Un sac de billes
Joffo, Joseph
Bog
Un beau livre, émouvant et fort...
Alphonse Boudard
Ce livre qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour.
Bernard Clavel
Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne.
Joseph Kessel
Un humour à la Chaplin, des souvenirs déchirants et cocasses. Il faut lire, en ce moment surtout, Un sac de billes.
François Nourissier
Chien-loup
Nyhed
Joncour, Serge
Bog
Franck et Lise avaient décidé de passer l’été au calme, dans une maison perdue dans le Lot. Ils ignoraient qu’elle avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale, et qu’une bête, entre chien et loup, les y attendait. Franck croyait encore que la nature n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières.
Ça, c’était en arrivant.
Serge Joncour déterre un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain où la sauvagerie est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées, tel un chien-loup.
Commentaire GM : Je me sens très partagée... Une bonne idée, une écriture agréable et pourtant, en partie du fait de sa longueur et d'une fin peu vraisemblable, ce livre a finalement pour moi été une déception.
Repose-toi sur moi
Joncour, Serge
Bog
TILBUD 100 DKK inkl. moms
Aurore est styliste et mère de famille. Ludovic est un ancien agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils partagent la cour de leur immeuble parisien et se rencontrent car des corbeaux s'y sont installés. Leurs divergences pour régler ce problème les mènent à l'affrontement mais ils finissent par apprendre à se connaître.
Commentaire GM : Dans un monde un peu dur, il y a quand même place pour la gentillesse l'amour, le sexe, etc.
Version masculine !!!
La nuit des pères
Josse, Gaëlle
Bog
Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l’oubli. Après de longues années de séparation, il s’agit peut-être de l’ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer – et qui n’aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne.
Sur une poignée de jours, l’histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s’est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l’ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l’ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu’à son crépuscule.
Une mauvaise maire
Jouet, Jacques
Bog
La vie quotidienne dans une mairie de gauche et de banlieue au temps de Chirac est un mélange d’affaires courantes et de situations cocasses.
Marie Basmati, qui n’est pas indienne, est madame la maire. C’est une femme adorable, amoureuse, citoyenne, honnête, pleine de générosité et d’initiative, totalement dévouée au bien public. Dans « sa » ville et dans son bureau, elle vit pleinement ses convictions et ses amours.
Nous la suivons pendant quelques jours, jusqu’à l’éclatement d’un scandale au centre duquel elle va bien malgré elle se retrouver.
On peut dire de ce roman qu’il est actuel, inscrit dans une réalité sociale que nous connaissons tous, au moins pour en avoir entendu parler. On peut dire encore qu’il s’agit d’un très beau roman d’amour. Et, dans les deux cas, on aura raison. Mais il est aussi l’émouvant portrait d’une femme d’aujourd’hui.
La fluidité de la phrase de Jacques Jouet, sa mobilité, cette faculté qu’elle a de tout attraper harmonieusement de la réalité la plus triviale aux émois les plus secrets, font de ce texte bref un joyau romanesque.
Ce lien entre nous
Joy, David
Bog
Caroline du Nord. Darl Moody vit dans un mobile home sur l'ancienne propriété de sa famille. Un soir, alors qu'il braconne sur des terres voisines, il tue accidentellement un homme. Lorsqu'il réalise qu'il s'agit d'un membre du clan Brewer, connu dans cette région désolée des Appalaches pour sa violence et sa cruauté, il craint pour sa vie et celle de ses proches. Une seule personne peut l'aider : son meilleur ami, Calvin Hooper. Mais Dwayne Brewer, à la recherche de son frère disparu, a vite fait de remonter la piste jusqu'à Darl et Calvin. Pour eux, le cauchemar ne fait que commencer.
Avec ce roman poignant comme une chanson de Springsteen, David Joy nous livre un nouveau portrait noir et sans concession des Appalaches. Quelle rédemption pour ces régions violentes et magnifiques, bénies par la nature, mais réduites au désespoir ? Seul un grand écrivain est capable de nous donner une réponse.
Les violences de leur patron, la suspicion et les insultes des Blancs sont leur lot quotidien. Dans l’Algérie française, quatre descendants berbères servent comme manœuvres sur des chantiers ; quand la nuit tombe, ils laissent parler leur révolte et s’en prennent aux colons. Seule Nedjma, fascinante métisse née de leur terre adorée et de cette France ingrate et dominatrice, parvient à les apaiser.
« N’y a-t-il que le crime pour assassiner l’injustice ? »
Réparer les vivants
Kerangal, Maylis de
Bog
«Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.»
Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Tangente vers l'est
Kerangal, Maylis de
Bog
«Ceux-là viennent de Moscou et ne savent pas où ils vont. Ils sont nombreux, plus d’une centaine, des gars jeunes, blancs, pâles même, hâves et tondus, les bras veineux le regard qui piétine, le torse encagé dans un marcel kaki, allongés sur les couchettes, laissant pendre leur ennui résigné dans le vide, plus de quarante heures qu’ils sont là, à touche-touche, coincés dans la latence du train, les conscrits.»
Pendant quelques jours, le jeune appelé Aliocha et Hélène, une Française montée en gare de Krasnoïarsk, vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du Transsibérien. Les voilà condamnés à fuir vers l’est, chacun selon sa logique propre et incommunicable.
À quoi rêvent les loups
Khadra, Yasmina
Bog
Alger - fin des années 1980.
Parce que les islamistes qui recrutent dans l'énorme réservoir de jeunes gens vulnérables ont su lui donner le sentiment que sa vie peut avoir un sens ;
parce que la confusion mentale dans laquelle il est plongé l'a conduit à s'opposer à sa famille, à ses amis et à perdre tous ses repères ;
parce que la guerre civile qui oppose les militaires et les bandes armées islamistes est d'une violence incroyable, l'abominable est devenu concevable et il l'a commis.
« Comme toujours chez Yasmina Khadra, une efficace simplicité du style, et ce talent, à partir d'un lieu et de personnages très typés, de donner à son propos un caractère universel. » Pierre-Robert Leclercq – Le Monde des Livres
Ce que le jour doit à la nuit
Khadra, Yasmina
Bog
Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père.
Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s'appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...
Dieu n'habite pas la Havane
Khadra, Yasmina
Bog
Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein cœur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de « Don Fuego », la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s’est ternie. Le régime castriste, lui aussi, a vieilli. Il s’ouvre au monde, à l’argent, à la modernité. Le Buena Vista a changé de propriétaire. Et Don Fuego en est réduit à courir le cachet. Sa rencontre avec Mayensi, rousse incendiaire et mystérieuse de 40 ans sa cadette, fera rejaillir le feu de la passion dans les veines du sexagénaire… Au point de le consumer ?
« C'est un hommage romanesque aux chanteurs de rue, qui évite la nostalgie pour mieux composer une histoire de musique et d’amour. » LiRE
La dernière nuit du Raïs
Khadra, Yasmina
Bog
Nuit du 19 au 20 octobre 2011.
Mouammar Kadhafi, acculé par les rebelles déterminés à libérer la Libye, a trouvé refuge à Syrte. Avec le jour, viendra la mort.
Entouré d’une poignée de fidèles, le dictateur s’accroche à ses lubies et fantasmes. Lui, l’Élu de Dieu, Guide légitime de la nation, ne peut être renversé. Incapable de voir l’inconcevable réalité de sa fin, il court à sa perte.
Et le tyran se souvient de son ascension et raconte ses dernières heures de tension. Qu’il semble loin l’écho de la gloire passée. La ferveur du peuple est un chant de sirènes…
« Une prouesse littéraire. »LiRE
« Il fallait un culot monstre pour oser se glisser dans la peau de l’un des tyrans les plus sanguinaires de notre époque. Yasmina Khadra relève le défi et signe un roman aussi passionnant que dérangeant. »François Busnel –L’Express
L'attentat
Khadra, Yasmina
Bog
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...
L'écrivain
Khadra, Yasmina
Bog
En 1964, un enfant algérien entre dans une école militaire oranaise. Son père a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, on se méfie cependant d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui d'écrivain ?
Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans témoignent de l'horreur. Qui massacre des innocents par milliers ? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité ?
« Le roman d'une enfance algérienne, bouleversant de tendresse et de vérité. »
Yves Viollier – La Vie
Les anges meurent de nos blessures
Khadra, Yasmina
Bog
De l’ascension à la chute, le destin hors du commun d’un jeune Algérien.
Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village qu’un glissement de terrain avait rayé de la carte. Il était né dans l’Algérie coloniale des années vingt, et son destin était écrit d’avance : il serait misérable. Mais il était beau, vigoureux, ardent et doté d’un trait de caractère assez rare : la candeur. Cette fraîcheur lui attirait des sympathies immédiates et, grâce à ce don, il put franchir les portes du monde des Français, interdit aux Arabes. Car il possédait de plus une force surprenante dans le poing gauche, capable d’allonger d’un coup ceux qui se trouvaient sur son passage. C’est ainsi qu’il attira l’attention des professionnels de la boxe. Ses succès sur le ring lui apportèrent gloire et argent. Mais comme tous les cœurs purs, il détestait la violence et rêvait d’amour. Puis surgit Irène. Femme libre, indépendante et fière. Elle lui apprit que la vraie passion ne pouvait s’épanouir que dans la confiance absolue et le respect mutuel. Mais la vie ne rend pas toujours justice à ceux qui s’aiment...
Le sel de tous les oublis
Nyhed
Khadra, Yasmina
Bog
Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un Don Quichotte des temps modernes, quitte tout pour partir sur les chemins. Livré aux vents contraires de l’errance, désormais vagabond, il rallie le camp des marginaux, des naufragés de la vie. Des rencontres providentielles jalonnent sa route: nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions auxquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons...
À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.
L'imposture des mots
Khadra, Yasmina
Bog
L'aventure personnelle de Yasmina Khadra vaut tous les romans. Dans les années 1990, son nom éclate dans l'univers du polar. Qui se cache derrière ce pseudonyme, qui signe ces intrigues violentes dans le contexte de la guerre civile algérienne ? Lorsqu'en 2001 il révèle sa véritable identité, Mohammed Moulessehoul, officier supérieur dans l'armée de son pays, il passe du rang d'auteur culte à celui de suspect.
L'Imposture des mots est le récit lucide et passionné de l'affrontement entre une conscience et une intelligentsia jamais en retard d'une imposture.
« Ce militaire défroqué est devenu, en quelques années, un des meilleurs écrivains de sa génération. » La Libre Belgique
Qu'attendent les singes
Khadra, Yasmina
Bog
Yasmina Khadra revient à ses premières amours, l'Algérie d'aujourd'hui, et dresse, avec Qu'attendent les singes, un portrait sombre et déliquescent de son pays.
« Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu'aux poignets, on dirait que le drame l'a cueillie au beau milieu d'une noce.
Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s'éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes.
Elle est là, et c'est tout.
Fascinante et effroyable à la fois.
Telle une offrande sacrificielle... »
Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d'Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l'enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles.
Qu'attendent les singes est un voyage à travers l'Algérie d'aujourd'hui ou le Mal et le Bien se sentent à l'étroit dans la diablerie naturelle des hommes.
Par quel hasard deux enfants, l’un palestinien mêlé à une guerre sanglante et l’autre, paisible petit maghrébin parisien, vont-ils se retrouver séquestrés au 18e étage d’une tour de banlieue ?
Cet étonnant roman de Claude Klotz (alias Patrick Cauvin), narré selon le double point de vue de deux héros malmenés par les soubresauts de l’Histoire sera propre à évoquer, en classe, les conflits du Moyen-Orient. L’appareil pédagogique est suivi d’une interview exclusive de l’auteur.
L'empreinte du renard
Konaté, Moussa
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Au nord du Mali, en pays Dogon, le commissaire Habib, dont le flair et la sagesse sont légendaires, doit enquêter sur une série de morts bizarres qui ont eu lieu dans le même village. Des meurtres, de la sorcellerie, des coutumes respectées trop à la lettre ? Il va falloir aussi rencontrer un homme au visage de chat...
Au cœur du pays dogon, une série de morts bizarres alerte les autorités maliennes. L’affaire est délicate : les Dogons, très attachés à leurs traditions, vivent en marge de la société et sont redoutés pour la puissance de leur magie. Le vieux commissaire Habib, à la sagesse et au flair légendaires, est envoyé sur place. Mais le village entier se tait obstinément, et un étrange sorcier à tête de renard veille au respect absolu de l’omerta…
Mali
Homo sapienne
Korneliussen, Niviaq
Bog
Un roman chorale exceptionnel qui revendique la tolérance identitaire. Premier roman d’une auteure groenlandaise, Homo sapienne promet de bouleverser chaque lecteur.
Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu'à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu'elle aime les femmes, Ivik comprend qu'elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur « l'île de la colère », où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs. Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d'être soi, socialement, intimement, confiante que les cœurs et les corps sauront être vrais.
La vallée des fleurs
Korneliussen, Niviaq
Bog
Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d’humour. Mais son arrivée au Danemark va révéler une fêlure profonde. Un roman puissant, d’une grande sensibilité, sur les jeunes Inuits.
Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d’humour. Elle est amoureuse de sa copine. Elle a été acceptée à l’Université d’Aarhus au Danemark et va enfin sortir du nid familial. Mais l’arrivée sur le continent réveille en elle une souffrance muette, une fêlure qui tue lentement le goût de vivre. Un événement tragique dans sa belle-famille la rappelle opportunément dans l’est du Groenland, au pied de la Vallée des Fleurs où, contre toute attente, la beauté des montagnes déclenche chez elle le début d’une rupture radicale. Elle, qui enfant avait sauté d’une fenêtre pour s’envoler, va chercher à retrouver à tout prix sa liberté perdue.
Un roman sur la crise identitaire des Inuits du Groenland.
Presse :
« Un texte à la sensibilité épidermique, formidablement inventif dans sa forme. » Zoé Courtois, Le Monde
« Un texte ample, alerte poignante sur les maux dont souffre son pays, [l’autrice] s’attache à mettre en écriture toute la complexité d’une population » Sylvie Tanette, Les Inrocks
« L’écriture est si juste, si puissante, que la lumière perce toujours à travers les ténèbres » Catherine Colas, Libération
« La nature sauvage, tantôt lumineuse, tantôt obscure, le rythme effréné de l’écriture qui percute les sens font de ce roman une lecture qui ne laisse pas indemne. Un des romans les plus nécessaires de la rentrée ! » Page des Libraires
En attendant le vote des bêtes sauvages
Kourouma, Ahmadou
Bog
Ikke på lager
Francophonie
romans
Fransk
Lors d’une cérémonie purificatoire en six veillées, toute l’histoire du général Koyaga, « président » de la République du Golfe, se dévoile. Au récit de cette vie, mené par le griot des chasseurs et son bouffon, s’adjoint l’histoire des proches du dictateur : sa mère, Nadjouma, qui tient ses pouvoirs d’une météorite et les fait partager à son fils, et le marabout au service du tyran, qui protège son maître des complots ourdis pour le renverser. Jouant sur les traditions, les mythes et les peurs ancestrales liées à la magie, le despote a assis son pouvoir sur l’ensemble du pays et a bâti sa propre légende, mais avec les mains couvertes de sang...
Conte fantastique, chronique historique et politique, ce roman est un portrait féroce et plein d’humour de l’Afrique d’aujourd’hui.
Quand on refuse on dit non
Kourouma, Ahmadou
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Birahima, l’enfant soldat malicieux et espiègle d’Allah n’est pas obligé, est pris dans la tourmente d’une nouvelle guerre tribale en Côte-d’Ivoire. Fasciné par la beauté et l’intelligence de Fanta, la jeune fille d’un imam, il accepte de l’escorter en zone rebelle. Elle lui raconte l’histoire de leur pays... La voix d’Ahmadou Kourouma, vibrante et colorée, résonne ici une dernière fois.
Né en 1927 en Côte d’Ivoire et mort en 2003 en France, Ahmadou Kourouma est l’un des écrivains les plus importants du continent africain. Il est notamment l’auteur de En attendant le vote des bêtes sauvages (prix du Livre Inter 1999) et de Allah n’est pas obligé (prix Renaudot 2000). Tous ses livres sont disponibles en Points.
L'Heure grise et autres pièces
kristof, Agota
Bog
Ce volume contient quatre pièces d’Agota Kristof, parmi les plus souvent représentées, notamment sur les scènes allemandes et japonaises.
"John et Joe" (1972) ou comment un billet de loterie, au centre d’une banale conversation de bistrot, peut devenir le révélateur d’une division vieille comme le monde, néanmoins d’une actualité brûlante : d’un côté ceux qui possèdent, de l’autre ceux qui se font posséder.
"La Clé de l’ascenseur"(1977) : une femme, séquestrée par son mari qui, à l’aide d’un médecin complaisant, l’a privée de l’usage de ses jambes, de son ouïe, de ses yeux… Mais il lui reste sa voix pour crier au monde son horrible histoire.
"Un rat qui passe" (1972-1984) : entre la chambre et le salon, les personnages échangent leurs identités et leurs masques, jusqu’à oublier où sont les masques et où les identités. A travers une pantomime vertigineuse se dessine une réflexion aiguë sur les relations entre le théâtre et le totalitarisme.
"L’Heure grise ou le dernier client" (1975-1984) : Elle et lui ont vieilli. Lui, le petit voleur ; elle, la prostituée. Ce n’est plus pour obtenir son corps qu’il la paie mais pour lui ravir ses rêves. Jusqu’à ce que la relation s’inverse, faisant apparaître, derrière la vénalité, les liens inextricables de l’amour et de la haine.
Par leur diversité même, ces quatre regards sur la condition humaine où l’humour (noir) le dispute à la gravité donnent un large aperçu de l’univers si personnel de l’auteur du Grand Cahier.
C'est égal
Kristof, Agota
Bog
Un homme est changé en statue au moment où il embrasse son chien pour la dernière fois ; une femme s'étonne que son mari se soit fendu le crâne en tombant de son lit sur une hache ; un enfant marche près d'un puma " splendide, beige et doré ", comme sorti d'un tableau surréaliste, pour aller retrouver son père... Entre la fable et le cauchemar, ces vingt-cinq récits baignent dans une atmosphère étrange et émouvante, qui constituent peut-être la part la plus secrète de l'œuvre d'Agota Kristof.
Ikke på lager
Francophonie
romans
Fransk
Aujourd'hui recommence la course imbécile. Se lever à cinq heures, prendre le bus, pointer... Pour que demain soit différent, il faudrait qu'apparaisse enfin Line, la femme idéale dont rêve Sandor Lester depuis qu'il a quitté son pays natal. Alors, il y aurait un avenir possible dans lequel Sandor deviendrait écrivain sous le nom de Tobias Horvath. Mais ce jour-là, ce n'est pas l'avenir qui monte dans le bus. C'est Line, la vraie Line, surgie du passé...
Avec la simplicité et la précision qu'on lui connaît, Agota Kristof raconte «l'histoire d'un grand amour impossible» et se livre à une réflexion aiguë sur le passage du temps et les injustices du monde contemporain.
L'analphabète
Kristof, Agota
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Premier récit autobiographique d'Agota Kristof : onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite fille qui dévore les livres en Hongrie à l'écriture des premiers romans en français. Histoires cocasses, phrases courtes, mots juste, lucidité carrée, le monde d'Agota Kristof est bien là.
SUISSE
La preuve
Kristof, Agota
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
Avec Le Grand Cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l’un d’eux franchissant la frontière, laissant l’autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d’une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien. Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour ‘‘trahison’’, écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d’écrire un livre ... Et si c’était pire ? Le propre d’un système totalitaire n’est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu’il n’y a pas de générosité sans crime, et qu’on est toujours deux, même quand on est seul.
Au-delà de la fable, l’auteur pousuit ici son exploration impitoyable d’une mémoire si longtemps divisée, à l’image de l’Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature.