Tout le bleu du ciel
Da Costa, Mélissa
Bog
Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.
Un livre aux dialogues impeccables et aux personnages touchants d’humanité.
Psychologies magazine.
Bouleversant. Version femina.
Commentaire GM : 837 Pages - Facile à lire et passionnant - Un livre parfait pour des vacances !
Les ingénieurs du chaos
Nyhed
Da Empoli, Giuliano
Bog
Dans le monde de Donald Trump, Jair Bolsonaro et Matteo Salvini, chaque jour porte sa maladresse, sa polémique, son coup d’éclat. Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu’ils n’appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu’ils produisent au niveau international sont l’illustration de leur indépendance et les théories du complot qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser.
Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de spin-doctors, d’idéologues et d’experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir. Dans ce livre, Giuliano da Empoli brosse le portrait de personnages presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.
Epoustouflant !
Un livre à ne pas manquer en ce siècle où, basée sur des calculs, la désinformation (voir aussi le journal "Le Monde" du samedi 25 février 2023) semble bien avoir remplacé la politique et ses partis...
Cette nouvelle édition offre une postface montrant que le problème s'agrandit et s'élargit
Le mage du Kremlin
Da Empoli, Giuliano
Bog
« Le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie. »
On l’appelait le mage du Kremlin. L’énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre…
De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, Le mage du Kremlin dévoile les dessous de l’ère Poutine et s’impose comme le grand roman de la Russie contemporaine.
Cannibale
Daeninckx, Didier
Bog
Paris 1931, l'Exposition Coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.
Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne !
Les «cannibales» seront expédiés.
Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.
Galadio
Daeninckx, Didier
Bog
Galadio
Didier Daeninckx
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Né dans l'entre-deux-guerres d'une mère allemande et d'un père africain, soldat de l'armée française d'occupation. Ulrich assiste à la montée en puissance de l'idéologie nazie dans son village natal des bords du Rhin et constate un violent changement d'attitude à son égard. Rejeté comme menace pour la pureté de la race germanique puis persécuté en raison de ses origines, Ulrich craint pour sa vie. Heureusement, le septième art va lui offir la possibilité de fuir l'Allemagne nazie et de se lancer dans la quête de cette partie de lui-même qu'atteste son second prénom, Galadio
Histoire et faux-semblants
Daeninckx, Didier
Bog
Un homme transporté trente ans en arrière, au pays de ses amours adolescentes ; un inspecteur qui suit la trace d’escrocs dans le Paris de l’Occupation ; un jeune homme en quête d’un CD pour sauver la vie de sa sœur jumelle ; un étrange pilleur qui cherche des débris humains… Les époques et les lieux se croisent au fil de la lecture de ces quatre nouvelles intenses, avec l’Histoire pour lien.
Dans Histoire et faux semblants, Didier Daeninckx fouille l’histoire mutilée pour en extraire des récits éclairant autrement notre époque. Ils permettent d’étudier la façon dont la littérature raconte l’Histoire, les procédés utilisés, les choix d’un écrivain, et le genre de la nouvelle.
Les élèves trouveront, outre présentation, notes, questions et après-texte,une interview exclusive de l’auteur en fin d’ouvrage.
Le bourreau et son double
Daeninckx, Didier
Bog
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romans
Fransk
Policiers - Thrillers
« "Courvilliers. 93 Seine-Saint-Denis. 43 000 habitants. Altitude 32 m. Usines automobiles. Agriculture. Église XIIIe siècle, sculpture polychrome." Si on m'avait confié la rédaction de la notule, je n'aurais pas manqué de rajouter : "cow-boys municipaux, milice privée, flics bègues et poètes, HLM pourries, meurtres à discrétion..." »
Le facteur fatal
Daeninckx, Didier
Bog
På lager
Fransk
Policiers - Thrillers
Le facteur fatal est en quelque sorte la biographie d'un personnage imaginaire. De Strasbourg en 1977 à Aubervilliers en 1989, au moment de l'effondrement du mur de Berlin, on suit pas à pas, de ville en ville, la brève carrière de l'inspecteur Cadin. Solitaire passionné de faits divers insolites, il porte son regard à la marge des enquêtes et voit ce que tout le monde s'acharne à ignorer : une société malade d'un passé refoulé.
Le géant inachevé
Daeninckx, Didier
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
n crime étrange perturbe la préparation du carnaval d'Hazebrouck : une jeune femme est assassinée, et le géant qu'elle confectionnait est également la cible du tueur mystérieux.
Le coupable présumé, devenu fou, se suicide en laissant une confession rythmée par les notes du du Imagine de John Lennon.
L'inspecteur Cadin, héros décalé de Meurtres pour mémoire et du Facteur fatal, se lance presque malgré lui à la recherche de ce qui a présidé à ce meurtre et à ce suicide.
Il avance dans les brouillards du Nord, dans les brumes d'une société peu encline à livrer ses secrets.
L'Esclave du lagon
Daeninckx, Didier
Bog
Un tremblement de terre, un cyclone, un naufrage : les îles Philippines ne sont épargnées par aucune catastrophe. Chez les plus pauvres, la misère n'en pèse que plus lourdement. Des Enfants deviennent des "esclaves" volontaires pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs parents. Une fiction ? Non, une réalité. Une oeuvre triste ? Non, une leçon de vie, de courage et même de beauté. Crisanto, le narrateur, fait et fera face. Un récit contre l'injustice et le découragelent. À lire d'urgence.
Les figurants
Daeninckx, Didier
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Valère Notermans est un cinéphile. Lors d'un banal festival, il découvre dans une braderie des images fascinantes qui témoignent d'une grande maîtrise. Il ne se résoudra pas à rejoindre son domicile avant d'avoir identifié le réalisateur de cette troublante bobine. Roman policier, page d'histoire, fresque sociale, plus de l'humour.
L'espoir en contrebande
Daeninckx, Didier
Bog
Ces six nouvelles réalistes, couronnées du Goncourt de la nouvelle en 2012, proposent une galerie de portraits d’hier et d’aujourd’hui, comme un kaléidoscope de notre monde contemporain. L’auteur maîtrise l’art de la chute comme personne et la surprise est toujours au rendez-vous. Ce recueil permettra d’étudier les caractéristiques d’une nouvelle réaliste, ses modalités d’énonciation, ses registres narratifs, et se prêtera à l’analyse des objets d’étude de lycée autour du personnage de roman.
Leurre de vérité et autres nouvelles
Daeninckx, Didier
Bog
Journalistes, présentateurs, animateurs, acteurs, candidats de jeux télévisés, gens ordinaires tirés de l'anonymat par une caméra indiscrète ou prêts à tout pour être filmés, la télévision a bouleversé leur vie, le petit écran a fait irruption dans leur quotidien.
Play-Back
Daeninckx, Didier
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Dans une petite ville sidérurgique de l'Est où les hauts-fourneaux se sont éteints, la misère prend à la gorge au coin de chaque rue. Patrick Farrel, un jeune écrivain désargenté, accepte d'écrire l'autobiographie d'une idole de la chanson, originaire de cette ville. Mais « le nègre » se prend au jeu et mène une véritable enquête sur la chanteuse. Il en apprend alors de belles sur les coulisses du show-biz et les magouilles de son éditeur. Et tout se complique...
Rue des Degrés
Daeninckx, Didier
Bog
La littérature est une arme. Qui la sert prend parfois le risque majeur : celui de perdre la vie. Dans la nouvelle qui ouvre le recueil, « La couleur du noir », la fiction – sous la forme d’un manuscrit – met en jeu une page d’histoire peu connue, l’insurrection malgache de 1947, et dévoile du même coup l’ampleur d’une machinerie meurtrière.
Le passé n’est jamais qu’un présent réactualisé. Qu’il s’agisse d’un policier, d’un douanier ou d’une fleuriste, du dessinateur Angelo Di Marco ou du réalisateur William Wyler, les personnages de ces brefs récits voient un souvenir oublié ressurgir et changer le cours de leur vie.
La cuisine Hygge - J'adore
Dahl, Birgit
Bog
J'ADORE la cuisine hygge ! Découvrez des recettes faciles et inspirées entre cocooning, bien-être et partage. Succombez à la a tendance feel good made in Danemark, le pays des gens les plus heureux du monde :)
Venue des pays scandinaves, la tendance hygge est un véritable style de vie ! Plus qu'un moment passé au coin du feu avec ses amis, le hygge est l'état d'esprit du bonheur. Un seul credo : prendre soin de soi, profiter des petits bonheurs de la vie et bien s'entourer. Rien de plus facile avec :
- des boissons qui font du bien :
chocolat chaud aux chamallows et à la cannelle, café au lait parfumé à la cardamome...
- des desserts et gâteaux qui réconfortent : roulés à la cannelle, poires pochées aux airelles...
- des apéros à partager : harengs marinés, pain suédois, tartines crevettes, céleri rémoulade, radis...
- des plats mijotés : boulettes au curry, canard farci aux pruneaux...
Par écrit - Grundbog
Dahlgreen, Birte, Vivian Scott-Hansen & Karen Thygesen
Bog
"Par écrit. Grundbog" indeholder foruden en minigrammatik også en lang række tekstopgaver, der kan indgå i mange forskellige undervisningsforløb.
Par écrit - Øvebog - Minigrammatik og skriftlige opgaver
Dahlgreen, Birte, Vivian Scott-Hansen & Karen Thygesen
Bog
Øvehæfte der arbejder med det elementære stof i Minigrammatikken Par écrit. Øvelserne gør især meget ud af de vanskeligheder danske elever erfaringsmæssigt har med fransk.
Avant que les ombres s'effacent
Dalembert, Louis-Philippe
Bog
Le jeune Ruben Schwarzberg a dû apprendre très tôt à survivre. Pas facile de naître dans une famille juive polonaise en 1913… Séparé des siens par les nazis, emprisonné à Buchenwald, libéré puis refoulé vers la France, il y est accueilli par la petite communauté haïtienne de Paris. À la faveur d’un décret voté par Haïti, il trouve refuge, comme des centaines de Juifs, à Port-au-Prince. Devenu un grand médecin, il n’a pas oublié son passé…
Né à Port-au-Prince en 1962, Louis-Philippe Dalembert vit à Paris. Son œuvre est traduite dans de nombreux pays.
Milwaukee Blues
Dalembert, Louis-Philippe
Bog
Depuis qu’il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant « Je ne peux plus respirer ». Jamais il n’aurait dû appeler le numéro d’urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d’un policier.
Le meurtre de George Floyd en mai 2020 a inspiré à Louis-Philippe Dalembert l’écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c’est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett – comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 –, qu’il va mettre en scène, la vie d’un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir.
Son ancienne institutrice et ses amis d’enfance se souviennent d’un bon petit élevé seul par une mère très pieuse, et qui filait droit, tout à sa passion pour le ballon ovale. Plus tard, son coach à l’université où il a obtenu une bourse, de même que sa fiancée de l’époque, sont frappés par le manque d’assurance de ce grand garçon timide, pourtant devenu la star du campus. Tout lui sourit, jusqu’à un accident qui l’immobilise quelques mois… Son coach, qui le traite comme un fils, lui conseille de redoubler, mais Emmett préfère tenter la Draft, la sélection par une franchise professionnelle. L’échec fait alors basculer son destin, et c’est un homme voué à collectionner les petits boulots, toujours harassé, qui des années plus tard reviendra dans sa ville natale, jusqu’au drame sur lequel s’ouvre le roman.
La force de ce livre, c’est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d’un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l’humour qui lui sont coutumiers, l’écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l’ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.
• Prix Patrimoines 2021 de la banque privée BPE
• Sélection du prix Goncourt 2021 (2e liste)
• Sélection du prix Goncourt des lycéens 2021
• Sélection du prix Jean Giono 2021 (1ere liste)
• Finaliste du prix Landernau des lecteurs 2021
• Finaliste du prix du roman Fnac 2021
Mur Méditerranée
Dalembert, Louis-Philippe
Bog
Chochana, Semhar, Dima. Trois femmes puissantes qui, mues par le même espoir d’une nouvelle vie en Europe, quittent leur pays natal – le Nigéria, l’Érythrée, la Syrie – pour se lancer sur l’éprouvant chemin de l’exil. Trois femmes aux trajectoires différentes, qui bravent les obstacles devant elles. Et embarquent, sur les côtes libyennes, à bord d’un chalutier en direction de Lampedusa.
Courageuses, fières, solidaires, elles sauront affronter l’innommable.
Trois magnifiques portraits pour une fresque sur l’exil et la liberté. - François Busnel
Louis-Philippe Dalembert, né à Port-au-Prince, publie des nouvelles, de la poésie, des essais et des romans. Mur Méditerranée a été finaliste du prix Goncourt des lycéens 2019.
Prix de la langue française
Le choix Goncourt de la Pologne
Le choix Goncourt de la Suisse
Patricia
Damas, Geneviève
Bog
Au Canada, Jean Iritimbi, un Centrafricain sans papiers, rencontre Patricia, une femme blanche, qui s’éprend de lui. Pour le ramener avec elle à Paris, elle vole le passeport d’un Afro-Américain. Mais Jean Iritimbi n’a pas dit à Patricia qu’il a une famille au pays, une femme et deux filles. Il apprend en les appelant qu’elles sont en route pour le rejoindre. Hélas, le bateau qui les transporte fait naufrage. On annonce peu de survivants.
Le mystère du monde quantique
Nyhed
Damour, Thibault & Mathieu Burniat
Bog
Une bande dessinée pour comprendre la physique quantique !
Avec Bob et son chien, Rick, embarquez pour une joyeuse épopée dans les mystères du monde quantique !
La physique quantique est partout autour de nous, tant dans l'infiniment grand que dans l'infiniment petit. Mais ce qu'elle dit du monde qui nous entoure diffère de manière vertigineuse de ce qu'on observe et ressent au quotidien. Partez à la rencontre de ceux qui ont théorisé et créé la physique quantique : Planck, Einstein, le prince de Broglie, Heisenberg, Schrödinger, Bohr, Born, Everett...
Maxime et le canard
Dannais, Patrick
Andet
På lager
FLE
Fransk
Lectures faciles B1
Les Québécois disent que dans leur pays, il y a deux saisons : l'hiver et le mois de juillet ! Et en ce début de printemps, il fait aussi froid au Canada que pendant le plus froid des hivers français. Le dégel commence à peine : les canots descendent au milieu de gros morceaux de glace sur la rivière Jacques-Cartier entourée de forêts blanches de neige. Dans le ciel violet, le soleil est d'un orange pâle comme s'il n'avait plus la force de réchauffer la Terre.
Série Aventures - Niveau 2 (A2/B1) : de 500 à 900 mots, Livre + CD
Houris
Nyhed
Daoud, Kamel
Bog
« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. »
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
PRIX GONCOURT 2024
La Préface du nègre
Daoud, Kamel
Bog
Nouvelles
Un athlète algérien qui court le marathon des JO d'Athènes se sent investi des attentes de tout un peuple. Un chauffeur de taxi livre sa détestation d'Alger au long d'une logorrhée hallucinée. Un militaire expose à la Foire internationale un prototype d'avion qu'il a conçu seul ou presque, espérant susciter l'intérête des habitants de la capitale. Un écrivain embauché pour faire le nègre se rebiffe et outrepasse son rôle. Un Arabe imaginaire s'identifie au sauvage, au nègre, à Vendredi, cherchant dans ces figures inventées par d'autres la place censée être la sienne.
Toutes ces voix d'hommes perdus, dépossédés de leurs rêves, se confrontent à une même question : qu'est-ce qu'être algérien aujourd'hui ? Egarés dans le labyrinthe de leurs obsessions, entravés dans leurs tentatives de révolte, les personnages de ces nouvelles donnent à voir l'Algérie contemporaine dans sa violence refoulée et son absurdité.
Le peintre dévorant la femme
Daoud, Kamel
Bog
Invité à passer une nuit dans le musée Picasso à l’automne 2017, alors qu’y était présentée l’exposition Picasso 1932, année érotique, Kamel Daoud en a tiré un récit dans lequel il confronte les représentations que peuvent avoir du corps, du désir, de la nudité, de l’amour, du plaisir ou de la liberté, un artiste et un djihadiste. Il crée ainsi le personnage d’Abdellah, fondamentaliste chargé de détruire les toiles de Picasso parmi lesquelles il déambule, mis au supplice tant elles remettent en cause sa façon de considérer le monde et l’Autre. L’art peut-il guérir un homme de la violence, le conduire à préférer le désir de la vie ici-bas plutôt que de fantasmer la félicité de l’au-delà ?
Mes indépendances (Chroniques 2010-2016)
Daoud, Kamel
Bog
Ikke på lager
Biographies - Essais
Fransk
Kamel Daoud a tenu pendant quinze ans dans Le Quotidien d’Oran la chronique la plus lue d’Algérie, tout en collaborant à divers médias en ligne et en écrivant occasionnellement pour la presse étrangère. Concernant la période 2010-2016, il a ainsi signé près de deux mille textes, dont cent quatre-vingt-deux ont été retenus pour ce recueil. Ce rythme effréné donne son souffle et son esthétique à l’ensemble.
Qu’il brocarde l’islam politique ou la déliquescence du régime algérien, qu’il embrasse l’espoir suscité par les révolutions arabes ou qu’il défende la cause des femmes, c’est d’une plume originale, percutante et engagée. Car Kamel Daoud a érigé la chronique en exercice de style, en art de tendre un miroir à ses contemporains tout en s’interrogeant jour après jour, avec ou malgré l’actualité, sur l’homme, les dieux et les libertés.
Meursault, contre-enquête
Daoud, Kamel
Bog
Il est le frère de “l’Arabe” tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans un célèbre roman du xxe siècle. Soixante-dix ans après les faits, Haroun, qui depuis l’enfance a vécu dans l’ombre et le souvenir de l’absent, ne se résigne pas à laisser celui-ci dans l’anonymat : il redonne un nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage trop ensoleillée.
Haroun est un vieil homme tourmenté par la frustration. Soir après soir, dans un bar d’Oran, il rumine sa solitude, sa colère contre les hommes qui ont tant besoin d’un dieu, son désarroi face à un pays qui l’a déçu. Étranger parmi les siens, il voudrait mourir enfin…
Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Étranger d’Albert Camus, Meursault, contre-enquête joue vertigineusement des doubles et des faux-semblants pour évoquer la question de l’identité. En appliquant cette réflexion à l’Algérie contemporaine, Kamel Daoud, connu pour ses articles polémiques, choisit cette fois la littérature pour traduire la complexité des héritages qui conditionnent le présent.
Zabor ou Les psaumes
Daoud, Kamel
Bog
Orphelin de mère, indésirable chez son père remarié, élevé par une tante célibataire et un grand-père mutique, Zabor n’avait rien d’un enfant comme les autres. Il a grandi à l’écart de son village aux portes du désert, dormant le jour, errant la nuit, solitaire trouvant refuge dans la compagnie des quelques romans d’une bibliothèque poussiéreuse qui ont offert un sens à son existence. Très tôt en effet, il s’est découvert un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu’il enferme dans des phrases de ses cahiers gagne du temps de vie.
Ce soir, c’est un demi-frère haï qui vient frapper à sa porte : leur père est mourant et seul Zabor est en mesure, peut-être, de retarder la fatale échéance. Mais a-t-il des raisons de prolonger les jours d’un homme qui n’a pas su l’aimer ?
Fable, parabole, confession vertigineuse, le deuxième roman de Kamel Daoud célèbre l’insolente nécessité de la ficion en confrontant les livres sacrés à la liberté de créer. Telle une Shéhérazade ultime et parfaite, Zabor échappe au vide en sauvant ses semblables par la puissance suprême de l’écriture, par l’iconoclaste vérité de l’imaginaire.
"Pourquoi raconte-on des histoires depuis toujours ? Pour contrer le temps ? La peur ? Peupler la nuit par un feu et un récit ? Pour s’amuser ? Il y a dans ce rite immémorial une nécessité, un besoin et pas seulement un désir. Car lorsqu’on raconte ou lorsqu’on écrit, l’histoire a un début et une fin, contrairement au monde et à ses étoiles qui parsèment nos interrogations. L’histoire en est l’alternative, la possible cohérence, notre part : il y a la pierre tombale et la première pierre, la quête et le triomphe. Cette nécessité de la parole, qui plus tard deviendrait livres, m’est apparue très tôt comme une évidence. Les Mille et Une Nuits en résument la formule : une femme raconte pour sauver sa vie. La sienne, seulement. Alors que toute la littérature est là pour sauver la vie des autres, autant que possible, la part humaine.
Sauf que, pour écrire ou raconter, il faut un feu pour fixer le voyageur et une langue qui maîtrise la peur nocturne. L’aventure de la langue n’est pas dans l’extension de sa synonymie vertigineuse mais dans celle de notre puissance, celle du narrateur et de l’auditeur. La langue est une aventure en soi. Possibilité de libération, preuve de liberté : prendre la parole, c’est amoindrir un dieu qui l’accapare. Dans mon pays, elle est dissidence, elle est le lieu des imaginaires désobéissants. Comment raconter le monde entre le récit de la guerre de libération, qui fait passer la mort avant la vie, et le récit des religieux, qui fait passer l’au-delà avant l’ici-bas ? C’est une question qui obsède mon écriture : prouver que le monde existe !
J’ai écrit Zabor pour raconter mes croyances : toute langue est autobiographique. Écrire, c’est se libérer ; lire, c’est rejoindre ou embrasser ; imaginer, c’est assurer sa propre résurrection. Le dictionnaire est une escalade du sens. Mais aussi une impasse : les livres sacrés racontent la chute mais ne disent rien du goût du fruit défendu. La langue est dans l’antécédent du mot : le goût. C’est aussi le but de cette fable, rappeler cette hiérarchie.
L’idée était de sauver la Shéhérazade des Mille et Une Nuits et de reposer la plus ancienne des questions : peut-on sauver le monde par un livre ? Vieille vanité à laquelle le dieu des monothéismes a cédé quatre ou cinq fois."
K. D
https://www.youtube.com/watch?v=bGOpDLVD388