Combats et métamorphoses d'une femme
Louis, Édouard
Bog
« Edouard Louis est à l’avant-garde de la nouvelle génération d’écrivains politiques… »
Evening Standard
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l’écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s’est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l’histoire de cette métamorphose.
É. L.
Édouard Louis est écrivain. Ses trois premiers romans ont été traduits dans une trentaine de langues. Il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène comme Stanislas Nordey ou Thomas Ostermeier. Il est également l’un des traducteurs de la poétesse canadienne Anne Carson. Depuis 2019, il enseigne à La Manufacture – Haute école des arts de la scène de Lausanne.
En finir avec Eddy Bellegueule
Louis, Édouard
Bog
På lager
romans
Biographies - Essais
Fransk
En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant de m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
É. L.
Histoire de la violence
Louis, Édouard
Bog
"J’ai rencontré Reda un soir de Noël. Je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m’a abordé dans la rue et j’ai fini par lui proposer de monter. Nous avons passé le reste de la nuit ensemble, on discutait, on riait. Vers six heures du matin, il a sorti un revolver et il a dit qu’il allait me tuer. Le lendemain, les démarches médicales et judiciaires ont commencé."
É. L.
L'effondrement
Nyhed
Louis, Édouard
Bog
Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu’il deviendrait un artisan mondialement connu, qu’il voyagerait, qu’il ferait fortune, qu’il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l’aimerait.
Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n’a pu en réaliser aucun.
Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu’il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l’alcool pour oublier.
À trente-huit ans, après des années d’échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio.
Ce livre est l’histoire d’un effondrement.
É. L.
Monique s'évade
Nyhed
Louis, Édouard
Bog
Une nuit, j’ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l’homme avec qui elle vivait était ivre et qu’il l’insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l’influence de l’alcool il l’attaquait avec des mots d’une violence extrême. Elle qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l’enfermement domestique se retrouvait à nouveau piégée. Elle me l’avait caché pour ne pas « m’inquiéter » mais cette nuit-là était celle de trop.
Je lui ai conseillé de partir, sans attendre. Mais comment vivre, et où, sans argent, sans diplômes, sans permis de conduire, parce qu’on a passé sa vie à élever des enfants et à subir la brutalité masculine ?
Ce livre est le récit d’une évasion.
É. L.
Qui a tué mon père
Louis, Édouard
Bog
" Chez ceux qui ont tout, je n'ai jamais vu de famille aller voir la mer pour fêter une décision politique, parce que pour eux la politique ne change presque rien. [...] Pour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c'était vivre ou mourir. "
La princesse Camion
Lubert, Mademoiselle de
Bog
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Écrit en 1743 par Mademoiselle de Lubert, amie de Voltaire, "La Princesse Camion" est un conte d'amour étrange.
Venue du Cabinet des Fées, la princesse joliment nommée Camion (le conte dit pourquoi), aux prises avec les fées du Caucase Marmote, fée de fiel et Lumineuse, fée de miel, n'a de cesse de répéter au malheureux prince qui peut la sauver : "Épousez-moi vite ou écorchez-moi vive !"
Le Labyrinthe des égarés
Nyhed
Maalouf, Amin
Bog
Une guerre dévastatrice vient d’éclater au cœur de l’Europe, qui ravive les pires traumatismes du passé ; des menaces de cataclysme nucléaire sont constamment agitées, alors qu’on les croyait définitivement écartées ; un bras de fer planétaire se déroule, opposant l’Occident à la Chine et à la Russie… Il est clair qu’un bouleversement majeur est en train de se produire, qui affecte déjà notre mode de vie, et qui remet en cause les fondements mêmes de notre civilisation. Chacun en a conscience, mais personne encore n’a contemplé cette crise avec la profondeur de champ qu’elle mérite.
Comment en est-on arrivé là ? Amin Maalouf remonte, dans ce livre, aux origines de ce nouvel affrontement entre l’Occident et ses adversaires, en retraçant l’itinéraire de quatre grandes nations : d’abord le Japon de l’ère Meiji, qui fut le premier pays d’Asie à défier la suprématie des nations « blanches », et dont la modernisation accélérée fascina l’humanité entière, notamment les autres pays d’Orient, qui tous rêvèrent de l’imiter ; puis la Russie soviétique, qui constitua, pendant trois-quarts de siècle, une formidable menace pour l’Occident, son système et ses valeurs, avant de s’effondrer ; ensuite la Chine, qui représente en ce vingt-et-unième siècle, par son développement économique, par son poids démographique et par l’idéologie de ses dirigeants, le principal défi à la suprématie de l’Occident ; et enfin les Etats-Unis, qui ont tenu tête à chacun des trois « challengers », et qui sont devenus, au fil des guerres, le chef suprême de l’Occident et la première superpuissance planétaire.
L’ensemble de ces récits constitue une grande fresque historique qui éclaire, comme on ne l’avait jamais vu jusqu’ici, les enjeux des conflits en cours, les motivations des protagonistes, et les étranges paradoxes de notre époque.
En exergue du livre, l’auteur cite cette parole si pertinente de Faulkner : « Le passé ne meurt jamais. Il ne faut même pas le croire passé. »
Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=cpt7y3DwzKY
Léon l'Africain
Maalouf, Amin
Bog
Cette autobiographie imaginaire part d’une histoire vraie.
En 1518, un ambassadeur maghrébin, de retour d’un pèlerinage à La Mecque, est capturé par des pirates siciliens, et offert en cadeau à Léon X. Ce voyageur s’appelait Hassan al-Wazzan. Il devint le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l’Africain. Sa vie, que ponctuent les grands événements de son temps, est fascinante: il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d’où il a dû fuir l’Inquisition, en Égypte lors de la conquête du pays par les Ottomans, en Afrique noire à l’apogée de l’empire de l’Askia Mohamed Touré, enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu’au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint.
Homme d’Orient et d’Occident, homme d’Afrique et d’Europe, on pouvait difficilement trouver personnage dont la vie corresponde davantage à l’époque étonnante que fut le xvie siècle.
Le premier siècle après Béatrice
Maalouf, Amin
Bog
Que peut-il arriver lorsque des sortilèges millénaires se conjuguent à une science moderne aussi performante que dépourvue d’éthique ? Au départ, il y a de mystérieuses fèves, réputées favoriser les naissances de garçons, trouvées par le narrateur sur un marché égyptien.
Puis c’est la raréfaction, un peu partout, des naissances féminines. Commence alors l’épopée d’un homme passionnément attaché à la « féminité du monde »…
Le romancier de Samarcande (prix des Maisons de la Presse 1988) et des Jardins de lumière, prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios, nous conte ici avec tendresse et humour une fable sur la folie des hommes.
Le rocher de Tanios
Maalouf, Amin
Bog
« Le destin passe et repasse à travers nous, comme l'aiguille du cordonnier à travers le cuir qu'il façonne. » Pour Tanios, enfant des montagnes libanaises, le destin se marque d'abord dans le mystère qui entoure sa naissance : fils de la trop belle Lamia, des murmures courent le pays sur l'identité de son vrai père. Le destin passera de nouveau, dans ces années 1830 où l'Empire ottoman, l'Egypte, l'Angleterre se disputent ce pays promis aux déchirements, le jour où l'assassinat d'un chef religieux contraindra Tanios à l'exil...
Mêlant l'histoire et la légende, la sagesse et la folie des hommes, le romancier (aujourd'hui membre de l'Académie Française) de Léon l'Africain et du Premier Siècle après Béatrice nous entraîne dans un prodigieux voyage romanesque qui lui a valu le prix Goncourt 1993.
Les croisades vues par les Arabes
Maalouf, Amin
Bog
Juillet 1096 : il fait chaud sous les murailles de Nicée.
À l’ombre des figuiers, dans les jardins fleuris, circulent d’inquiétantes nouvelles : une troupe formée de chevaliers, de fantassins mais aussi de femmes et d’enfants marche sur Constantinople. On raconte qu’ils portent, cousues sur le dos, des bandes de tissu en forme de croix. Ils clament qu’ils viennent exterminer les musulmans jusqu’à Jérusalem et déferlent par milliers. Ce sont les « Franj ».
Ils resteront deux siècles en Terre sainte, pillant et massacrant au nom de Dieu. Cette incursion barbare de l’Occident au cœur du monde musulman marque le début d’une longue période de décadence et d’obscurantisme. Elle est ressentie aujourd’hui encore, en terre d'islam, comme un viol.
Les désorientés
Maalouf, Amin
Bog
Dans Les Désorientés, je m'inspire très librement de ma propre jeunesse. Je l'ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur. Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n'est entièrement imaginaire. J'ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs. Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue. Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un d'eux. Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les États-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses. A.M.
Entre le Zweig du Monde d’hier et le Barrès des Déracinés, notre académicien levantin nous entraîne dans les méandres de l’exil, du repentir et du retour impossible. Christian Makarian, L’Express.
Nos frères inattendus
Maalouf, Amin
Bog
Alec, dessinateur d'âge mûr, et Ève, qui avait connu une éphémère célébrité pour avoir écrit un livre culte, sont les seuls occupants d'un îlot de la côte atlantique. Ils ne se fréquentent pas, jusqu'au jour où une panne inexplicable de tous les moyens de communication les contraint à sortir de leur jalouse solitude. D'où vient ce black-out ? La planète a-t-elle été victime d'un cataclysme, d'un conflit nucléaire ? Grâce à son vieil ami Moro, devenu l'un des proches conseillers du président des États-Unis, Alec parvient à dénouer peu à peu le fil du mystère.
La rencontre tumultueuse de nos contemporains déboussolés avec des « frères inattendus » est si étrange que l'Histoire ne pourra plus jamais reprendre son cours antérieur...
Amin Maalouf suscite la réflexion sans jamais altérer notre plaisir à lire un roman à suspense. Le Point.
L’académicien humaniste aborde des thèmes fort sérieux sans jamais pontifier. L’Express.
Samarcande
Maalouf, Amin
Bog
Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire.
Samarcande, c'est l'Orient du xixe siècle et du début du xxe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes.
Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au xie siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard.
Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie, Amin Maalouf, l'auteur de Léon l'Africain, nous ravit par son extraordinaire talent de conteur.
African psycho
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
« J'ai décidé de tuer Germaine le 29 décembre. J'y songe depuis des semaines parce que, quoi qu'on dise, tuer une personne nécessite une préparation à la fois psychologique et matérielle. »
Grégoire Nakobomayo est un « enfant ramassé », un orphelin. Tout comme son « idole et Grand Maître », le terrible Angoualima, serial killer qui défie le pays et fait la une des journaux. Grégoire cherche à commettre son premier grand crime pour devenir aussi célèbre qu'Angoualima. Mais voilà... n'est pas serial killer qui veut...
Un roman très remarqué à sa sortie, par l'auteur de Verre cassé (prix Ouest France Étonnants Voyageurs, prix des Cinq Continents, prix RFO du livre en 2005). D'origine congolaise, Alain Mabanckou est une des nouvelles voix incontournables de la littérature française.
Black Bazar
Mabanckou, Alain
Bog
Le héros de Black Bazar est un dandy africain de notre temps, amoureux des cols italiens et des chaussures Weston, qui découvre sa vocation d'écrivain au détour d'un chagrin d'amour.
Naviguant entre complainte et dérision, il brosse avec truculence un tableau sans concession du monde qui l'entoure. Tour à tour burlesque et pathétique, son récit va prêter sa voix à toute une galerie de prersonnages étonnants, illustrant chacun à leur manière la misère et la grandeur de la condition humaine.
Un roman à la verve endiablée, tournant le dos aux convenances et aux idées reçues, par l'une des voix majeures de la littérature francophone actuelle.
Congo Brazzaville
Demain j'aurai vingt ans
Mabanckou, Alain
Bog
Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de « l'immortel Marien Ngouabi », chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste ; l'ami Lounès, dont la sœur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges...
Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d'images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.
Préface de J. M. G. Le Clézio
Le sanglot de l'homme noir
Mabanckou, Alain
Bog
Suffit-il d’être Noirs pour être frères ? Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais et un Noir né à Paris, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être réduits ? Et la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation (esclavage, colonisation, immigration)… Dans cet essai, Alain Mabanckou refuse de définir l’identité noire par les larmes et le ressentiment.
Alain Mabanckou est essayiste, poète et romancier. En 2015, il a été professeur de création artistique au Collège de France. Il est notamment l’auteur de Petit Piment, Mémoires de Pointe-Noire et Le monde est mon langage.
« Un texte qui fait fi de tout politiquement correct. »
L’Humanité
Les petits-fils nègres de Vercingétorix
Mabanckou, Alain
Bog
Ancienne colonie d'Afrique centrale, la république du Viétongo est en proie à une terrible guerre civile. Le président Kabouya a perdu le pouvoir après un coup d'État, et Vercingétorix, le chef rebelle, se lance dans une entreprise de reconquête. Fuyant les violences avec sa fille, Hortense Iloki relate dans son journal les événements de cette guerre et reconstitue son passé en miettes.
«Au Nord comme au Sud du Viétongo, la mort est la plus noble des délivrances.»
Mémoires de porc-épic
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Pour tuer ceux qui se dressent sur son chemin, Kibandi fait appel à son double animal : un porc-épic. La petite bête, philosophe, malicieuse, armée de ses redoutables piquants, exécute les souhaits macabres de son maître. Le couple meurtrier sillonne l’Afrique jusqu’au jour où Kibandi rencontre bien plus redoutable que lui…
Né au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou vit aux États-Unis où il enseigne la littérature francophone. Après le succès critique et populaire de Verre Cassé, disponible en Points, Mémoires de porc-épic a été couronné par le prix Renaudot en 2006.
Tais-toi et meurs
Mabanckou, Alain
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Fraîchement débarqué de son Congo natal sous un faux nom, Julien Makambo est accueilli à Paris par Pedro, figure de proue du milieu congolais et roi de la « sape », qui prend le jeune Candide sous son aile. Entre petites magouilles et combines souterraines, les affaires tournent à Château-Rouge et Julien mène la belle vie... jusqu'à ce maudit vendredi 13, ou il se retrouve mêlé malgré lui à la défenestration d'une jeune femme.
En lingala, Makambo signifie « les ennuis ». Et face aux ennuis, une seule règle ici : Tais-toi et meurs.
« Goncourisé pour l'ensemble de son oeuvre, voilà [Alain Mabanckou] au polar, invariablement excellent. Une galerie de portraits incroyables. Un régal ! »Le Point
« L'auteur [a] l'art et la manière de nous tenir en haleine tout en nous apprenant beaucoup sur la vie de la "communauté" africaine à Paris.» L'Humanité
Verre cassé
Mabanckou, Alain
Bog
Ikke på lager
Francophonie
romans
Fransk
Verre Cassé est un client assidu du Crédit a voyagé, un bar congolais crasseux. Un jour, le patron lui propose d'écrire les histoires héroï-comiques des habitués, une troupe d'éclopés aux destins pittoresques... Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous offre le portrait truculent d'une Afrique drôle et inattendue.
Pour que je m'aime encore
Madjidi, Maryam
Bog
Maryam a 13 ans. L’adolescence, elle la traverse dans la rage. Rage contre l’ennui. L’ennui suffocant de Drancy où ses parents, originaires d’Iran, se sont établis. Assauts contre son corps récalcitrant, contre lequel elle mène une guerre sans merci. Combats et luttes intestines au collège pour faire sa place au milieu des gars de la cité. Une seule idée fixe la porte. Fuir. Franchir le périphérique. Rejoindre une grande école qui permette un avenir. L’herbe y sera-t-elle plus verte ?
Maryam Madjidi est née en 1980 à Téhéran, elle quitte l’Iran à l’âge de 6 ans pour vivre à Paris, puis à Drancy. Elle enseigne le français à des élèves non francophones. Son premier roman, Marx et la poupée a reçu le prix Goncourt du premier roman et le prix Ouest-France Étonnants voyageurs 2017.
L'ancien calendrier d'un amour
Nyhed
Makine, Andreï
Bog
« Qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance. » Baudelaire Tel serait l’esprit de cette saga lapidaire – un siècle de fureur et de sang que va traverser Valdas Bataeff en affrontant, tout jeune, les événements tragiques de son époque. Au plus fort de la tempête, il parvient à s’arracher à la cruauté du monde grâce à une passion clandestine, entre l’ancien calendrier de la Russie impériale et la nouvelle chronologie imposée par les « constructeurs de l’avenir radieux ». Chef-d’œuvre de concision, ce roman sur la trahison, le sacrifice et la rédemption nous fait revivre, à hauteur d’homme, les drames de la grande Histoire. Mais, au-delà des atroces comédies humaines, une trame secrète nous libère de leur emprise et rend infinie la fragile brièveté d’un amour blessé.
Une parenthèse enchantée. Denis Cosnard, Le Monde des livres.
L’auteur du Testament français, prix Goncourt 1995, réussit la prouesse de reconstituer en moins de deux cents pages une existence aussi riche que trépidante, épique et spectaculaire. Christian Authier, Le Figaro littéraire.
Le testament français
Makine, Andreï
Bog
« Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois de misère et d'errances, mon rêve fou ressemblerait de près à cette bravade. J'imaginerais une femme vêtue de noir qui, aux toutes premières heures d'une matinée d'hiver sombre, entrerait dans une petite ville frontalière [...]. Elle pousserait la porte d'un café au coin d'une étroite place endormie, s'installerait près de la fenêtre, à côté d'un calorifère. La patronne lui apporterait une tasse de thé. Et en regardant, derrière la vitre, la face tranquille des maisons à colombages, la femme murmurerait tout bas : "C'est la France... Je suis retournée en France. Après... après toute une vie." »
Le garçon
Malte, Marcus
Bog
Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin – d’instinct. Il rencontre alors les habitants d’un hameau perdu, puis Brabek l’ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, et découvre l’amour charnel avec Emma, mélomane lumineuse. Viendra ensuite la guerre, l’effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de la civilisation.
À sa façon singulière, radicale, drôle, grave, Le garçon est l’immense roman de l’épreuve du monde.
Bel abîme
Manai, Yamen
Bog
La rage d’un adolescent face à une société oppressive, mais tant d’émotion et d’humanité habite le narrateur.
« Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête à claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit à l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redressé le menton. »
Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ».
Mais la rage est déjà là.
Prix de la Littérature arabe 2022
Prix Orange du Livre en Afrique 2022
Prix du Roman Métis des lycéens 2022
Prix Texto université Sorbonne Nouvelle 2022
Prix de l’Algue d’Or 2022
Prix La Passerelle 2022
Prix Flaubert 2022
Mention spéciale du Prix Ahmed Baba de la Littérature africaine 2022
Mention spéciale du Prix du Roman Métis des Lecteurs 2022
Prix Micheline 2021
https://www.youtube.com/watch?v=kOagalD4dEQ
L'amas ardent
Manai, Yamen
Bog
Dans l’arrière-pays tunisien, le Don, apiculteur, mène une vie d’ascète auprès de ses abeilles. Pourtant, lorsque la marche du monde le rattrape et mutile les corps de ses « filles », il doit se rendre à l’évidence : pour sauver ce qu’il a de plus cher, il lui faudra conduire son enquête et aller chercher la lueur au loin, jusqu’au pays du Soleil-Levant.
En véritable conteur, Yamen Manai dresse avec vivacité et humour le portrait aigre-doux d’une Tunisie vibrionnante, où les fanatiques de Dieu ne sont pas à l’abri de Sa foudre. Une fable moderne des plus savoureuses.
Prix COMAR d’Or 2017
Prix des cinq continents de la Francophonie 2017
Grand Prix du roman métis 2017
Prix Maghreb de l’ADELF 2017
Prix Lorientales 2018
La sérénade d'Ibrahim Santos
Manai, Yamen
Bog
Entre « Cuba Libre » et poésie andalouse, un conte sur les déboires d’un village longtemps oublié.
Dans la bonne ville de Santa Clara, celle qui produit le meilleur rhum du pays, personne n’est au courant de la révolution que le dictateur Alvaro Benitez a menée il y a une vingtaine d’années. Les habitants vivent et cultivent au gré des sérénades d’Ibrahim Santos, musicien météorologue. Alors forcément, l’intrusion des troupes armées révolutionnaires, et plus encore, l’arrivée d’un jeune ingénieur agronome brillantissime, vont quelque peu bousculer les habitudes…
Sur le mode du conte, avec une pincée de réalisme magique, Yamen Manai moque ici les prouesses de nos avancées technologiques et parodie allègrement ces dictatures modernes qui souvent perdurent.
Prix Biblioblog
Prix de la Bastide
Prix Alain-Fournier