il interroge aussi avec pudeur la notion d'humanité.
"Le chien" est une des nouvelles de "Les Deux messieurs de Bruxelles".
Cette édition, en plus du texte intégral, offre des explications de mots ou d'expressions ainsi que la possibilité de télécharger des fiches d'activités et le livre du professeur.