La place
Ernaux, Annie
Bog
Annie Ernaux compose La Place après la disparition de son père. Au fil de ses souvenirs, elle retrace la vie de cet homme, ouvrier devenu cafetier, qui avait conquis sa « place » dans la société. Dans une écriture épurée et pudique, elle dévoile la douloureuse distance que ses études et son mariage ont installée entre elle et son père, et rend un vibrant hommage à ses parents.
Classico Lycée - Texte intégral et Dossier.
Groupements de textes :
1. Écrire la pauvreté
2. Portraits, autoportraits et autobiographie
Dossier pédagogique de Kim-Lan Appéré
La place
Ernaux, Annie
Bog
Après la mort de son père, Annie Ernaux retrace la vie de cet ancien ouvrier devenu cafetier, qui avait conquis sa «place» dans la société. À travers ce récit autobiographique, l'auteure-narratrice évoque ses origines modestes et ses propres souvenirs. Elle tente aussi, par l'écriture, de combler la douloureuse distance qui s'était creusée entre son père et elle : un hommage plein de justesse et de pudeur.
Prix Renaudot 1984.
La Place
Ernaux, Annie
Bog
Après la mort de son père, Annie Ernaux retrace la vie de cet ancien ouvrier devenu cafetier, qui avait conquis sa «place» dans la société. À travers ce récit autobiographique, l'auteure-narratrice évoque ses origines modestes et ses propres souvenirs. Elle tente aussi, par l'écriture, de combler la douloureuse distance qui s'était creusée entre son père et elle : un hommage plein de justesse et de pudeur.
• Des questionnaires progressifs de compréhension et d'analyse du texte
• Des exercices de vocabulaire à partir de champs lexicaux
• Des activités d'expression orale
• Des travaux d'écriture
• Des activités Histoire des arts
• Des activités numériques
• Une interview d'Annie Ernaux
• Les grands thèmes de l'œuvre
1. Le rapport au père
2. La condition sociale
• Deux groupements de textes :
1. La figure du père
2. L'ascension sociale
• Pour préparer l'écrit du Brevet
Un sujet complet
("Classico Collège" - Texte intégral)
L'autre fille
Nyhed
Ernaux, Annie
Bog
« Car il a bien fallu que je me débrouille avec cette mystérieuse incohérence : toi la bonne fille, la petite sainte, tu n’as pas été sauvée, moi le démon j’étais vivante. Plus que vivante, miraculée. Il fallait donc que tu meures à six ans pour que je vienne au monde et que je sois sauvée. »
L'écriture comme un couteau
Ernaux, Annie
Bog
«J’importe dans la littérature quelque chose de dur, de lourd, de violent même, lié aux conditions de vie, à la langue du monde qui a été complètement le mien jusqu’à dix-huit ans, un monde ouvrier et paysan. Toujours quelque chose de réel.
J’ai l’impression que l’écriture est ce que je peux faire de mieux, dans mon cas, dans ma situation de transfuge, comme acte politique et comme don.»
Pendant une année environ, sans régularité particulière, Frédéric-Yves Jeannet a envoyé à Annie Ernaux questions et réflexions. Dans ses réponses, l’auteur de La place et des Années s’efforce de rendre compte d’une pratique d’écriture commencée il y a trente ans, de décrire sa manière de travailler, d’expliciter la «visée» de ses textes.
Le jeune homme
Ernaux, Annie
Bog
En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu’elle. Une expérience qui la fit redevenir, l’espace de plusieurs mois, la « fille scandaleuse » de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture.
Ce texte est une clé pour lire l’œuvre d’Annie Ernaux — son rapport au temps et à l’écriture.
Les années
Ernaux, Annie
Bog
«La photo en noir et blanc d'une petite fille en maillot de bain foncé, sur une plage de galets. En fond, des falaises. Elle est assise sur un rocher plat, ses jambes robustes étendues bien droites devant elle, les bras en appui sur le rocher, les yeux fermés, la tête légèrement penchée, souriant. Une épaisse natte brune ramenée par-devant, l'autre laissée dans le dos. Tout révèle le désir de poser comme les stars dans Cinémonde ou la publicité d'Ambre Solaire, d'échapper à son corps humiliant et sans importance de petite fille. Les cuisses, plus claires, ainsi que le haut des bras, dessinent la forme d'une robe et indiquent le caractère exceptionnel, pour cette enfant, d'un séjour ou d'une sortie à la mer. La plage est déserte. Au dos : août 1949, Sotteville-sur-Mer.»
Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après-guerre à aujourd'hui. En même temps, elle inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective.
Les armoires vides
Ernaux, Annie
Bog
«Ça suffit d'être une vicieuse, une cachottière, une fille poisseuse et lourde vis-à-vis des copines de classe, légères, libres, pures de leur existence... Fallait encore que je me mette à mépriser mes parents. Tous les péchés, tous les vices. Personne ne pense mal de son père ou de sa mère. Il n'y a que moi.»
Un roman âpre, pulpeux, celui d'une déchirure sociale, par l'autrice de La place.
L'événement
Ernaux, Annie
Bog
« Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon entendre par hasard La javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse. »
Annie Ernaux.
L'occupation
Ernaux, Annie
Bog
«J'avais quitté W. Quelques mois après, il m'a annoncé qu'il allait vivre avec une femme, dont il a refusé de me dire le nom. À partir de ce moment, je suis tombée dans la jalousie. L'image et l'existence de l'autre femme n'ont cessé de m'obséder, comme si elle était entrée en moi. C'est cette occupation que je décris.»
Annie Ernaux.
Mémoire de fille
Ernaux, Annie
Bog
«J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue.»
Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l’onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient entre hier et aujourd’hui.
Passion simple
Ernaux, Annie
Bog
«À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi.»
Annie Ernaux.
Regarde les lumières mon amour
Ernaux, Annie
Bog
«Souvent, j’ai été accablée par un sentiment d’impuissance et d’injustice en sortant de l’hypermarché. Pour autant, je n’ai jamais cessé de ressentir l’attractivité de ce lieu et de la vie collective, subtile, spécifique, qui s’y déroule.»
Annie Ernaux.
Se perdre
Ernaux, Annie
Bog
« Je n’ai jamais rien su de ses activités qui, officiellement, étaient d’ordre culturel. Je m’étonne aujourd’hui de ne pas lui avoir posé plus de questions. Je ne saurai jamais non plus ce que j’ai été pour lui. Son désir de moi est la seule chose dont je sois assurée. C’était, dans tous les sens du terme, l’amant de l’ombre.
J’ai conscience de publier ce journal en raison d’une sorte de prescription intérieure, sans souci de ce que lui, S., éprouvera. À bon droit, il pourra estimer qu’il s’agit d’un abus de pouvoir littéraire, voire d’une trahison. Je conçois qu’il se défende par le rire ou le mépris, “je ne la voyais que pour tirer mon coup”. Je préférerais qu’il accepte, même s’il ne le comprend pas, d’avoir été durant des mois, à son insu, ce principe, merveilleux et terrifiant, de désir, de mort et d’écriture. »
Une femme
Ernaux, Annie
Bog
Annie Ernaux s'efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d'une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde. Quête de l'existence d'une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de «tenir son rang» et d'apprendre. Mise au jour, aussi, de l'évolution et de l'ambivalence des sentiments d'une fille pour sa mère : amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée.
«Je n'entendrai plus sa voix... J'ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue.»
Le mystère Sherlock
Erre, J.M.
Bog
Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l’accès à l’hôtel Baker Street. Cet hôtel, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d’une avalanche. Personne n’imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans les frigidaires, reposent les cadavres de dix universitaires.
Tous sont venus là, invités par l’éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son issue, le professeur Bobo devait désigner le titulaire de la toute première chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer…
Pour lutter contre la déprime ambiante, Le Mystère Sherlock est idéal. Les dix amateurs de Holmes, comme beaucoup de passionnés, sont de gentils farfelus. Ajoutez à cela qu’ils sont universitaires, et que l’auteur, qui connaît bien son monde, fait de ce microcosme un portrait fidèle et décapant.
Hommage décalé à Sherlock Holmes et à Agatha Christie, cette histoire de "chambre close" amènera aussi le lecteur, dans une perspective ludique, à s’intéresser au pouvoir de la fiction sur le réel.
Le carnet des rancunes
Nyhed
Expert, Jacques
Bog
På lager
romans
Fransk
Policiers - Thrillers
Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu'on lui inflige. Il l'appelle son « Carnet des rancunes ». Collègues, voisins, amis, famille… Personne ne le sait, mais nul n'échappe à sa liste. Un jour, tous seront punis selon ce qu’ils méritent.
Lorsque Sébastien fête son cinquantième anniversaire, il décide que l'heure de la vengeance a sonné. Et pour l'homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment bien spécifique : la mort.
Porté par le cynisme grinçant de son narrateur, Jacques Expert offre ici un suspense diablement rusé. Et émouvant. "Le Parisien week-end".
La mécanique du rancunier est parfaitement huilée, tout comme le scénario du livre. "Marie France".
Un récit machiavélique sur l’absence et le chagrin, qui va crescendo jusqu’au final, dramatique. "Télé 2 semaines".
Le mystère des trois frontières
Faye, Éric
Bog
Nouvelles
Le Krähenberg : ici, l’air est lourd et la nuit froide. Un halo de légende nimbe la forêt ? géants et esprits guerriers sont au rendez-vous. Au son des sifflements du vent, parmi les pins et la glace, une femme d’une fascinante beauté apparaît et ne laisse derrière elle qu’un mot énigmatique : « Paälika ». Quelle est cette langue et d’où vient cette étrange créature ?
Éric Faye est l’auteur de nombreux romans, dont Nagasaki, récompensé par le Grand Prix du roman de l’Académie française, Il faut tenter de vivre et Éclipses japonaises (2016).
« Éric Faye traque le merveilleux pour se libérer de l'emprise du réel. Un travail le long des frontières, avec la folie et la raison pour sentinelles. »
Marc Blanchet, Le Matricule des Anges
Des récits où se rejoignent mythes, fantastique et folie...
Petit pays
Faye, Gaël
Bog
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
Un livre lumineux. Astrid de Larminat, Le Figaro.
Un très beau premier roman, déchirant et incandescent, qui force l’admiration. Yann Perreau, Les Inrockuptibles.
Gaby n’est pas un petit Africain, c’est un enfant du monde emporté par la fureur du destin. Notre hantise commune. Maria Malagardis, Libération.
PRIX GONCOURT DES LYCÉENS / PRIX DU ROMAN FNAC / PRIX DU PREMIER ROMAN
Comment réussir un bon petit couscous
Fellag
Bog
På lager
Francophonie
romans
Fransk
TILBUD 30 DKK inkl. moms
Entre le poulet et le mouton sont joliment disposées quelques saucisses. Pour ceux qui l'ignorent, je tiens à préciser que la merguez, à l'instar du gros saucisson appelé casher parce qu'il est halal, est une invention des juifs d'Algérie. Elle symbolise les peurs ancestrales des circoncisions ratées. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que Freud n'est pas d'origine viking, mais d'origine contrôlée. D'où sa fameuse théorie Tout vient de là. Ces phobies, nous, musulmans, les partageons avec les juifs. Nous pouvons dire qu'en dehors du cousinage lointain nous sommes surtout unis par le complexe de la merguez. Et c'est bien dommage que le problème palestinien, qui empoisonne les relations de cause à effet, ne soit pas encore réglé, car les Palestiniens aussi ont le droit de vivre le complexe de la merguez dans de bonnes conditions psychologiques.
L'allumeur de rêves berbères
Fellag
Bog
TILBUD 30 DKK inkl. moms
Dans une cité d'Alger, au début des années 1990, l'eau est distribuée deux fois par semaine, de trois heures à six heures du matin. Pendant ce temps où l'eau s'écoule, où la vie reprend, Zakaria, célèbre journaliste, observe de son balcon les faits et gestes de ses concitoyens et les consigne sur des fiches.
Le dernier chameau et autres histoires
Fellag
Bog
Nouvelles
Qu'elles soient imaginaires ou autobiographiques, qu'elles se passent à Alger, dans un RER parisien, sur la côte ouest des Etats-Unis ou en Kabylie durant la guerre d'Algérie, ces histoires singulières que nous raconte Fellag jonglent sans cesse entre poésie, humour et gravité.
Le sermon sur la chute de Rome
Ferrari, Jérôme
Bog
Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l’ont toujours habité comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de l’aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont tout sacrifié à la tentation du réel, et qui, assujettis aux appétits de leurs corps ou à leurs rêves de bonheur ou d’héroïsme, souffrent de vouloir croire qu’il n’est qu’un seul monde possible.
PRIX GONCOURT 2012
Le Dictionnaire des idées reçues
Flaubert, Gustave
Bog
«Il y a à parier que toute idée publique, toute convention reçue, est une sottise, car elle a convenu au plus grand nombre.» Exergue du Dictionnaire des idées reçues – œuvre inachevée aux multiples manuscrits –, cette maxime de Chamfort en donne le ton incisif. «Actrice», «mélancolie», «pédantisme», «voyageur», «candeur», «duel», «laboureurs», «religion»… Sur des sujets aussi variés, Flaubert y relève en effet pensées figées et lieux communs, traquant la vacuité avec une ironie mordante.
L'éducation sentimentale
Flaubert, Gustave
Bog
Un jeune provincial de dix-huit ans, plein de rêves et plutôt séduisant, vient faire ses études à Paris. De 1840 au soir du coup d’Etat de 1851, il fait l’apprentissage du monde dans une société en pleine convulsion. Sur son chemin, il rencontre le grand amour et les contingences du plaisir, la Révolution et ses faux apôtres, l’art, la puissance de l’argent et de la bêtise, la réversibilité des croyances, l’amitié fraternelle et la fatalité des trahisons, sans parvenir à s’engager pour une autre cause que celle de suivre la perte de ses illusions.
Ecrit dans une langue éblouissante et selon des règles narratives inédites, L’Education sentimentale , publiée en 1869, est peut-être le chef-d’œuvre de Flaubert le plus abouti et le plus mystérieux. En cherchant à représenter l’essence même du temps vécu, l’auteur nous transmet une philosophie de l’histoire, une morale de l’existence et une esthétique de la mémoire qui restent d’une surprenante acuité pour élucider les énigmes d’aujourd’hui.
Edition de Pierre-Marc de Biasi.
Madame Bovary
Flaubert, Gustave
Andet
Ikke på lager
BD
romans
Fransk
CD audio
Fille d'un paysan aisé, Emma est une jeune femme rêveuse. Elle épouse le médecin Charles Bovary, homme timide et besogneux. Commence ainsi, en apparence, une histoire simple ancrée dans un monde provincial à l'époque du roi Louis-Philippe où chacun se préoccupe de ses sous et de son rang. Un soir au cours d'un bal, I'esprit d'Emma s'enivre à la vision de la bonne société qui l'entoure mais qui lui est refusée. Elle prend alors conscience de sa vie médiocre, étriquée. Elle prend en horreur la bonhommie maladroite et sans finesse de Charles. Emma se réfugie dans une sorte d'exaltation, fuyant dans le rêve l'insatisfaction qu'elle éprouve. Coquette, elle fait des dettes auprès d'un commerçant sans scrupules. Mortifiée par l'échec de Charles qui, poussé par le vaniteux pharmacien Homais, s'était mis en tête d'opérer un pied-bot, elle s'éloigne de son mari. Elle se laisse séduire par Rodolphe, riche hobereau désoeuvré qui l'abandonne bientôt par lassitude et égoïsme. À Rouen elle prend un autre amant, le jeune Léon, mais bien vite une vérité s'impose : elle n 'est pas heureuse, elle ne l'a jamais été ! La ruine est annoncée, la saisie est imminente, Emma cherche partout les secours qui la sauveraient. Aucun ne pourra ou ne voudra l'aider. Il n'est à ses yeux que la mort, le poison, pour échapper à la honte de sa tragique vie gâchée, pour n'avoir pas à soutenir le regard de Charles, le seul qui l'ait aimée, sans comprendre. " C'est la faute à la fatalité ! " dira-t-il, une fois de plus…
BD de 64 pages + Annexe culturelle +
+ l'œuvre intégrale en livre audio).
Madame Bovary
Flaubert, Gustave
Bog
Cinquante-six mois. C'est le temps qu'il a fallu à Flaubert pour écrire Madame Bovary, l'auteur ayant pris soin de ciseler chacune de ses phrases. L'histoire d'Emma Bovary est celle d'une jeune fille bercée d'illusions, mariée à un médecin de campagne, et qui trompe son ennui dans les bras de ses amants. À la fois portrait de femme et étude minutieuse des mœurs de province, ce «livre sur rien», comme le qualifie Flaubert, sonde la banalité du quotidien et l'aptitude au bonheur de chacun.
• Le texte intégral de l'œuvre accompagné de notes de bas de page
• Neuf fiches pour faire le tour de l'œuvre
1. Flaubert en 18 dates
2. L'œuvre dans son contexte
3. La structure de l'œuvre
4. Les grands thèmes de l'œuvre
5. Les personnages du roman
6. Flaubert et le réalisme
7. Madame Bovary : un mythe moderne
8. Citations
9. Le procès de Madame Bovary
• Pour préparer l'oral du Bac
Des lectures analytiques au fil de l'œuvre
• Pour préparer l'écrit du Bac
Un sujet complet
• Deux groupements de textes
1. La mort de l'héroïne dans le roman réaliste
2. Réécrire Madame Bovary.
Trois Contes
Flaubert, Gustave
Bog
Je me souviens d'avoir eu des battements de coeur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une éspèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe ?"
Ce principe évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois Contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture. Récits éblouissants, limpides et cependant énigmatiques, Un coeur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent de l'amour et de la folie, du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'eternité.
Deux sœurs
Foenkinos, David
Bog
«L’amour passionnel vous pousse à emmitoufler le moindre de vos gestes, à anticiper de manière excessive les réactions de l’autre, à vous perdre finalement dans le dédale de l’anarchie du cœur.»
Du jour au lendemain, Étienne annonce à Mathilde qu’il la quitte. L’univers de la jeune femme s’effondre. Dévastée, elle est recueillie par sa soeur Agathe, qui lui ouvre les portes du petit appartement qu’elle occupe avec son mari et leur fille. Dans ce huis clos familial étouffant, Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, inattendue et glaçante. Il suffirait d’un rien pour que tout bascule…
Je vais mieux
Foenkinos, David
Bog
«Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.
Je pensais que cela passerait, mais non.
J'ai tout essayé...
J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus que faire pour aller mieux...
Et puis, j'ai fini par comprendre.»