Le temps des secrets
Pagnol, Marcel
Bog
Les vacances à La Treille se poursuivent, mais ne se ressemblent plus : Lili doit travailler aux champs avec son père, et Marcel rencontre Isabelle, la fille du poète Loïs de Montmajour. Puis ce sera l’arrivée en classe de sixième, et l’entrée en scène de l’inénarrable Lagneau…
Poussé par ses lecteurs, et pour son propre plaisir, Pagnol décide de transformer son diptyque en tétralogie, et ses Souvenirs d'enfance en authentique roman de formation, du côté de Kim ou du Livre de la jungle. Dans Le Temps des secrets (1960), le jeune Marcel trahit - provisoirement - l'amitié de Lili pour l'illusion de l'amour, et Pagnol l'écrivain prouve, lorsqu'il croque le poète alcoolique et sa grotesque épouse, qu'il n'a rien perdu de sa vis comica. Le projet prend de l'ampleur, et le livre se termine sans s'achever, dans l'attente du Temps des amours.
« La reine, naturellement, c’était elle, et le chevalier, c’était moi. Nous commençâmes par la fabrication de nos costumes, car comme toutes les filles, elle adorait se guignoliser. »
Manon des sources
Pagnol, Marcel
Bog
Aux Bastides Blanches, au-dessus d'Aubagne, la règle veut qu'on ne se mêle pas des affaires d'autrui et comme, de plus, on y déteste les gens de Crespin, village situé non loin de là dans les collines, le Papet et son neveu Ugolin ont pu manigancer à l'aise l’acquisition de la ferme des Romarins pour une bouchée de pain. Ils la convoitaient à cause de sa source, projetant de cultiver l’oeillet qui exige beaucoup d’eau. Sans eau, une ferme ne vaut rien, en Provence surtout. Ils ont donc fait le nécessaire pour qu'il n'y en ait pas et maintenant Ugolin bottelle ses oeillets et compte son or sans plus songer à Jean Cadoret le Bossu, fils du forgeron de Crespin, l'ancien maître des Romarins ruiné par la sécheresse et tué par une pierre en forant un puits. Mais au village on y pense encore et on en jase, de cette affaire de source bouchée et « miraculeusement » redécouverte une fois la ferme aux mains des Soubeyran. Manon, la fille de Jean, apprend ainsi la vérité et décide de venger son père. Le hasard la mène à la grotte d'où part l'eau qui alimente les fontaines du pays. A son tour de boucher les sources, au tour des Bastides de connaître la soif. Avec la revanche de Manon et ses conséquences s'achève la dure et belle histoire de L'eau des collines commencée dans Jean de Florette.
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Pancol, Katherine
Bog
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Petit éloge des coins de rue
Pécherot, Patrick
Bog
«Vous savez, vous, que la rue existe par ceux qui la vivent. Par leur présence, leur passage, leur empreinte. Le tracé le plus raide, le béton le plus dur, l’esplanade la plus carrée, se transforment parce qu’un pékin s’y est posé. Vraiment posé. Le temps d’une cigarette, d’un coup d’œil, d’un sandwich. Le coin de rue naît du geste. Simple, évident, quotidien.»
Petit éloge de la lecture
Pef
Bog
Peut-on voyager à dos de baleine?
Quel est le meilleur remède contre l’insomnie : la lecture parcours ou la lecture par cœur? Est-il possible qu’un rossignol de trois mètres de long offre un peu de lecture à notre oreille? Que retenir de notre passage dans une «biblioville»? Et que vient faire L’Homme au casque d’or de Rembrandt dans ce Petit éloge de la lecture?
De nos pieds jusqu’au ciel étoilé, tout est lecture… Pef nous entraîne dans un voyage sans autre destination que celle du plaisir de lire.
Ancien malade des hôpitaux de Paris
Pennac, Daniel
Bog
«Quand je pense! Quand je pense au sang d’encre que je me suis fait pour lui! Quand je pense! Quand je pense qu’à cause de ce clown j'ai failli larguer la médecine! Quand je pense! Quand je pense que mon cœur a cessé de battre dix fois dans la nuit!»
Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau. Il fallait qu’il le raconte à quelqu’un. Désolé que ce soit vous.
Chagrin d'école
Pennac, Daniel
CD
TILBUD
« Aucun travail », « Manque de bases », « Le troisième trimestre sera déterminant », « N'a rien fait, rien rendu ». Il les a connus, les bulletins de notes accablants, et la rage de ne pas comprendre. Le jeune cancre Daniel Pennacchioni, devenu professeur de français et écrivain renommé, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur.
La voix de Daniel Pennac prend des accents douloureux quand il évoque son passé de cancre mais elle retrouve toute sa tendresse et son humour quand il s'agit d'exprimer sa foi dans l'élève, sa passion de l'enseignement et son amour de la langue.
Lu par l'auteur .
1 CD audio au format mp3.
Durée d'écoute : env. 6 h
Le cas Malaussène - Tome 1 : Ils m'ont menti
Nyhed
Pennac, Daniel
Bog
Sept, Mosma et Maracuja, les derniers-nés de ma tribu, n’auraient pas dû grandir. Vingt ans plus tard les voilà jetés dans un monde on ne peut plus explosif, où on kidnappe Georges Lapietà, l’homme d’affaires le plus cinglé de son espèce, où ça mitraille à tout va pour le récupérer, où les romanciers prétendent écrire au nom de la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, comme d’habitude, je morfle.
Benjamin Malaussène
Terminus Malaussène - La cas Malaussène 2
Nyhed
Pennac, Daniel
Bog
« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j’ai appris que c’était Pépère qui avait fait le coup, j’ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l’être humain est capable. »
Benjamin Malaussène
Au bonheur de lire - Les plaisirs de la lecture
Pennac, Proust, Sarraute et al
Bog
Peu d’objets éveillent, comme le livre, le sentiment d’absolue propriété. Tombés entre nos mains, les livres deviennent nos esclaves – esclaves, oui, car de matière vivante, mais esclaves que nul ne songerait à affranchir, car de feuilles mortes. Comme tels, ils subissent les pires traitements, fruits des plus folles amours ou d’affreuses fureurs. Et que je te corne les pages (oh ! quelle blessure, chaque fois, cette vision de la page cornée ! “mais c’est pour savoir où j’en suiiiiiiiis !”) et que je te pose ma tasse de café sur la couverture, ces auréoles, ces reliefs de tartine, ces taches d’huile solaire…
Daniel Pennac
Emma Bovary, Marcel Proust, Julien Sorel, Nathalie Sarraute, Guy Montag… Écrivains et grands personnages de fiction partagent ici leurs rapports à la lecture et aux livres. Fragments de romans, d’autobiographies, d’essais, ces textes représentent sous divers angles le bonheur de lire.
La vie mode d'emploi
Perec, Georges
Bog
La Vie mode d'emploi est un livre extraordinaire, d'une importance capitale non seulement dans la création de l'auteur, mais dans notre littérature, par son ampleur, son organisation, la richesse de ses informations, la cocasserie de ses inventions, par l'ironie qui le travaille de bout en bout sans en chasser la tendresse, par sa forme d'art enfin : un réalisme baroque qui confine au burlesque.
Jacqueline Piatier, Le Monde.
L'ironie, très douce, imperceptible, fantomatique, moirée, faite d'un détachement extrême, d'une méticulosité et d'une patience qui deviennent de l'amour... En résumé, c'est un prodigieux livre-brocante, qu'on visite sans se presser, à la fois livre fourre-tout, livre promenade.
Jacques-Pierre Amette, Le Point.
Et cela donne des romans exotiques, extravagants, des crimes parfaits, des fables érudites, des catalogues, des affaires de moeurs, de sombres histoires de magie noire, des confidences de coureurs cyclistes... Jeux de miroirs et tables gigognes, entrez dans cet immeuble et vous ferez le tour du monde. Un vertige majuscule. Quand on en sort, on est léger comme une montgolfière.
Catherine David, Le Nouvel Observateur.
Les choses
Perec, Georges
Bog
Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique. Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple d'aujourd'hui issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inacessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses. "C'est qu'il y a, dira Georges Perec, entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé... Ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues."
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?
Perec, Georges
Bog
De temps à autre, il est bon qu'un poète, que n'effraie pas l'air raréfié des cimes, ose s'élever au-dessus du vulgaire pour, dans un souffle épique, exalter notre aujourd'hui. Car ne nous y trompons pas : ces courageux jeunes gens qui, au plus fort de la guerre, ont tout tenté (en vain, hélas !) pour éviter l'enfer algérien à un jeune militaire qui criait grâce, ce sont les vrais successeurs d'Ajax et d'Achille, d'Hercule et de Télémaque, des Argonautes, des Trois Mousquetaires et même du Capitaine Nemo, de Saint-Exupéry, de Teilhard de Chardin...
Quant aux lecteurs que les vertus de l'épopée laissent insensibles, ils trouveront dans ce petit livre suffisamment de digressions et de parenthèses pour y glaner leur plaisir, et en particulier une recette de riz aux olives qui devrait satisfaire les plus difficiles.
Dans cette édition "Folioplus classiques", le texte intégral, enrichi d’une lecture d’image, écho pictural de l’œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
• Vie littéraire : D'une guerre à l'autre
• L’écrivain à sa table de travail : Inventer un nouveau lecteur
• Groupement de textes thématique : En guerre : se battre ou déserter?
• Groupement de textes stylistique : Écrire pour rien?
• Chronologie : Georges Perec et son temps
• Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture
Un homme qui dort
Perec, Georges
Bog
«Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. Tu n'as pas envie de te souvenir d'autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets. Tu as voyagé et tu n'as rien rapporté de tes voyages. Tu es assis et tu ne veux qu'attendre, attendre seulement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à attendre : que vienne la nuit, que sonnent les heures, que les jours s'en aillent, que les souvenirs s'estompent.»
C'est en ces termes que le narrateur s'adresse à lui-même, «un homme qui dort», qui va se laisser envahir par la torpeur et faire l'expérience de l'indifférence absolue.
La guerre des boutons
Pergaud, Louis
Bog
Les enfants de Longeverne, Lebrac et son armée, et ceux de Velrans, la troupe de l'Aztec des Gués, s’affrontent en une guerre sans merci où l’humiliation est certaine pour les malheureux qui tombent aux mains de l’ennemi : ils se font dépouiller de leurs boutons, agrafes, lacets, etc... ; sans ces accessoires, ils n’ont plus qu’à détaler... nus comme des vers ! Mille péripéties cocasses s’enchaînent.
Contes de ma mère l'oye (Histoires ou contes du temps passé, avec des Moralités)
Perrault
Bog
Elle aurait attendri un rocher, belle et affligée comme elle était ; mais la Barbe bleue avait le cœur plus dur qu’un rocher.»
Le loup qui croqua le Petit Chaperon rouge, le malicieux Chat botté, l’ogre ignoble du Petit Poucet ou encore la terrifiante Barbe bleue… Que seraient les contes qui ont fasciné des générations d’enfants sans la présence des monstres qui les font trembler? Qu’elles soient tendres ou méchantes, féeriques ou angoissantes, terribles ou attachantes, les créatures merveilleuses défilent sous la plume de Perrault et continuent de ravir petits et grands.
Ce recueil rassemble La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet, Griselidis, Peau-d’Âne et Les Souhaits ridicules.
• Objet d’étude : Le monstre, aux limites de l’humain
• Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes
• Prolongement : Découvrir un autre conte (La Princesse sur un pois, Hans Christian Andersen)
Contes de Perrault
Perrault, Charles
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Des contes merveilleux, souvent cruels, que petits et grands liront ou reliront avec étonnement et bonheur : non, la Belle au bois dormant n'a pas pris une ride !
En complément, un groupement de textes sur le conte merveilleux.
L’appareil pédagogique ce cette édition comprend :
- des repères sur le contexte et les genres
- un questionnaire pour chaque texte, avec des « petites leçons » sur les notions en jeu
- des textes échos, pour construire une culture littéraire
Changer l'eau des fleurs
Perrin, Valérie
Bog
Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?
Les oubliés du dimanche
Perrin, Valérie
Bog
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes.
Un beau livre sur la mémoire et la transmission, porté par une écriture sensible. Delphine Perras, L’Express styles .
Une héroïne originale et attachante, un univers surprenant, une conteuse de grand talent. Nathalie Dupuis, Elle .
Tata
Nyhed
Perrin, Valérie
Bog
« Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas. »
Colette était une femme sans histoire. C'est du moins ce que l'on croyait jusqu'au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans...
Avec ce roman virtuose où s'entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.
Trois
Perrin, Valérie
Bog
1986. Adrien, Étienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ? Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au cœur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.
L'aile des vierges
Peyrin, Laurence
Bog
« L’aile des vierges », c’est ainsi que l’on surnomme les chambres réservées aux domestiques à Sheperd House, illustre manoir du Kent où est engagée Maggie Fuller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Petite-fille de suffragette, fille d’une sage-femme féministe, Maggie aurait pu prétendre à mieux que cette place de femme de chambre. Mais, en ces temps difficiles, la jeune femme cultivée et émancipée n’a d’autre choix que d’intégrer la petite armée d’intendants semblant vivre au siècle précédent. Elle aspire pourtant à un autre destin. Et elle n’est pas la seule au sein de Sheperd House… Contre toute attente, ce pourrait être le début de son long chemin vers l’amour et la liberté.
« La vie est faite de rebondissements, de chances à saisir et Maggie n’en laissera passer aucune, entraînant le lecteur dans une belle histoire d’amour et de combat social. » Le Télégramme
« J’ai passé des moments fabuleux. Le nouveau roman de Laurence Peyrin est une petite pépite. » Juliette Jeanroy – librairie Cultura, Reims
Une toute petite minute
Peyrin, Laurence
Bog
Il a suffi d’une minute… D’une toute petite minute. Une nuit de réveillon 1995, Madeline s’enferme dans la salle de bains en compagnie de sa meilleure amie. Soixante secondes plus tard, Estrella est morte. Personne ne saura jamais la vérité sur ce drame.
Comment se pardonner ce qui est impardonnable ? Vingt ans de prison n’y ont pas réussi. Entrée adolescente, Madeline en ressort femme. Vingt ans au cours desquels elle n’a pas vu mourir son père, grandir sa soeur, changer sa mère… Comment, dès lors, se raccorder au fil des jours ? Et s’accorder le droit de vivre, d’aimer, d’être aimée peut-être… ?
Commentaire GM : un roman que je ne saurais que recommander !
Caraïbes sur Seine
Pineau, Gisèle
Bog
På lager
Enfants - Jeunesse
romans
Fransk
Quitter Capestere-Belle-Eau, en Guadeloupe, pour la banlieue parisienne... c'est bien une idée de parents et ce nêest pas facile pour Lindy et ses frères et soeurs. Au collège, elle se lie d'amitié avec Carola, originaire de Corse, et Hamidou, un Sénégalais qui anime un groupe de rap.
Prix Roman jeunesse Maurice, 2001
L'hypothèse suivi de Abel et Bela
Pinget, Robert
Bog
TILBUD 50 DKK inkl. moms
* L’Hypothèse. Première publication aux Éditions de Minuit en 1961.
Il s’agit du premier texte de Robert Pinget où apparaît Mortin. Parlant de cette pièce dans Le Monde du 11 avril 1987, Michel Cournot en disait notamment : “ C’est la conférence improvisée, bafouillante, ratée, coléreuse, très drôle d’un écrivain qui raconte l’histoire on ne peut plus fumeuse d’un manuscrit qui aurait été jeté dans un puits, mais rien n’est moins sûr, car il n’y a alentour aucun puits et il se pourrait bien que le manuscrit soit surtout fait de pages blanches. ”
* Abel et Bela. Première publication aux Éditions de Minuit en 1971 (avec Identité).
Dans ce texte tout à la fois drôle et grave, deux acteurs font le projet d’une pièce de théâtre tout en se demandant ce qu’est le théâtre qu’ils pourraient raconter.
Le chat noir et autres nouvelles
Poe, Edgar A.
Traduction de Charles Baudelaire
Le chat noir « Relativement à la très étrange et pourtant très familière histoire que je vais coucher par écrit, je n'attends ni ne sollicite la créance. Vraiment, je serais fou de m'y attendre dans un cas où mes sens eux-mêmes rejettent leur propre témoignage. [...] Mais demain je meurs, et aujourd'hui je voudrais décharger mon âme. » Un chat noir à l'influence redoutable. Un homme qu'on attire dans une cave et qu'on emmure. Une momie qui parle et se relève de ses bandelettes. Un buveur perdu dans le théâtre de ses rêves... Étranges, troublantes, diaboliques même, ces six nouvelles d'Edgar Allan Poe pourraient bien vous glacer le sang !
Nouvelles
Traduction de Stéphane Mallarmé
Petit éloge de la Belgique
Nyhed
Polet, Grégoire
Bog
« Éloge, élégie ? À peine ai-je posé les yeux sur ma Belgique et sur la mer et l’enfance, qu’une mélancolie intempestive se lève, comme une vapeur ou une brume.
Peut-être incommode, en début de livre.
Et pourtant.
Et pourtant, tout Belge sait que les choses commencent par du brouillard ; tout matin, par cette humidité opaque que les yeux ou les phares des autos doivent vaincre.
Marie Gevers parle de “la source du gris”, qui est à la fin “une grande joie”.
Le brouillard est un chemin, lui aussi. Un passage. Nous verrons où lui et la mélancolie nous mènent, vers quel jour, vers quelle lumière. »
Ce petit éloge, dense et poétique, transporte le lecteur au cœur de la Belgique.
Délicieuses frayeurs - Cinq nouvelles à chute
Pons, Maurice
Bog
Ce recueil de courts textes, dus à la plume alerte et acérée de Maurice Pons, permettra d’explorer ce genre particulier qu’est la nouvelle à chute, qui se caractérise par l’inattendu de sa conclusion.
Le peintre au couteau
Pourriol, Ollivier
Bog
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« Qui sait que ces couleurs sont celles du visage de ma femme disparue et aimée tendrement et regrettée éternellement ? Là où l'oeil exercé voit un vert Véronèse, moi je sais qu'il s'agit du bleu des yeux de ma femme, mais d'un bleu en mouvement, ce n'est pas encore un vert, mais ce n'est plus vraiment un bleu, c'est un bleu en fuite, c'est le bleu des yeux de ma femme qui me trahit. Quel marchand de couleurs osera vendre un jour un tube de « Bleu des yeux de ma femme qui me trahit » ? »
Un peintre de quatre-vingt-cinq ans, cloué par une appendicite, ouvre à son chirurgien un monde sur le point de disparaître, où l'on croise Dubuffet, Camus, Simone de Beauvoir, Nicolas de Staël, René Char, Braque, Music, Gischia. Le temps de quelques conversations, l'homme du pinceau et du couteau transmet à l'homme de l'art et du scalpel ce qu'il a de plus précieux : son oeil. Que peut-on contre la mort ? Pas grand-chose, répond le chirurgien. Apprécier les couleurs de la vieillesse, répond le peintre. Et, si possible, finir en beauté.
O. P.