Le grand cahier
Kristof, Agota
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Dans la Grande Ville qu’occupent les Armées étrangères, la disette menace. Une mère conduit donc ses enfants à la campagne, chez leur grand-mère. Analphabète, avare, méchante et même meurtrière, celle-ci mène la vie dure aux jumeaux. Loin de se laisser abattre, ceux-ci apprennent seuls les lois de la vie, de l’écriture et de la cruauté. Abandonnés à eux-mêmes, dénués du moindre sens moral, ils s’appliquent à dresser, chaque jour, dans un grand cahier, le bilan de leurs progrès et la liste de leurs forfaits.
Le Grand Cahier nous livre une fable incisive sur les malheurs de la guerre et du totalitarisme, mais aussi un véritable roman d’apprentissage dominé par l’humour noir.
Le troisième mensonge
Kristof, Agota
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
- On m'appelle Claus T. Est-ce mon nom? Dès l'enfance, j'ai appris à mentir. Dans ce centre de rééducation où je me remettais lentement d'une étrange maladie, on me mentait déjà. J'ai menti encore quand j'ai franchi la frontière de mon pays natal. Puis j'ai menti dans mes livres. Bien des années plus tard, je franchis la frontière dans l'autre sens. Je veux retrouver mon frère, un frère qui n'existe peut-être pas. Mentirai-je une dernière fois ?
- Je m'appelle Klaus T. Mais personne ne me connaît sous ce nom-là. Depuis que mon frère jumeau a disparu, il y a cinquante ans de cela, ma vie n'a plus beaucoup de sens. J'ai longtemps attendu son retour. S'il revenait aujourd'hui, je serais pourtant obligé de lui mentir.
Après les horreurs de la guerre et les années noires d'un régime de plomb (La Preuve), le temps serait-il venu d'ouvrir les yeux sur la vérité ? Mais la vérité ne serait alors qu'un mensonge de plus car "un livre, si triste soit-il, ne peut être aussi triste que la vie".
Les caractères
La Bruyère
Bog
Sous la forme de maximes, de réflexions et de portraits, Les Caractères (1688) sont une véritable critique de la société du XVIIe siècle. L'écriture fragmentaire du moraliste réflète toute la diversité, les contradictions et l'inconstance même de son sujet: l'homme.
Des ouvrages de l'esprit aux esprits forts, La Bruyère dresse un des portraits les plus acerbes des hommes de son temps et démèle les rapports entretenus entre la nature humaine, l'amour et l'argent, la société et la religion catholique. Le moraliste est devenu satyriste.
Et j'ai su que ce trésor était pour moi
Laclavetine, Jean-Marie
Bog
«Je commence. Cesse de t’agiter sous ton drap blanc, Julia. L’hôpital, les tuyaux translucides qui te font une chevelure de déesse du futur, la musique des appareils, le clapotis des sandales sur le sol du couloir, les appels, les chariots, les murs pâles où danse la lumière, les reflets sur l’acier du lit, tout cela va s’évanouir. Chaque nuit je viendrai à ton chevet te raconter une histoire écrite pour toi dans la journée. Jusqu’à ce que tu reviennes. Attends-toi à des surprises.»
Pour réveiller Julia, Marc invente à partir de leur histoire d’amour un torrent de récits où se mêlent le suspense et l’émotion, la gravité et le rire, exaltant le pouvoir enchanteur de l’invention romanesque.
Petit éloge du temps présent
Laclavetine,Jean-Marie
Bog
« Nous vivons désormais dans le "présent perpétuel" prédit par Debord. Oh, sinistre prestige de la table rase, conjugué à la tyrannie du spectacle… De plus en plus souvent, les romans qui agitent l'opinion donnent à pressentir une littérature sans mémoire, une communauté réduite aux caquets de l'autobiographie, maigrelette et touche-pipi, jetant des anathèmes pathétiques sur l'imagination qui lui fait défaut, arpentant les champs de bataille cathodiques, parée de fausses-vraies balafres et de peintures de guerre tendance, fixant sur la caméra un regard terrible : "J'ai l'air assez barbare, là ?" Et il arrive, oui, que l'on trouve cela délicieusement barbare. »
20 courts textes
Les liaisons dangereuses
Laclos, Pierre Choderlos de
Bog
Roman épistolaire mêlant amour, passion et manipulation, et mettant en scène deux êtres cyniques et calculateurs Mme de Merteuil et Valmont. A la fin de leur liaison, Mme de Merteuil demande à Valmont de séduire la candide Cécile de Volanges, fiancée à son ex-favori, M. de Bastide. Mais Valmont tombe sous le charme de Mme de Tourvel.
Journal d'un écrivain en pyjama
Laferrière, Dany
Bog
« Le pyjama est un étrange habit de travail. » C’est sur son métier que Dany Laferrière a choisi d’écrire dans Journal d’un écrivain en pyjama. Après trente ans de publications, il livre cent quatre-vingt-deux chroniques, comme il les appelle, où se mêlent réflexions, anecdotes, pensées. Avec la désinvolture qui caractérise son style, l’écrivain propose des conseils – « Comment débuter une histoire », « La description d'un paysage », « La mémoire de l’enfance » –, tout en partageant avec le lecteur son expérience et son goût pour la littérature. Une manière aussi de communiquer sa reconnaissance à ceux qui l’ont accompagné dans son parcours d’écriture : Homère, Borges, García Márquez, Capote… et puis tous les anonymes.
L'énigme du retour
Laferrière, Dany
Bog
La nouvelle coupe la nuit en deux. L'appel téléphonique fatal que tout homme d'âge mûr reçoit un jour. Mon père vient de mourir. D. L. A la suite de cette annonce tragique, le narrateur décide de retourner dans son pays natal. Il en avait été exilé, comme son père des années avant lui, par le dictateur du moment. Et le voilà qui revient sur les traces de son passé, de ses origines, accompagné d'un neveu qui porte le même nom que lui. Un périple doux et grave, rêveur et plein de charme, qui lui fera voir la misère, la faim, la violence, mais aussi les artistes, les jeunes filles, l'espoir, peut-être. Le grand roman du retour d'exil.
L'odeur du café
Laferrière, Dany
Bog
Au coeur de ce récit, il y a l'enfance. Celle d'un petit garçon passant ses vacances chez Da, sa grand-mère, et accompagné de la chaleureuse vigilance de ses tantes. Un peu de fièvre, et le voici privé de jeux avec ses camarades. Alors il reste sur la terrasse de bois, à côté de Da qui se balance dans le rocking-chair, avec toujours une tasse de café à portée de la main pour les passants et les voisins.
Le long des lattes de bois, l'enfant regarde les fourmis, les gouttes de pluie marquant le sol, regarde et écoute les adultes s'occuper et parler, respire les odeurs de la vie.
Chronique des sensations enfantines, L'Odeur du café est un livre envoûtant, le récit d'un voyage au temps si fragile et si merveilleux de l'enfance.
Pays sans chapeau
Laferrière, Dany
Bog
« La nuit existe dans ce pays. Une nuit mystérieuse. Moi qui viens de passer près de vingt ans dans le Nord, j’avais presque oublié cet aspect de la nuit. La nuit noire. Nuit mystique. Et il n’y a que le jour qu’on puisse parler de la nuit… On dirait que deux pays cheminent côte à côte, sans jamais se rencontrer. »
Après vingt ans d’absence, l’écrivain rentre chez lui, à Port-au-Prince. Le pays, en apparence, est le même. Mais au fil des silences, des mots chuchotés, et de quelques rencontres improbabales, le voilà lancé, lui, l’écrivain qui se dit primitif, dans une étrange enquête au Pays sans chapeau – c’est ainsi qu’on appelle l’au-delà en Haïti. Et c’est le pays rêvé qui prend le pas sur le pays réel…
Pays sans chapeau est l’extraordinaire chronique de ce reportage habité par l’émotion du retour et la magie des dieux cachés. « Ils sont là, je le sais, ils sont tous là à me regarder travailler à ce livre. Je sais qu’ils m’observent. Je le sens. »
Tout bouge autour de moi
Laferrière, Dany
Bog
På lager
romans
Biographies - Essais
Fransk
Le 12 janvier 2010, Dany Laferrière se trouvait à Port-au-Prince. Un an après, il décide de témoigner de ce qu’il a vu et écrit Tout bouge autour de moi. Sans pathos, sans lyrisme. Des « choses vues » qui disent l’horreur, mais aussi le sang-froid des Haïtiens. Que reste-t-il quand tout tombe ? La culture. Et l’énergie d’une forêt de gens remarquables.
Un certain art de vivre
Nyhed
Laferrière, Dany
Bog
Voici l'art de vivre de Dany Laferrière. Sous forme de maximes, de réflexions commentées, de rêveries, cent pages pour devenir soi-même un peu japonais.
« J’ai voulu savoir comment les choses s’étaient passées dans cette vie où je n’ai pas cessé de bouger, souvent malgré moi. Toutes ces villes où j’ai vécu (Port-au-Prince, Petit-Goâve, Montréal, New-York, Miami, Paris, Tokyo), assez pour les intégrer en moi sans devenir sédentaire pour autant. Je suis passé, à peine étonné, du sud au nord, du rhum au vin, de l’été à l’hiver, jusqu’à devenir un cerisier en fleurs. J’ai franchi clandestinement les frontières de classes, de races ou encore celles qui séparent un pays d’un autre. J’ai accumulé diverses expériences au fil des jours ensoleillés ou pluvieux, mais je n’avais pas encore évalué ce parcours.
L’été dernier, j’ai découvert sous forme de réflexions fulgurantes, de haïkus langoureux, de descriptions hâtives d’un lieu, d’une situation ou d’un état d’esprit, ce qui s’était passé dans ma vie durant ce dernier demi-siècle. Lecteur horizontal, j’ai choisi de vivre dans ma baignoire ou dans mon lit sans quitter l’espoir qu’une inconnue frappe à ma porte. Je note que la plupart des gens veulent savoir ce que l’écrivain cache alors que je me contente de ce qu’il tente de me faire voir.
Pour rester dans cette simplicité proche de l’enfance, j’ajouterai que je lis une page les yeux ouverts, pour la repasser dans ma tête les yeux fermés. L’eau chaude de la baignoire me permet de fuguer en regrettant de ne pas l’avoir fait à certains moments comme la fois où j'ai manqué de prendre cette petite route de terre qui m’appelle depuis si longtemps, et cela même si j’ignore où elle me mènera. J’ajouterai que c’est quand on n'a rien à faire que le temps devient précieux. Mais pensant que la vie est linéaire, je tente vainement d’en sortir en prenant le bon chemin au mauvais moment. Pour finalement comprendre que ces petites notes, comme des touches de couleur, me dessinent un portrait naïf. Ce mince livre m’aura pris plus de temps qu’aucun autre. »
D.L
Vers d'autres rives
Laferrière, Dany
Bog
« J’ai toujours cru que la différence première était entre les nomades et les sédentaires. Je dis nomade sans voir uniquement le corps. L’esprit, le cœur, peut l’être. J’englobe aussi les idées, les formes, les couleurs, les sensations, les sentiments comme les émotions. Quel tourbillon ! La toupie de mon enfance. Quelle joie d’aller vers d’autres rives, même douloureuses.
J’ai toujours rêvé d’une biographie qui exclurait les dates et les lieux pour ne tenir compte que des émotions ou des sensations, mêmes fugaces. La première fois que j’ai vu une libellule. La fois que je suis entré dans la mer en ignorant qu’il fallait savoir nager. La fois que j’ai assisté à l’exécution d’un prisonnier politique près du cimetière de Port-au-Prince. Le dernier regard de ma mère me voyant partir en exil. Ma première promenade dans la cour de l’Académie. Et toutes les fois que j’ai regardé dans un ciel étoilé en espérant trouver la Niña Estrellita. »
Dany Laferrière
Vers le Sud
Laferrière, Dany
Bog
Le Sud. Lumineux. Sensuel. Séduisant. Tous les personnages de ce roman en subissent l'attrait. Ils en rêvent, ils s'y rendent. Pourquoi pas Haïti ? Et les voici, Occidentaux prisonniers de valeurs utilitaires, charmés par la chaleur, la lumière, les couleurs, les corps. Propriétaires de bar ou femmes d'affaires new-yorkaises, ils quittent les illusions de la réussite pour dériver doucement vers une nouvelle vie. Ils y feront de troublantes découvertes. Corps blancs, corps noirs...
Je suis un écrivain japonais
Lafferière, Dany
Bog
C’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien, ou presque. Il prend des bains. Relit le poète japonais Bashô. Écrit à peine. Fait l’amour avec Midori. Apprend qu’il est célèbre à Tokyo. Célèbre à Tokyo ? Un jour, dans une interview, il a annoncé que son prochain livre s’intitulerait Je suis un écrivain japonais. Et tout s’est emballé. L’histoire dérape. La police arrive.
Une véritable tendresse pour l’humanité, une bonne dose de désespoir, beaucoup d’ironie, un tout petit peu de désillusion et une grand rire pour laisser croire que tout bonheur est à portée de main. [...] l’un des romans les plus drôles, les plus tendres, mais aussi les plus troublants de ces derniers mois.
Yves Harté, Sud Ouest.
Dany Laferrière touche, sans en avoir l’air, à des sujets essentiels, comme l’identité ou les nationalismes littéraires. Stéphane Hoffmann, Madame Figaro.
1984. Cléo, treize ans, de milieu modeste, se voit un jour proposer d’obtenir une bourse délivrée par une mystérieuse Fondation pour réaliser son rêve : danser. Mais c’est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va précipiter d’autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur internet et suscite un appel à témoins destiné à identifier les anciennes victimes de la Fondation. Devenue danseuse de variétés, Cléo comprend que le passé est revenu la chercher, et qu’il est temps pour elle d’affronter son double fardeau de victime et de coupable.
À travers le portrait qu’en dressent ceux qui ont croisé et aimé Cléo, Lola Lafon explore, dans ce roman d’une justesse bouleversante, les systèmes de prédation et leur mécanique implacable. Avec empathie, elle dit aussi les corps sublimés et les corps souffrants, les lois du silence, l’impossibilité du pardon, et le sourire obligatoire derrière lequel sont tapies tant de douleurs.
Histoire du fils
Lafon, Marie-Hélène
Bog
Prix Renaudot 2020
« Très vite, tous se demanderaient sans se l’avouer comment on avait pu jusqu’alors vivre sans André, son babillage, ses rires, sa vitalité tendre et sa douceur. Il avait été dans la maison comme une chanson vive, en dépit des ragots et de ce trou que creusait dans sa vie l’absence d’un père. »
André grandit heureux dans la famille de sa tante, auprès de ses cousines. Mais au fond de lui reste tapie la douleur d’être le fils d’un père inconnu et d’une mère distante. Alors qu’André est sur le point de se marier, sa mère lui livre un nom…
Dans la France rurale du XXe siècle, l’Histoire du fils est aussi celle de trois générations qui se débattent avec le poids des silences familiaux.
Joseph
Lafon, Marie-Hélène
Bog
Joseph est un doux. Joseph n’est pas triste, du tout. Joseph existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il reste au bord, il s’abstient, il pense des choses à l’abri de sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas.
L'annonce
Lafon, Marie-Hélène
Bog
«À Nevers, la deuxième fois, Annette et Paul avait apporté des photos. Ils avaient eu l’idée le premier jour, en novembre. Ils ne savaient plus qui l’avait pensé et proposé d’abord. Ils avaient été du même avis ; ça aiderait pour raconter pour faire comprendre ; ils n’étaient pas seuls dans cette affaire, ils n’étaient pas neufs ; l’enfant la mère les sœurs les oncles, on les imaginerait mieux, chacun de son côté, avant de les connaître en vrai.»
Paul, quarante-six ans, paysan à Fridières dans le Cantal, ne veut pas finir seul.
Annette, trente-sept ans, vit à Bailleul dans le Nord. Après avoir rompu avec le père de son fils, elle doit s’en aller, recommencer ailleurs…
Marie-Hélène Lafon nous raconte leur rencontre, née d’une petite annonce dans un journal, lue et découpée. C’est une histoire d’amour.
Les derniers Indiens
Lafon, Marie-Hélène
Bog
«Les Santoire vivaient sur une île, ils étaient les derniers Indiens, la mère le disait chaque fois que l'on passait en voiture devant les panneaux d'information touristique du Parc régional des volcans d'Auvergne, on est les derniers Indiens.»
Les Santoire, le frère et la sœur, sont la quatrième génération. Ils ne se sont pas mariés, n'ont pas eu d'enfants. En face de chez eux, de l'autre côté de la route, prolifère la tribu des voisins qui ont le goût de devenir. Sentinelles muettes, les Santoire happent les moindres faits et gestes. Et contemplent la vie des autres. Celle des vrais vivants.
D'une plume toute en économie et en tensions, Marie-Hélène Lafon dépeint avec finesse la fin d'un monde, d'une civilisation.
Le soir du chien
Lafon, Marie-Hélène
Bog
Avec ses dix-huit ans et ses longs cheveux fauves, Marlène attire tous les regards. Ceux des hommes, et leur désir. Ceux des femmes, et leur jalousie. Mais Marlène reste avec Laurent, dans leur petite maison à eux, perchée en haut du bourg ; elle dévore des livres. Elle va la nuit par les petites routes du Cantal, avec le chien. Puis tout bascule. Ce soir-là, le soir du chien…
Les pays
Lafon, Marie-Hélène
Bog
«À la porte de Gentilly, en venant de la gare, on n’avait pas vu de porte du tout, rien de rien, pas la moindre casemate, quelque chose, une sorte de monument au moins, une borne qui aurait marqué la limite, un peu comme une clôture de piquet et de barbelés entre des prés.»
Fille de paysans, Claire monte à Paris pour étudier.
Elle n’oublie rien du monde premier et apprend la ville où elle fera sa vie.
Les pays raconte ces années de passage.
Mo
Lafon, Marie-Hélène
Bog
« Il disait à Mo je te boxe, je te boxe, je t’écrase, je te meurs, ça va fillette ça va, rentre chez ta mère, heureux les simples d’esprit le royaume de Dieu est à eux, allez en paix mon fils, vous avez du feu, va mourir Mo va mourir, et d’autres phrases qui les faisaient rire les deux dans la grande allée du centre. Mo ne savait pas pourquoi il riait. »
Au centre commercial, Mo travaille à la gestion des rayons et des stocks. Il est le dernier fils, le gardien de la mère depuis la mort du père. C’est son rôle. Il semble heureux de cette vie. Cela lui est égal qu’on profite de sa gentillesse. Jusqu’au jour où il rencontre Maria.
Nos vies
Lafon, Marie-Hélène
Bog
«Il y a comme ça des périodes où les plaques tectoniques de nos vies se mettent en mouvement, où les coutures des jours craquent, où l’ordinaire sort de ses gonds ; ensuite le décor se recompose et on continue.»
Le Franprix de la rue du Rendez-Vous, à Paris. Une
femme, que l’on devine solitaire, raconte et imagine. Gordana, la caissière. L’homme qui s’obstine à venir chaque vendredi matin. Silencieusement elle dévide l’écheveau de ces vies ordinaires. Et remonte le fil de sa propre histoire.
Fables
La Fontaine, Jean de
Bog
Un Renard flatte un Corbeau pour lui dérober son fromage, un Loup se déguise en Berger pour tromper des Brebis, une Tortue rêve de parcourir le monde en volant portée par deux Canards, un Lion écorche un Loup pour se tailler une robe de chambre…
Voici quelques-unes des situations extravagantes et amusantes à découvrir dans l'univers des Fables, où les animaux prennent la parole pour instruire les hommes.
Bibliocollège propose :
• le texte intégral annoté de 36 fables,
• des questionnaires au fil du texte,
• des documents iconographiques exploités,
• une présentation de La Fontaine et de son époque,
• un aperçu du genre de la fable et des règles d'écriture de la poésie,
• un groupement de textes : « La fable avant et après La Fontaine ».
Fables
La Fontaine, Jean de
Bog
« On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n’y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis ; car la morale en est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge, qu’elle les porterait plus au vice qu’à la vertu. » C’ est en ces termes que Rousseau, dans l’Émile, parle des Fables.
Car les Fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; elles cachent, travestissent, simulent et dissimulent à la fois. On doit apprendre à les lire. Pour cela, il faut démonter leurs mécanismes et leurs codes subtils, retrouver l’architecture secrète qui les ordonne. Les Fables sont un leurre, l’envers des apparences ; il convient, pour les goûter, de retourner les évidences.
Attention aux pickpockets !
Lamarche, Léo
Bog
På lager
FLE
romans
Fransk
Lectures faciles A2
Elle referma son dossier d'un coup sec et leva sur Manu des yeux furieux. " Emmanuel Bataille ! encore vous ! " Manu le connaissait par cœur, ce bureau. Et il savait d'avance ce qu'elle allait lui dire...
TILBUD
Evocation d'une passion amoureuse sous le soleil italien.
Le lambeau
Lançon, Philippe
Bog
«Je me souviens qu’elle fut la première personne vivante, intacte, que j’aie vue apparaître, la première qui m’ait fait sentir à quel point ceux qui approchaient de moi, désormais, venaient d’une autre planète – la planète où la vie continue.»
Le 7 janvier 2015, Philippe Lançon était dans les locaux de Charlie Hebdo. Les balles des tueurs l’ont gravement blessé. Sans chercher à expliquer l’attentat, il décrit une existence qui bascule et livre le récit bouleversant d’une reconstruction, lente et lumineuse.
En opposant à la barbarie son humanité humble, Le lambeau nous questionne sur l’irruption de la violence guerrière dans un pays qu’on croyait en paix.
Ce vain combat que tu livres au monde
Laroui, Fouad
Bog
Ali et Malika forment un jeune couple joyeux, bien dans leur peau, bien dans leur siècle. Lui est ingénieur informaticien, elle, institutrice. Ils s’apprêtent à emménager ensemble lorsque l’entreprise d’Ali, poussée par des partenaires américains, l’évince d’un gros projet. Révulsé par cette discrimination assumée, il met un point d’honneur à démissionner. C’est le début d’une spirale infernale : poussé par un cousin sur la voie de la radicalisation, Ali s’invente un combat contre le monde. Contre la vie.
« Au moyen d’interludes historiques sur les relations entre Occident et Orient, Laroui, très didactique, explique comment ses personnages sont en fait prisonniers d’un passé qui les dépasse. »Gladys Marivat –Le Monde des Livres
« Laroui raconte avec une proximité impressionnante la radicalisation d’un jeune musulman marocain sur fond de grande histoire du Moyen-Orient… L’écrivain démonte avec une grande finesse d’analyse le système qui conduit un individu ordinaire, heureux de vivre à Paris, vers les chemins de mort de la radicalisation, et ça fait froid dans le dos. »Yves Viollier – La Vie